Le chant de l'oiseau avait une propriété merveilleuse
absolument inouïe ;
en effet, telle était sa vertu :
il n'est personne, si affligé soit-il,
pourvu qu'il entendît chanter l'oiseau
qui ne s'abandonne aussitôt à la joie,
oubliant ses grands chagrins ;
et qui n'eût jamais parlé d'amour,
en eût été aussitôt enflammé,
qui se serait senti l'égal en dignité
d'un empereur ou d'un roi.