Une aventure de trois jours dans une ambiance bonne enfant.
Maline, 18 ans, retrouve son journal intime rédigé en 5e et en commence la lecture, replongeant dans les souvenirs et faisant ressurgir tous les copains-copines avec qui elle a partagé un voyage scolaire qu'elle n'est pas prête d'oublier.
Maline n'est pas le personnage principal mais toute la classe l'est en fait, un à un, chacun ayant son chapitre.
L'originalité vient du fait que les chapitres du journal de Maline sont entrecoupés de chapitres de l'auteur centré sur chaque fois sur un camarade précis, donc chaque fois avec un point de vue différent même si l'histoire avance quand même. Donc Maline, personnage de départ, n'est pas du tout mise en avant, au contraire.
Dans cette classe, il y a une grande hétérogénéité de classes sociales, d'origines, de croyances, d'éducations parentales. Il y a les amitiés qui se font et se défont pour un rien, les premiers amours parfois inavoués, les gags, les sorties la nuit à l'insu des adultes, les confidences qu'on n'aurait jamais pu faire ailleurs, ect…
Le récit est rafraîchissant avec son doux parfum d'adolescence débutante car ils quittent juste l'enfance, sont encore bien jeunes.
Le personnage de Maline-18ans n'apparaît que dans le prologue et l'épilogue.
La fin appelle une suite avec une révélation et on a envie d'en savoir plus car finalement on se retrouve attachés à cette troupe de camarades.
Challenge ABC 2015-2016
Challenge Multi défis 2016 avec l'item un livre d'un pays nordique.
Challenge petits plaisirs 2016
Challenge 1 mot, 1 livre
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j'ai bien aimé ce livre qui ressemble a plusieurs biographie
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Je n'aime pas les zoos. C'est déprimant, de voir les animaux en captivité, et je n'ai qu'une envie: leur rendre la liberté.
p.137
Je vais quelquefois avec les autres filles de la classe, mais je suis le plus souvent toute seule. Il n'y a rien de mal à être seul, c'est chouette d'ailleurs, si on en a soi-même envie. Je préfère regarder la télé ou lire un bon livre plutôt que de rester avec des gens que je n'aime pas.
Alors, elle a compris aussitôt que la dame était un ange. Sa propre fée qui réalisait les rêves. Car aucun humain ordinaire ne pouvait être aussi gentil, n'est-ce pas?
Les amies de sa mère y allaient de leurs commentaires sur le physique de Joséphine. Comme si elles croyaient que les personnes corpulentes étaient dépourvues de sentiments. Comme si les grosses filles ne pouvaient pas être tristes. Non, le monde n'était pas fait pour les personnes comme Joséphine. Les grosses étaient mal vues, que ce soit en habits moulants, en classe, à la gym ou dans les jeux.
Il s'avérait que la moitié de la classe ne mangeait pas de porc. Leena savait que c'était uniquement pour avoir des hamburgers à la place. Parfois ça valait la peine d'être musulman.