Nos monstres

Rien à dire, ce roman est pas mal ficelé ; une fois commencée, l'intrigue se déroule avec fluidité et j'ai passé un moment de lecture agréable. Mais malheureusement pour moi, je ne ressors de cette lecture que moyennement convaincue, tout simplement parce que je n'ai jamais totalement cru à cette enquête, non parce que ce qui était raconté n'était pas crédible mais parce que je n'ai pas réussi à embarquer. Electrocardiogramme tristement plat.

Un violeur condamné et libéré pour bonne conduite a été assassiné. Toutes les preuves mènent à son ancienne victime, Ruth, qui avoue immédiatement. Trop facile. L'inspectrice Kim Stone se fit à son intuition et se focalise sur la psy de Ruth. Dès le départ, on sait que le Dr Alexandra Thorne, la psy, est une dangereuse sociopathe qui poursuit le sombre dessein de manipuler ses patients pour les pousser à se venger et tuer.

Excellente idée que de centrer le roman sur ce duel féminin, Stone vs Thorne, ( la pierre contre l'épine, si on traduit ), en faisant alterner les pensées de chacune et leurs plans pour coincer leur adversaire. le personnage de l'inspectrice est impeccablement campé, vraiment très intéressant, implacable dans sa quête de vérité judiciaire, carapace de dureté, abimée par un passé traumatique que la psy va tenter d'instrumentaliser pour la faire chavirer.

J'adore le duel psychologique mais il faut que les deux protagonistes soient à la hauteur l'un de l'autre , et si la psy est redoutable d'intelligence machiavélique, j'ai trouvé qu'elle était moins bien campée et caractérisée que la formidable inspectrice. Surtout, je n'ai pas compris le choix de coller une intrigue secondaire ( démasquer le complice d'un père pédophile ), sans grand intérêt d'autant que la résolution est un poil capillo-tractée car vite bazardée pour revenir sur l'intrigue principale.

Cette dernière était suffisamment forte pour se suffire à elle-même. Plutôt que de la diluer, les curseurs auraient pu être poussés beaucoup plus loin, pour plus d'intensité, plus de tension. Lorsque l'auteure, dans le dernier tiers, cible les traumatismes de Kim, là, il y en a de l'intensité et du palpitant. Pas assez à mon goût. Sans doute me fallait-il plus d'audace et un parti pris littéraire plus singulier pour totalement apprécier cette lecture, somme toute récréative et plaisante.

Lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée

Un polar qui se lit d'une traite
Le personnage principal Kim la policière est attachante
Elle a eu une enfance très particulière et une mère très spéciale
Le livre commence par l'arrestation d'un père pédophile
Puis une victime de viol tue son violeur qui vient de sortir de prison
Entre en scène la psychologue qui suivait cette victime qui est devenue tueuse
Je pensais partir vers une histoire de vengeance mais pas du tout c'est une histoire de manipulation
J'ai passé un bon moment de lecture

En positif :
Une histoire qui se suit bien, avec des personnages au caractères forts.
En négatif :
Quelques comportements un peu caricaturaux et un style un peu étrange.
Et un roman où tous les débuts de chapitres sont une occasion d'introduire une nouvelle scène avec un élément complètement externe à l'intrigue, avant bien de sûr de refaire le lien, parfois de manière pas très habile du reste.
Ce roman étant divisé en une multitudes de chapitres courts, on a droit presque à chaque fois à une demi page où on se demande de quoi parle l'auteur. Avant bien sûr que l'on finisse par comprendre le lien avec l'histoire. Mais au final, cela nuit à la fluidité de la lecture. Nous sommes dans un thriller, et il faut que le tout reste aisé à suivre et à lire.
Ajoutez à cela je trouve que l'ensemble souffre d'un problème de qualité d'écriture, ou est mal traduit…Ou les deux ? Et cela fait un roman que je n'avais pas envie de finir (mais je l'ai lu en entier quand même).
Juste deux petits exemples, page 128 :
Alexandra suit en voiture Kim notre policière… et se gare à distance pour l'observer, puis :
… Elle fait discrètement redémarrer son moteur…
Que vient faire ce « discrètement », on est à notre époque, Alexandra a une BMW dernier cri, et n'a pas une guimbarde sur laquelle il faut enfoncer l'accélérateur pour la faire démarrer. Je ne vois pas comment Alexandre peut démarrer « discrètement » sa voiture ?
Quelques lignes plus tard, elle veut faire croire à Kim qu'elles vont se croiser par hasard dans le cimetière et l'auteur écrit.
… Une rencontre fortuite st plus facile à manigancer dans le second (il s'agit du second lieu)…
Manigancer n'est pas le bon mot il me semble.
Et le problème est que c'est ainsi durant tout l'ouvrage, et c'est usant.
Et pour l'avis final :
Une lecture qui n'apporte pas grand-chose au genre et ne me laissera pas un souvenir impérissable.

J'avais eu l'opportunité de lire le 1er opus de cet auteur "le pensionnant des innocentes" et je l'avais apprécié. J'ai eu la chance de pouvoir grâce à une Masse critique Babelio et les Editions Belfond Noir de retrouver son héroïne, Kim Stone, une femme froide (sauf quand elle s'occupe de remonter des motos ou qu'elle enfourche sa Kawasaki Ninja), efficace, qui s'attache peu : son terrible passé d'enfant victime d'une mère schizophrène, la mort de son frère jumeau bien aimé, Mikey, ses errances entre différentes familles d'accueil, l'ont obligé à se blinder émotionnellement. Elle va pourtant devoir réouvrir le livre des souvenirs dans cette nouvelle enquête, sur fonds de pédophilie.
Kim va y croiser la belle Alexandra Thorne, psychiatre. Cette dernière a un jeu très particulier : elle tente de trouver un authentique psychopathe et pour cela, elle utilise finement des leviers émotionnels auprès des patients qui lui sont confiés, surtout ceux sans gros moyens financiers. Il faut dire qu'Alexandra se sent bien seule : être un psychiatre psychopathe, ce n'est pas drôle tous les jours. Sa vie va pourtant changer lorsqu'elle va croiser le lieutenant Kimberley (Kim) Stone au détours d'une enquête. Reniflant tel un chien de chasse, le passé douloureux du lieutenant, Alexandra va jouer avec elle comme un chat avec une proie, sauf que Kim a plus de répondant que ses précédentes victimes. L'image du psychiatre bien plus malade mentalement que ses patients a de beaux jours devant lui : Hannibal Lecter n'est pas bien loin.
Il faut reconnaître que les portraits des personnage de Kim comme celui de son ennemie, sont bien ficelés. le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde dans ce deuxième opus. Je ne sais pas pourquoi ce roman a été nommé "Nos monstres" : je n'en ai vu qu'un authentique intégral. le titre en VO "Evil Games" Jeux diaboliques" me plaisait mieux, car d'une certaine façon, la psychiatre va obliger Kim à faire la lumière sur son passé et le diable, Lucifer est le porteur de lumière, celui qui pose les questions qui dérange.

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir Angela Marsons.
Ne pas avoir lu le tome 1, le Pensionnat des innocentes, ne m'a pas gêné dans ma lecture, ce roman peut se lire indépendamment du premier.
Je suis une grande lectrice d'enquêtes en tous genres, polars, thrillers, du sanglant ou du subtil, policiers, détectives privés ou enquêteurs du dimanche... C'est donc avec plaisir que j'ai abordé celui-ci dont la quatrième de couverture m'avait drôlement alléchée.
Cependant, mon retour pour Nos monstres est mitigé.
J'ai été emballée par les premières pages : l'inspectrice Kim Stone a une personnalité intéressante, son équipe est sympa, ça donne envie de les suivre.
Mais mon intérêt a décliné assez rapidement. D'abord, l'aspect manipulateur/voyeur est très exploité à travers les yeux d'Alex Thorne, et je n'ai pris aucun plaisir à lire les rendez-vous avec ses patients ou même à suivre ce personnage. Au-delà du sentiment de se glisser dans la peau d'une créature extrême, odieuse, je n'ai pas apprécié la façon dont l'auteur a évoqué son point de vue. Sa façon d'être est d'ailleurs tellement transparente que l'on ne peut que s'étonner qu'elle puisse exercer en toute impunité.
Du coup, j'ai rapidement opté pour la lecture en diagonale de plus la moitié du livre, ce qui est tout de même dommage...
Quant aux autres personnages, que j'avais pourtant apprécié au début, il sont vite devenus trop caricaturaux pour moi. C'est intéressant d'avoir des profils différents dans une équipe, mais pourquoi faudrait-il qu'ils soient poussés à l'extrême de leurs particularités ? Et les méchants vachement méchants, les gentils trop trop gentils, et manipulables avec une facilité déconcertante ?
Je ferme donc ce livre, lu en diagonale pour une très grande partie, et dans le désordre (je l'avoue, je m'ennuyais un peu) avec un sentiment de déception. Il est plein de promesses, et sans doute la suite de la saga peut être très chouette, mais je ne la suivrai pas.
J'ai lu des critiques élogieuses sur ce roman et peux comprendre qu'il ait plu à certains lecteurs. Je suis pour ma part assez exigeante en terme de romans noirs et celui-ci ne m'a pas enthousiasmé.

Lorsque j'ai lu le résumé de ce roman, j'ai tout de suite été intriguée. J'ai donc été ravie de pouvoir le lire grâce aux éditions Belfond via NetGalley.

Je n'ai pas lu le pensionnat des innocentes et je ne savais pas que Nos monstres était un second tome (ce qui n'a pas été dérangeant pour ma lecture). J'ai donc découvert la protagoniste principale : l'enquêtrice Kim Stone. C'est un personnage que j'ai apprécié. Elle est froide, peu douée avec les interactions sociales, intelligente, observatrice et a un sombre passé.

Le "méchant" de l'histoire nous est révélé dès le début, ce qui m'a un peu troublée. Toutefois, j'ai vite trouvé le changement de points de vue très intéressant.
Dans cette histoire, l'autrice évoque la manipulation mentale et l'emprise psychologique. On fait face à une sociopathe prête à tout pour étudier la psyché humaine. Au fil des chapitres qui lui sont consacrés, on découvre les ficelles de cette manipulation.

L'enquête n'est pas des plus complexes mais j'ai pris du plaisir à la suivre. L'écriture est fluide et dynamique. On est vite embarqué dans cette histoire dont on veut connaître le fin mot.
Lien : https://psycheedelik-unehist..

C'est un roman policier plutôt réussi. Pourquoi plutôt ? D'abord, le démarrage est un peu poussif et j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'intrigue. Une fois cet écueil passé, le livre a atteint sa vitesse de croisière, en se concentrant sur le duel entre l'inspectrice Kim Stone et la psychologue Alexandra Thorne.
L'autre petit bémol, c'est le manque de surprise. L'intrigue est trop balisée et ne peut surprendre le lecteur. Malgré cela, ce roman coche toutes les cases et nous permet de passer un agréable moment mais il ne transcende pas le lecteur.
En résumé un roman sympathique et agréable.

Il y a peu je découvrais la plume d' #angelamarsons avec #lepensionnatdesinnocentes et j'avais adoré !

J'avais hâte de retrouver l'inspectrice Kim Stone dans une nouvelle enquête.

Un homme est poignardé en pleine rue par une jeune femme … ancienne victime de cet homme.

Très vite, le docteur Throne va être dans le collimateur de notre inspectrice.

Une psychiatre aux méthodes … discutables. Qui se rapproche plus des méthodes d'un psychopathe que d'un médecin.

Encore faut-il que Kim Stone arrive à l'attraper…

Le jeu du chat et de la souris grandeur nature.

Si le plaisir de retrouver cette flic au caractère bien trempé était là… l'enquête ne m'a pas transcendé.

Moins prenant, moins d'action, moins de pep's.

Tu l'auras compris c'est un retour plutôt mitigé.

Un 3eme tome est sorti il y a peu … et j'ai quand même hâte de le lire 😆😇

Autant j'avais bien aimé le pensionnat des innocentes, autant, pour livre j'ai été moyennement convaincu par l'histoire. C'est bien mis en scène, l'équipe de Kim est très attachante mais mais la psychiatre sociopathe n'est pas très crédible. Cela se laisse lire mais il ne sera pas dans les anales.