Découvrir un nouveau tome de la série des « Enquêtes de Mma Ramotswe » me procure toujours le même plaisir : celui de retrouver des personnages qui, au fil des années, sont presque devenus des amis : Mma Ramotswe, l'enquêtrice, son mari le garagiste Mr. J.L.B. Matekoni, Mma Makutsi, la secrétaire et associée, les deux jeunes garagistes, Charlie et Fanwell, et Mma Potokwane, la directrice de l'orphelinat.
Comme lors de retrouvailles avec les amis de longue date, on échange des nouvelles…. Mma Makutsi, la secrétaire, puis associée de l'Agence, a eu un petit garçon, Itumelang. La vie à Gaborone poursuit son cours, rien ne semble vraiment changer pour nos amis dans cette partie du Botswana. Mais ce n'est pas vrai... une nouvelle énigme à résoudre est proposée à la sagacité de Mma Ramotswe et Mma Makutsi… Comment faire pour retrouver l'identité perdue d'une femme amnésique ?
Par ailleurs, Mma Makutsi, jeune maman dynamique, décide, en plus de ses activités à l'Agence, d'ouvrir un restaurant : « le café de luxe pour beaux messieurs ». Ses qualités indiscutables de secrétaire et d'associée seront-elles suffisantes pour faire démarrer cette nouvelle entreprise ?
Dans le café de luxe pour beaux messieurs,
Alexander McCall Smith va mettre plus particulièrement l'accent sur l'Afrique et ses les traditions d'entre-aide. Charlie, le jeune apprenti garagiste, doit être licencié, faute de travail au garage. Grâce à Mma Ramotswe, qui connaît ses difficulités, il retrouve une petite activité à l'Agence, comme aide détective… Mma Potokwane, qui sait pouvoir compter sur ses amis pour aider à maintenir à flot son orphelinat, n'hésite pas un seul instant à apporter le soutien de son réseau à Mma Makutsi, lorsque l'ouverture du restaurant ne se passe pas comme elle l'avait escompté….
Les enquêtes de Mma Ramotswe, telles des contes, se terminent toujours bien. L'inconnue retrouve son passé tandis que Mma Makutsi modifie l'image de son restaurant haut de gamme, et ouvre un salon de thé…. L'humanité, la chaleur de nos amis nous charme, et nous refermons le roman avec regret, et nostalgie des grands espaces du Botswana, du désert du Kalahari, de ses animaux, et de ses couleurs si particulières.