Le Cycle d'Elric, Tome 1 : Elric des dragons

Livre récupéré en boite à livres depuis 2019. Ça faisait un moment que je voulais découvrir cet univers « classique » en fantastique. Au préalable, j'avais eu la possibilité de lire le 1er tome de son adaptation BD que j'avais beaucoup aimé, le tome 2 attend d'ailleurs dans ma pal. Comme beaucoup qui sont oubliés dans celle-ci, j'ai pu écouter ce 1er tome plutôt que de le lire.

Le début est intrigant, on y suit Elric, prince albinos de Melniboné, en compagnie de sa douce et tendre cousine. J'ai bien aimé les joutes verbales d'Elric et de son cousin Yyrkoon. Par contre, j'ai beaucoup moins apprécié les batailles et les us et coutumes sanguinaires de ce peuple. Comme je l'avais déjà signalé dans ma critique de la BD, ce genre d'univers fantastique ne me dérange pas en BD. En revanche, en roman, je m'ennuie vite (surtout à l'écoute) et j'ai ainsi eu beaucoup de mal à apprécier à leur juste valeur certains passages. Après 2h d'écoute plus ou moins attentives, j'abandonne là cette série si célèbre. Je reste sur la BD pour connaître la fin de cette histoire.

Comme vous l'aurez compris, la découverte de ce 1er tome a été une déception, même si lors de ma lecture de la BD, je m'en doutais un peu. Je vous conseille néanmoins de découvrir cette série pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue à épurer ma pal grâce aux audios.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai découvert le nom de Moorcock via un challenge. Un premier essai avorté avec Mother London dans lequel je me suis complètement perdue. Ne voulant rester sur un abandon, j'ai tenté Elric, une chose est sûre, c'est beaucoup plus simple à suivre.
Le premier chapitre démarre bien, description physique et morale du héros, de sa cour, de son royaume, c'est parti et pschitt.

On a la loi et le chaos, je traduis librement le bien et le mal, le héros qui met 170 pages à utiliser son libre arbitre envers les Seigneurs d'en haut. Tout ça a un petit côté réchauffé.
Une damoiselle en détresse, à qui son frère interdit la magie (normal, c'est une damoiselle et c'est écrit en 1972 mais quand même). Là, c'est plutôt le côté daté qui m'a sauté aux yeux.
J'attendais une réelle immersion dans un monde mais les multivers sont plus suggérés que développés, les Elémentaires auraient pu me raccrocher au bouquin mais non…
Peut-être une erreur de traduction mais Cymoril a « de beaux cheveux blonds » chapitre 1, et elle « écarte ses cheveux noirs de son visage » dernier chapitre, ce qui met à mal ma visualisation de la belle.
Je n'ai absolument pas réussi à adhérer aux mondes de Moorcok, j'ai fini Elric pour la forme, de plus cela se lit extrêmement vite mais il n'y aura pas de troisième essai.

Il est très rare qu'un bouquin me tombe des mains, mais malgré toute la bonne volonté du monde, je n'ai pu en dépasser la moitié.
Bien décidé à découvrir la fantasy, je me suis laissé tenter par ce court roman. Grave erreur. Ce premier contact avec le genre m'a laissé un goût amer: un récit qui traîne en longueur, un style froid et des personnages tout sauf attachants, il n'en fallait pas plus pour que je déclare forfait.
Je vais donc me rabattre sur Gemmel et son Légende, en croisant les doigts bien fort...

J'en attendais beaucoup d'un personnage mystérieux aux cheveux blancs maniant une épée divine me rappelant Arthas le Roi Liche.
Cependant, je n'ai pas accroché, que cela soit à la personnalité étrange du personnage, déprimant, refusant sans cesse naïvement de tuer l'un des protagonistes-n'attendant quant à lui pas la moindre occasion pour lui planter un couteau dans le dos..

- Elric m'a manqué de charisme.

L'histoire part un peu dans tout les sens, j'ai eu du mal à rentrer dans le monde que Moorcock me donnait et m'y baigner comme si j'y étais.
L'écriture n'est pas incroyable, peut être dû à la traduction qui m'avait l'air douteuse par moment.
La cerise sur le gâteau ayant été pour moi les personnages criant leur propre nom sans cesse lors des combats - "Elric! Elricccc! Je suis Elricccc !!!!!!" ça en devenait drôle et ridicule.
Une déception, je m'arrête donc sur ce premier tome que j'ai déjà eu du mal à finir

Quand on admire des auteurs de fantaisie comme Patrick Rothfuss ou Robin Hobb , la barre est haute pour les attentes qu'on se fait des autres oeuvres de fantasy.

On s'en rend compte quand on découvre certains autres auteurs, comme c'est le cas avec Michael Moorcock.

Après avoir laborieusement passé à travers le 1er tome du cycle d'Elric et la moitié du second, je n'ai toujours pas obtenu la réponse à la question "qu'est-ce qui justifie que le premier tome ait survécu non seulement à la première sélection chez l'éditeur, mais à la pression des ventes justifiant la publication d'une suite?".

J'épargne d'emblée le traducteur du banc des accusés: impossible qu'il soit la cause du style lourd de la structure de phrase formant de toute évidence l'étoffe dominante de la signature de l'auteur. C'est à croire que Moorcock se donne comme défi d'assembler les mots dans une séquence inhabituelle et propre à embrouiller la visualisation du lecteur. Quelques extraits à titre d'exemples:

1) "Voici l'histoire d'Elric avant que sa cousine ce seigneur ne devienne le meurtrier, avant que de Melniboné la chute ne soit."

2) "Dans l'art de la sorcellerie (...) il surpassait maintenant ses ancêtres ; ceux-ci étaient des générations durant demeurés de cet art les maîtres incontestés."

J'ai tenté de passer outre afin de me concentrer sur le message véhiculée par l'histoire, mais la déception m'attendait à chaque chapitre, assombrissant graduellement ma volonté de continuer.