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4,04

sur 1089 notes
En commençant cette saga romanesque j'étais presque certaine de passer un bon moment de lecture et cela a été le cas au début. Mais malheureusement mon intérêt s'est amenuisé au fil des pages jusqu'à être complètement anéanti un peu avant la première moitié du livre.

La faute tout d'abord à une écriture qui m'a lassée. Si j'ai aimé les premières descriptions de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie, j'avais un peu envie de passer à autre chose après les 400 premières pages.
Mais surtout, je n'ai pas aimé comment évoluent les différents personnages et les événements qui leur arrivent. Huit enfants dont sept garçons et pas un qui n'éprouve d'intérêt pour une femme ! Plus de 800 pages à élever des moutons, c'est un peu long pour moi. Quant à l'histoire “d'amour” entre Ralph et Meggie, je n'ai tout simplement pas vu où était l'intérêt de cette histoire qui résiste aux contraintes de l'Eglise. le romanesque m'a clairement échappé ou alors je ne dois pas être assez sensible à ce genre de récit. Je pense que le problème de ce roman c'est que si le début est bien, je voulais qu'il se passe autre chose ensuite. Il s'agit plus de la déchéance d'une famille que d'une grande saga familiale comme j'avais envie d'en lire une. Dommage pour moi !
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Je n'aime que les succès mondiaux en fait et ceux qui mériteraient de l'être, pas les nanars pourris, crevés, industriels.
Celui-là m'a fait rêver et continue de me faire rêver, tellement il fait appel à nos nobles et romantiques sentiments. Point besoin de raconter, tout le monde connaît, et si tel n'est pas le cas, il faut vite se dépêcher de lire : Les Oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mac Cullough The thorn birds, 1977.
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J'ai lu ce roman pour la première fois dans les années 80, éditer par France-Loisir, un gros bouquin de plus de 500 pages que j'avais dévoré.
Cherchant dans ma bibliothèque un livre pouvant s'inscrire dans le CHALLENGE PYRAMIDE IV je l'ai ressorti de la naphtaline.
Cette Histoire n'est pas la première oeuvre de Colleen McCullough mais c'est la plus connue.
C'est aussi une fresque magistrale sur l'Australie et les colons qui l'ont peuplé doublé d'une histoire d'amour interdit.
A l'époque ou se déroule l'histoire, la condition des femmes n'était pas affriolante.
A l'époque j'avais été intrigué par le titre, les Oiseaux se cachent pour mourir, qui est basé sur une légende Australienne d'un oiseau qui se suicide en s'empalant volontairement sur un arbre aux rameaux épineux, et qui libère son plus beau chant alors a l'instant de mourir.
La jeune Meggie Cleary est un personnage qui me donne envie de lui mettre des claques quand elle se soumettait au diktat de la gent masculine.
La piété du père Ralph de Bricassart n'est qu'une façade, c'est l'ambition de rejoindre les hautes sphères du pouvoir catholique qui le motive.
La richissime veuve Mary Carson dont le machiavélisme dirige le destin de beaucoup de personnages, a l'instar de son frère Paddy et de sa famille, qu'elle fait venir pour gérer l'immense domaine de Drogheda.
Bref, un très bon moment de lecture que j'ai relu avec plaisir tellement ma première lecture était loin dans mon souvenir.
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J'ai dévoré ce roman en anglais en une douzaine d'heures tout au plus que j'ai à peine vu passer.

The Thorn Birds est un de ces romans qui à l'instar d'Autant en emporte le vent sont des romances sans être eau-de-rose, avec des personnages extrêmement riches démontrant d'une grande finesse de la part de l'auteur. Mais contrairement à celui-ci qui ne quitte pas Scarlett avec un centrage de l'action exclusivement sur celle-ci, ici nous sommes plus proche de la saga familiale puisque que l'on se détache occasionnellement de notre héroïne principale pour suivre d'autre member de sa famille, et on également des aperçus des ressentis de ceux-ci, donc une perspective multiple sur l'histoire.

L'autre grande différence est aussi bien sûr que là ou Scarlett et Rhett forme un couple qui “s'ignore” du moins côté Scarlett, Maggy et Ralph forme un couple déchiré car connaissant un amour partagé impossible du fait des voeux divins de celui-ci.

Bref essayons de reprendre l'histoire du début. Qui commence avec les quatre ans de Maggy Cleary, dans la Nouvelle-Zélande ou elle a vu le jour et ou sa famille mène une vie dure du fait de leur grande pauvreté. Famille assez large composée d'un père adorant une femme dont les origines sont de bien plus haute extraction que celui-ci, et semble porter un lourd chagrin résigné. Arrive ensuite l'aîné Frank, qui adore sa petite fille et vit à couteau tiré avec son père dont il juge la tutelle étouffante. Bob, Jack, et Hughie des garçons un peu turbulents, et Stuart, plus silencieux et doux. Et enfin Maggy, seule fille de la fratrie et notre protagoniste principal.

Suite à la dépression économique suivant la première guerre mondiale, la famille voit ses ressources diminuer lus encore lorsque Paddy Cleary (le père) reçoit une offre de sa soeur plus âgée qu'il a à peine connue, qui sentant venir le vieil âge et la solitude, lui propose de venir travailler pour elle sur ses terres en Australie.

Sur place, ils sont accueillis par le prêtre local, Ralph, qui rêve alors d'une carrière ecclésiastique reluisante. Tout de suite il remarque la petite Meggy dont il deviendra le protecteur, le confident et l'ami… jusqu'à la troublante transformation de l'enfant en femme et un changement dans leur sentiment respectif.

Je n'irais pas plus loin par peur d'en dire trop.

Même si oui, la romance compose le coeur de l'intrigue, on a aussi le droit à un véritable rendu de la vie que l'on pouvait mener à l'époque sur des domaines fermiers, avec les aléas comme les sècheresses, les incendis, la guerre et la maladie, tous ne se terminant pas de la manière la plus heureuse. Car oui, ce roman, même s'il a une teinte finale un peu plus légère, m'a fait verser plus d'une larme

La condition féminine de l'époque est abordée en filigrane, avec une grande amertume de la part des divers personnages féminins tout au fil du roman. le thème principal est le conflit entre amour et ambition, souffert par de multiples personnages au fil du roman, l'ambition étant généralement choisie, condamnant les femmes (mais pas que) à l'attente et la solitude.

Que dire de plus sinon que j'ai passé un moment de lecture merveilleux, et que je le recommande vivement ?

PS: j'ai lu ce roman en anglais, je conseille un niveau plutôt solide pour s'y lancer, mais pas de difficulté majeure non plus.
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Qui ne se souvient de la série de télévision ''Les oiseaux se cachent pour mourir'' dans les années 1980 ?
Une formidable épopée dans l'outback australien de la 1ère moitié du 20e siècle. Une belle histoire d'amour impossible à cause de l'ambition et de l'entêtement d'un homme.
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The Thorn Birds - 1977
En voyant ce livre dans la boite à livres, certaines images de la série, vue dans ma jeune adolescence, me sont revenues à l'esprit (alors que parfois j'ai du mal à me rappeler un épisode vu la veille sur Netflix).
J'ai été agréablement surprise du roman car l'écriture est agréable et l'histoire est bien plus riche que l'amour contrarié entre le père Ralph et Meggie Cleary.
On suit la famille Cleary sur 3 générations avec pour toile de fond, un domaine australien Drogheda, terre rude mais combien attachante.
Du coup, j'ai revu à la suite la série des années 80 mais bon ça a pris un sacré coup de vieux, comme moi quoi!
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C'est avant tout l'histoire de la famille Cleary, une famille pauvre d'immigrés irlandais qui vit en Nouvelle-Zélande et qui voit son destin changer lorsque Mary Carson, la soeur du père de famille, souhaite se rapprocher de sa famille et leur propose de venir s'occuper et habiter son grand domaine australien : Drogheda. 

C'est alors qu'a lieu la rencontre entre Meggy, l'unique fille dans cette fratrie qui ne cesse de s'agrandir, et Ralph de Bricassart, jeune homme qui vient d'embrasser la prêtrise, très proche de Mary Carson. Ralph tombe sous le charme de cette petite poupée dans un monde d'hommes. Il l'instruit, lui apprend à monter à cheval et devient son confident. 

L'enfance de Meggy est sans cesse bouleversée : le départ à la ville de son grand frère préféré Frank, les grossesses de sa mère, les décès de son père et d'un de ses frères, etc. Meggy vit dans une famille à l'équilibre précaire et son attachement à Ralph semble lui apporter un semblant de stabilité…jusqu'à ce qu'il s'en aille à son tour ! Car Ralph est ambitieux et quand il se voit ouvrir des portes pour sa carrière ecclésiastique, il hésite, par affection pour Meggy, mais pas très longtemps… Direction Sydney puis le Vatican. 

Bien qu'ayant d'abord trouvé cette relation entre un homme d'âge mûr et une jeune fille (mais d'abord enfant !) au bord de l'acceptable et à la limite de la relation malsaine et pédophile, je me suis ensuite calmée quand j'ai analysé l'écriture de Colleen McCullough puisqu'il n'est jamais question d'attirance ni de désir d'ordre sexuel. On comprend qu'il y a une fascination de Ralph pour Meggy et que Meggy l'idéalise en temps qu'homme quand elle-même commence à devenir femme. Finalement, quand les héros sont adultes tous les deux, on oublie presque que l'histoire a commencé quand Meggy était enfant et on se laisse happer par sa vie amoureuse tourmentée. 

A travers le destin de Meggy, on découvre l'industrialisation de l'Australie, puis l'écho des guerres mondiales dans l'océan Indien. Et finalement, ce livre n'est pas que l'histoire de Meggy. On commence par suivre ses parents, Paddy et Fiona, et on finit en suivant le destin de ses enfants. Il s'agit donc bien d'une saga familiale sur plusieurs décennies !






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Lu il y a fort longtemps (au temps de mes premiers émois), je suis tombée sous le charme du Père Ralph de Bricassart (incarné plus tard à la télévision sous les traits du non moins séduisant Richard Chamberlain) mais aussi sous celui de l'écriture pleine de poésie de Colleen Mc Cullough. Je garde un souvenir ému de cette belle histoire d'amour interdite bien que ce ne soit plus du tout mon genre de lecture.
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J'étais fasciné à l'époque en 1983, quand le téléfilm "Les oiseaux se cachent pour mourir" est sorti sur les petits écrans. Alors j'ai voulu lire le roman. Pour ceux qui ne connaissent pas l'Australie où la saga familiale se passe, l'auteur qui est australienne nous fait vivre dans son pays natal où tout est si bien décrit par elle. Nous retrouvons le domaine de Drogheeda où vit Meggie avec sa famille , sa rencontre et son attrait pour Ralph, le jeune prêtre. Un grand roman d'amour.
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Enfant j'ai vu (et peut être tremblé avec ma maman!) l'adaptation télévisée. mais voilà, j'etais enfant.
C'est l'image que je me fais d'un roman Harlequin (quoique long, mais long.....) : une histoire d'amour vouée à l'echec, ponctuée de tragédies sans que j'y trouve le moindre intérêt scénaristique ni littéraire. C'est pourtant dommage il y a un bel effort d'integrer le contexte historique et social en suivant une famille typique.

L'histoire d'amour secondaire des parents de Meggie m'a plus touchée que la principale, peut être à cause du malaise que j'ai ressenti pendant toute l'enfance de Meggie et des relations qu'elle pouvait entretenir avec le prêtre: j'ai vraiment trouvé ça malsain.



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