La ville des prodiges

L'histoire d'un campagnard qui débarque à Barcelone sans le sou quelques mois avant l'exposition universelle de 1888. Pour survivre, il distribue de la propagande anarchiste aux ouvriers de la cité catalane.
Malgré le destin incroyable qui l'attend, puisqu'il finira multimillionnaire après avoir versé dans toutes les magouilles et fait tous les métiers, j'ai interrompu la lecture de ce roman documentaire après une soixantaine de pages. le style narratif qui se veut cynique et trop journalistique à mon goût et ne laisse pratiquement pas de place aux émotions. Or, ces dernières sont selon moi le moteur et la raison d'être du roman.

Je suis passé à côté de ce soi-disant chef-d'oeuvre. Je n'ai jamais mis les pieds à Barcelone, pourtant j'ai toujours eu un penchant pour cette ville. Je n'ai d'entrée pas adhéré avec le style, qui me semble un rien trop intello et pas assez drôle-amusant. Manque d'humour. Malgré ce qu'on en dit. Meilleur livre de l'année 1988 par le magazine Lire. Ce dût être une triste année, alors.
Je suis dur parce que je n'ai pas non plus apprécié le personnage principal, certains des secondaires un peu plus, mais ça n'a pas suffit.
Je ne sais pas si connaître Barcelone in vivo modifierait réellement mon point de vue.
Déjà bien déçu par "Sans nouvelles de Gurb", Mendoza et moi on s'entend pas. Jusqu'ici.
Sinon objectivement ça peut être prenant, c'est plutôt bien écrit, nanana nana. Mais, non.

Le début m'a plu avec la Barcelone de la fin XIX s et la débrouillardise du héros. Puis je l'ai abandonné dans son ascension sociale à mi parcours, trop ambitieux, pas attachant.