Un ami m'avait tant vanté ce livre ! J'ai tenté 2 fois de le lire avant de laisser tomber et d'aller manger une bonne morue aux pommes de terre dans un resto portugais (c'était délicieux, avec un petit vin vert).
Cette histoire me semble fabriquée de toutes pièces, dès le début je me suis forcé à y croire, et j'avais l'impression que l'auteur ne parvenait pas à écrire les choses simplement, mais se forçait à tout prix à rajouter une idée, un concept, une trouvaille pseudo-philosophique au détour de nombreuses phrases... J'avais l'impression d'un procédé, d'une astuce pour donner au texte de la profondeur... Bref c'était artificiel... d'autant plus que, aimant particulièrement
Modiano et ses enquêtes pour partir à la recherche d'un(e) inconnu(e), j'ai pu constater le gouffre qui sépare ces deux auteurs dans le traitement d'un thème commun. le premier complexifie et détaille, explique, tandis que le deuxième ne dit rien, effleure, promène son regard simplement, et provoque en moi une forte émotion, celle que l'on peut ressentir face à la fragilité de nos existences.