Une troisième tome que j'ai trouvé un cheveu, un très petit micro cheveu, moins bien que les deux volumes précédents. Mais qui reste tout de même exceptionnel.
Ici, on suit plus particulièrement Smith, l'ethno (en réalité linguiste il me semble), qui part vers Ankara. En route il rencontre une jeune femme. Par la belle-mère de celle-ci, il recueille son histoire. Mais voilà, Talas est une très belle jeune veuve et elle ne laisse pas spécialement notre Européen indifférent.
Cette relation est intéressante, car elle pose un problème des observateurs : comment réagir quand on se retrouve mêler aux affaires sociales (ou même culturelles) de la population observer.
J'ai bien aimé cette « amourette », mais j'ai trouvé sa conclusion un peu brute, bien qu'elle soit logique et « préparée ». C'est dommage, car ça casse un peu le rythme de ce tome. C'est pour ça que j'ai un poil moins aimé.
Comme dans les tomes précédents, l'auteure nous présente des populations, leur mode de vie et leurs coutumes (le vol des animaux au souk, les accusations d'être radin). On retrouve toujours des histoires tendres, traités parfois avec humeurs, parfois de manière plus dramatique. Un aspect plus politique est développé puisque les populations locales se méfient des Anglais (dont Smith fait partie) et ne savent pas sur quel pied danser avec les Russes.
Le coup de crayon est toujours le même et je ne peux que continuer d'admirer les recherches effectuer par l'auteure.
Quoi qu'il en soit, ce tome reste excellent !
Une série à lire !
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