J'ai aimé «
L'Ile au trésor » de
Stevenson, et j'apprécie les romans de voyages. Je ne suis cependant pas particulièrement attiré par les récits maritimes et c'est par simple curiosité que j'ai emprunté ce «
La course du thé » dans une boîte à livre.
La manière dont les marins vivent ensemble est restituée de manière vivante et crédible, dans une écriture très agréable à lire.
John Masefield (1878-1967) connaît le monde marin qu'il décrit, puisqu'à la fin du 19ème siècle il servit sur plusieurs voiliers. La multiplicité des termes techniques de navigation à voile qu'il emploie n'est donc pas un hasard : elle m'a légèrement agacé (ne les connaissant souvent pas) mais pourra ravir les amateurs du genre.
Bien que le dénouement soit relativement prévisible, le suspens n'est pas absent, grâce à quelques imprévus au début et au milieu du récit, et surtout aux qualités narratives de l'auteur. le fin est en revanche sans surprise, ce qui a un peu gâché l'impression d'ensemble.