Le Masque [corriger]

Non loin de Turin, un chantier ferroviaire fait remonter à la surface les ossements d'un homme. Alors que la police penche pour le thèse de l'exécution, d'autres ossements font leur apparition. Au total, une douzaine d'hommes et de femmes se trouvaient là, tous tués d'une balle dans la nuque. Tout laisse à penser qu'il s'agit d'une fosse commune et c'est ainsi que le commissaire Vincenzo Arcadipane en charge de l'affaire se voit court-circuiter par l'équipe en charge des crimes liés à la Seconde Guerre mondiale qui la récupère. Alors en pleine crise existentielle de la cinquantaine, il voit là une nouvelle occasion de ruminer sur sa vie et ses compétences, se sentant totalement mis de côté. Surtout que son instinct lui dit que l'explication n'est pas aussi "simple". La découverte d'un bouton de jean sur les lieux ne colle pas avec l'époque de la dernière guerre. Bien décidé à mettre à jour la vérité, il décide de se lancer dans une enquête parallèle aux côtés d'Isa, une jeune collègue geek mise à pied pour insubordination et son ami et mentor Corso Bramard qui vit reculé dans ses montagnes depuis qu'il a quitté la police. Entre passé et présent, ils ignorent quelles révélations les attendent !







Dans ce second tome ce n'est plus Corso Bramard qui est personnage principal mais son ami Vincenzo Arcadipane. On l'avait déjà croisé dans le premier mais sans trop cerner le personnage. Ici on le découvre en plein crise de la cinquantaine, remontant toute sa vie en question, sa famille, sa femme, ses enfants, mais aussi son travail. Il semble ne plus avoir goût à rien et le temps qui passe lui donne une impression de ne plus être bon à rien. En proie à de multiples questionnements intérieurs, cet homme torturé garde tout de même son côté professionnel et lorsque l'affaire des ossements lui passe sous le nez et qu'en plus il sent que l'équipe concernée est sur la mauvaise piste, il décide de prendre le relais en bravant les interdits. D'autant plus qu'il est accompagné d'un retraité et d'une collègue mise à pied qui ne sont donc pas censés enquêter non plus ! Ce côté "interdit" apporte un peu de piment au récit et l'enquête est brillamment menée par ce trio redoutable. Entre le flair de Vincenzo, l'expérience de Corso et les compétences informatiques d'Isa, ce trio est redoutable ! J'ai été très intéressée par la thématique de l'ostéologie dont on parle beaucoup au début lors de la découverte des ossements. Il s'agit justement de l'étude des os et c'est fou tout ce qu'ils peuvent révéler même des années après avoir été ensevelis sous terre. J'ai également aimé la manière dont passé et présent s'entremêlaient et les nombreux rebondissements qui nous font prendre conscience que rien n'est aussi simple qu'en apparence !







Par contre comme pour le tome un avec Corso je n'ai pas réussi à m'accrocher à Vincenzo. J'ai trouvé que sa vie privée et sa crise existentielle prenaient beaucoup trop de place par rapport à l'enquête et clairement si je lis un polar c'est plus pour le côté policier que leurs bobos. Car oui j'ai eu l'impression qu'il en faisait des montagnes pour pas grand chose et c'était vraiment lassant par moment car cela ralentissait le rythme de l'enquête ... Il s'inventait des problèmes, avait des questionnement douteux (certains m'ont choquée) et très franchement je n'ai pas ressenti d'empathie pour lui même lorsqu'il évoque les difficultés à se sentir bien au sein de sa famille. Ce que je vais dire est un peu dur mais vraiment ça ne m'a fait ni chaud ni froid ! Je ressors donc de ma lecture en demi-teinte mais je poursuivrai quand même la saga (il n'y a que quatre tomes après tout), ne serait-ce que pour savoir qui sera personnage principal du troisième. Je croise les doigts pour Isa car un point de vue féminin serait appréciable !

Thomas Soler, un jeune peintre parisien de 27 ans, souhaite accéder à la gloire. A l'aide d'une connaissance, un dessinateur américain, Tom parvient à se faire inviter à une réception donnée en l'honneur de Gaylor, un célèbre peintre américain adulé, qu'il admire.

Le jeune peintre souhaite lui montrer son travail, mais intimidité, il ne réussit pas à lui parler, et décide de déposer ses photos sur son bureau. Sur place, Tom y découvre un homme assassiné portant l'une des capes de Gaylor le magnifique.



Le jeune homme s'enfuit.

Rapidement suspecté de meutre, l'artiste peintre devra mener son enquête, avec l'aide de son ami Jeremy, pour faire la lumière sur cette affaire.



Les Jeux de l'amour et de la mort est un roman policier qui annonce déjà le talent de Fred Vargas pour tisser des intrigues complexes et créer des personnages attachants.

J'ai apprécié l'ambiance, l'univers artistique d'un Paris des années 80.