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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Récemment divorcée et privée de la garde de son fils pour un problème d'alcoolisme, Helen est une femme seule et vulnérable. Elle a 'la chance' (?) de rencontrer Ava et Swift Havilland. Elle a 50 ans, lui 60, ils sont riches, influents, leur vie est une fête perpétuelle - bien qu'Ava soit immobilisée dans un fauteuil roulant depuis un accident.
Eblouie par « ce lieu scintillant, ce couple magique », Helen est infiniment reconnaissante aux Havilland pour l'attention qu'ils lui portent, d'autant qu'elle n'a jamais connu de véritable foyer, même enfant. Elle qui fréquentait déjà peu de monde, fait encore plus le vide pour passer tout son temps libre avec ces "si bons amis" et même travailler pour eux. On comprend qu'elle se sente revivre en comptant ainsi de nouveau pour quelqu'un, tandis que son fils s'éloigne de plus en plus d'elle...

Le titre original est 'Under The Influence'.
Je ne spoile donc pas si je précise qu'il est question d'emprise psychologique. Surtout qu'on apprend dès le premier chapitre que la rupture est consommée entre Helen et Ava.
J'ai lu quelques histoires sur ce thème, récemment. On y voit que les cibles idéales sont des personnes seules, fragilisées, en cours d'affranchissement d'une autre forme de dépendance (aux parents, pour les jeunes adultes, à un 'mauvais' mari, à une addiction, etc.).
Beaucoup de subtilité dans ce thriller psychologique, Joyce Maynard n'en est pas à son coup d'essai. Mais des lourdeurs aussi : le piège semble grossier, notamment au vu de la façon dont est exploitée Estella - ça devrait alerter, non ? Et toutes ces questions intrusives, impudiques...
Les derniers chapitres me laissent dubitatives.

A faire lire aux jeunes filles/femmes qui se laissent trop facilement charmer par ce qui est beau et brillant, à l'opposé de leur environnement jugé terne et plan-plan.

« 'Mon amie'. Rien que de pouvoir qualifier ainsi Ava m'électrisait. »
Gare au court-circuit, à l'hydrocution, aux risques d'incendie, etc.
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L'éclatement d'un couple, la garde d'un enfant qui peut être refusée à l'un des parents, voilà des thèmes que l'on retrouve bien souvent dans les romans.

Avec de si bons amis, l'auteure reprend ces thèmes et accentue la vulnérabilité de son personnage principal, Hélen, qui rencontre un couple nanti, Ava et Swift, qui voit en elle une très bonne personne, mais que la perte de la garde de son fils a rendu extrêmement fragile psychologiquement, en manque d'affection et qu'ils décident de protéger et d'épauler.

Rapidement, les liens avec ses protecteurs vont devenir très forts mais au préjudice d'Hélen.

Un bon roman où j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour cette femme à qui on retire la garde de son fils mais qui se laisse posséder par cette amitié excessive et dangereuse.

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J'ai lu rapidement cette histoire d'emprise psychologique et d'amitié toxique, car Joyce Maynard connait la recette pour créer du suspense et donner envie de tourner les pages. Cependant ni l'intrigue, ni le style, ni les personnages assez manichéens ne me paraissent sortir de l'ordinaire. Je dirais que c'est un roman de gare. Je vois ici beaucoup de très bonnes critiques, ce qui me surprend un peu.
En tout cas je conseille de ne pas lire la quatrième de couverture, qui en dit trop.
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Récréatif, un peu longuet et un scénario prévisible ne laissant que peu de suspens. Les personnages m'ont paru trop caricaturaux pour que je puisse y adhérer. Une lecture facile pour faire passer le temps.
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Helen, délaissée durant son enfance par des parents incapables de lui apporter l'amour dont elle avait besoin, n'a qu'un désir dans l'existence : combler enfin cette carence affective avec un gentil mari et de beaux enfants. Hélas, le destin en décidera autrement. Elle pioche un mauvais numéro et sombre dans l'alcool, une fois son divorce prononcé. Dwight, son ex-mari en profite pour lui ravir la garde de leur fils, Ollie (Oliver), alors âgé de cinq ans. Son seul soutien demeure sa fidèle amie, Alice.

Après la rencontre avec les fortunés Swift et Ava Havilland, son quotidien va rapidement prendre une nouvelle direction. le couple l'ayant prise sous sa protection, Helen voit sa vie se colorer quelque peu. Plus de problème d'argent, elle travaille comme photographe pour la femme clouée dans son fauteuil roulant. Plus de solitude puisqu'ils l'invitent très régulièrement. Jusqu'à lui proposer leur avocat afin de récupérer la garde de son fils. Je vous en ai déjà bien trop raconté, alors je vous laisse découvrir cette nouvelle intrigue.

Joyce Maynard nous propose une analyse plutôt pertinente sur l'addiction et les relations sociales qui peuvent devenir toxiques quand trop intrusives, voire manipulatrices ...

Un joli roman qui se lit avec plaisir, pas de coup de coeur toutefois.
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Helen McCabe, 40 ans, n'a pas eu beaucoup de chance jusque-là. Des parents défaillants et odieux, un mari qui se découvre violent et contrôlant, un divorce éprouvant... Alors elle boit ! oui mais, jamais devant son fils, seulement lorsqu'il dort .. Une nuit l'enfant est malade, elle doit l'emmener à l'hôpital… et là, c'est la descente aux enfers : elle perd la garde de son fils.

Au bout du rouleau, entre deux réunions des AA, elle vivote entre différents jobs. Elle rencontre Ava cinquantenaire paraplégique qui la fascine…

J'ai eu du mal à entrer dans le livre... le début est long... le couple Havilland n'est pas du tout attachant, voire détestable de suffisance, manipulateur en diable, une morale bien élastique ! Mais Helen extrêmement fragile psychologiquement, manquant de confiance en elle, en grand manque d'affection, sans clairvoyance, tombe sous le charme et la coupe de ces gens qui se disent ses amis.

J'ai bien aimé l'exploration de l'amitié toxique manipulatrice, c'est très bien décrit. Ce couple richissime est très cliché, presque ringard (ah ! la fête d'anniversaire so kitsch !). J'ai également apprécié qu'Helen retombe sur ses pieds...
Je regrette que la fin soit si riche en annonces mais sans vraimentqu'elles soient traitées et expliquées... Je suis restée un tantinet sur ma faim.. Je ne veux pas divulgâcher..
Ce livre se lit avec plaisir, les pages se tournent avec envie. Je vais sans doute poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Joyce Maynard.
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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Si une chose m'a beaucoup plu dans ce roman, c'est le thème abordé. C'est insolite d'aborder l'amitié sous cet angle-là. Une amitié toxique commence le plus souvent dans une béatitude totale, bien dépeinte ici. Joyce Maynard écrit la relation, les éléments se superposent, notre angoisse quant à la privation de liberté de la protagoniste augmente. le style littéraire m'a semblé absent, c'est pour cela que j'ai mis trois étoiles. Au lieu d'être un roman bien écrit, ce livre a pour avantage de traiter d'un sujet important : le fond prévaut ici largement sur la forme. Je l'ai lu vite, car je voulais savoir ce qui se passerait, mais le style littéraire détaché m'a ennuyée tout du long. Légèrement déçue.
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Chronique de Scarlett sur Léa Touch Book :

J'ai connu Joyce Maynard avec Les filles de l'ouragan et je m'étais régalé de cette lecture, j'ai donc suivi cette auteur ces dernières années avec notamment les règles d'usage et j'ai à nouveau été conquise par la manière simple mais juste dont l'auteur nous raconte la vie.

Dans de si bons amis, il est question d'une femme divorcée, qui a perdu la garde de son fils par alcoolisme et qui , un peu perdue rencontre un couple très aisé et particulièrement charismatique.
Cette femme , c'est Helen , quarante ans, larguée devant le désastre que représente sa vie et particulièrement l'absence de son fils, une femme qui fut un jour l'enfant de parents totalement indifférents , ce qui explique sa propension à embellir , ajuster la réalité dans ses propos afin de se rendre un peu plus intéressante et particulièrement face au couple Havilland qu'elle rencontre au début de ce roman.

Les Havilland , c'est Ava ,cinquantenaire paraplégique , amoureuse de son mari et de ses chiens. Ava qui aime les belles choses, et se faire plaisir avec une sorte d'égoïsme et d'indifférence joyeuse aux problèmes éventuels des autres. C'est aussi Swift son mari, bon vivant avec un magnétisme presque animal. Ces deux-là sont très aisés et semblent drainer une énergie vitale qui entraine Helen dans un tourbillon de légèreté frivole qui apaise le manque terrible de son fils.

Dans ce roman , on rencontre aussi Elliot , qu'Helen rencontre sur un site spécialisé, un homme au charme suranné qui très vite s'attache énormément à la femme un peu seule et simple qu'est Helen mais qui ne fait malheureusement pas le poids face à l'aura des Havilland.

On croise aussi Ollie le fils d'Helen, Dwight son ex-mari colérique ou encore Alice une copine de galère qu'Helen abandonnera un peu après sa rencontre avec le couple de californiens.
Ce livre raconte de façon un peu manichéenne une rencontre entre de riches américains flamboyants sans beaucoup d'empathie avec une pauvre femme paumée et triste ainsi que leur influence sur Helen qui va crescendo amenant un sentiment de malaise qui s'installe progressivement au fil de la lecture.
Des riches pas sympa, une pauvre femme manipulée et franchement influençable, j'avoue que j'ai trouvé l'histoire un peu basique.

Le livre est fait de chapitres courts, la lecture est facile car l'écriture est simple et il est intéressant de cheminer durant ce roman dans la tête d'Helen.
C'est un livre qui se lit vite mais qui sincèrement n'est pas le meilleur de l'auteure.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Je dois avouer être resté un peu sur ma faim à la lecture de cet ouvrage. J'attendais une plus grande tension, une montée en puissance dans le dernier tiers qui n'est pas venue. Si l'on perçoit les ressorts de la manipulation et de la dépendance, ils restent néanmoins survolés, et l'on ne ressent pas vraiment d'empathie pour Helen, cette héroïne un peu désincarnée.
Le revirement d'attitude des Havilland est très, trop soudain. Les révélations faites sur la fin auraient pu apporter un peu de nuances, notamment chez Ava, dont le personnage aurait pu encore gagner en épaisseur à mon sens.
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Helen, jeune femme divorcée dont la garde de son fils lui a été retirée, va être prise sous l'aile des Havilland, un couple fortuné. Ils vont devenir ses « meilleurs amis », qu'elle ne cessera de ne jamais vouloir décevoir. Dans ce thriller psychologique, Joyce Maynard questionne les relations amicales et explore les relations toxiques. Elle instaure, tout au long du roman, une ambiance lourde, distille quelques indices, jusqu'au drame inévitable. Machiavélisme, trahison, et manipulation sont les clés de ce roman, simple et efficace.
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