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4,2

sur 2045 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
♫Une femme avec une femme
L'une d'elles dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire
Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux, au ras du sol
Une femme avec une femme♫
MECANO - 1990

Contre ta nature ! Mâle ou femelle ?
Tu regardes ton nombril, te retournes la cervelle !
C'est le bleu qui t'interpelle, le doute t'assaille
Mécano...., un groupe en "bleu" de travail !

L'amour ne répond pas à la morale qu'on t'a apprise,
Dans le square les fleurs poétisent
parler te semble ridicule
tu t'élances et puis, tu recules
questions existentielles, les soucis , tes ennuis
manifestation citoyenne, petit vomi....et peut-être l'harmonie...
tu aimes les silences immobiles
alors pas de phrase inutile?
si tu n'avais pas vu cette blonde bleue aux yeux clairs
tu n'aurais jamais cru fuir les morales absurdes de ton père...
Tiens il bruine! dans le square les arbres sont couchés,
Enfin tu te sens gouine, sauvée d'un monde établi sur des préjugés...

Les sentiments pour arguments
Passionnément, paisiblement,
amour éternel, la vie d'Adèle
mélange de feu et de soleil
Source de vie, le Bleu du ciel ,
5 * Roman graphique qui vous réveille .










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Mourir d'aimer. Une femme avec une femme. Les histoires d'amour finissent mal en général. Les mots bleus.
Quelle belle et triste histoire nous donne Julie Maroh avec textes et dessins en tout point magnifique. Un hymne à la tolérance, à l'amour celui avec un grand A, à la différence. La découverte de sa sexualité, son déni puis son acceptation sans tabou par une adolescente à la sensibilité si fragile, le regard des autres (réconfortant ou cruel). Tout cela Julie Maroh le décline avec force, sensualité, retenue, délicatesse. Une flèche en plein coeur, grand merci à vous Julie.
Je lui dirais les mots bleus ceux qu'on dit avec les yeux …
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Dès la première page, on sait que Clémentine est morte. Dans la lettre posthume qu'elle adresse à Emma, son unique amour, elle lui confie ses journaux intimes et lui réaffirme sa fidélité, même outre-tombe. Dans les carnets secrets de Clémentine, Emma redécouvre la jeune adolescence qui était si mal à l'aise avec sa sensualité naissante. « Les questions des ados sont banales aux yeux des autres. Mais quand on se sent seule à pieds joints dedans, comment savoir sur lequel danser. » (p. 13) Clémentine souffrait en silence de son attirance pour cette fille aux cheveux bleus croisée un jour dans la rue. Cette fille, c'était Emma et il faudra longtemps aux deux jeunes filles pour construire une relation.

Emma est déjà étudiante alors que Clémentine est encore une lycéenne qui potasse son bac en essayant de ne pas se faire remarquer. Emma est déjà une lesbienne affirmée et elle est en couple avec Sabine, une artiste très engagée dans la cause gay. Clémentine ne fait que vivre ses premiers émois amoureux, avec un garçon en plus. Il lui est très douloureux d'accepter sa probable homosexualité et ses désirs dans tout ce qu'ils ont d'effrayant quand on vient d'un monde où les choses sont cadrées et figées. « Je suis une fille et une fille, ça sort avec des garçons. » (p. 20)

Heureusement, il y a Valentin, le seul ami qui ne repousse pas Clem quand elle s'ouvre à lui. « Clem, ce qui est horrible, c'est que des gens s'entretuent pour du pétrole ou commettent des génocides, et non pas de vouloir donner de l'amour à une personne. Et ce qui est horrible, c'est qu'on t'apprenne que c'est mal de tomber amoureuse d'elle juste parce qu'elle est du même sexe que toi. » (p. 85) Finalement, Clémentine apprend qu'on a les préjugés qu'on accepte que les autres nous lancent au visage et qu'il faut prendre garde à ne pas faire de soi-même une caricature. « Mais c'est quoi ce cliché ? La lesbienne qui joue au baby-foot avec ses potes mecs… Et puis merde, je m'amuse. Je suis bien. » (p. 119)

Évacuons sans attendre le seul bémol de ce roman graphique. Je déplore plusieurs fautes d'orthographe vraiment grossières dans ce très bel ouvrage : je préfère croire qu'elles ont été placées à dessein pour rendre crédible le journal adolescent d'une jeune fille bouleversée qui écrit au fil de la plume, en connexion directe avec ses émotions. Tout en dégradés de gris et de blanc, l'image est douce et se prête à l'évocation des souvenirs. Et les fulgurances de bleu qui traversent la page illuminent l'histoire. Oui, le bleu est une couleur chaude parce qu'ici, son pouvoir n'est pas chromatique, il est érotique, et si le dessin est explicite, il n'est jamais vulgaire ou voyeur.

Je ne sais pas pourquoi les amours homosexuelles m'émeuvent autant. Peut-être parce qu'elles demandent un supplément de force pour exister. Mais finalement, ce qui compte, ce n'est pas le sexe de la personne qu'on aime (ni son âge, sa religion, son passé, etc.), mais bien l'amour qu'on lui porte et ce qu'on est prêt à affronter pour vivre pleinement cet amour. Un immense bravo à Julie Maroh pour cette histoire si belle et si sensible. Il me tarde de découvrir le film adapté de ce roman graphique, La vie d'Adèle. Et je ne peux m'empêcher de penser au roman graphique Triangle rose de Michel Duffranne qui raconte le sort des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale : quand on voit les haines que soulèvent encore les revendications gays, je me dis qu'on est bien loin d'avoir tiré toutes les leçons du passé.
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C'est avec "Le bleu est une couleur chaude" que j'ai débuté cette nouvelle année et on peut dire qu'elle a démarré fort : premier livre et premier coup de coeur de l'année !

"Le bleu est une couleur chaude" est un livre magnifique, qui va bien au-delà d'une histoire d'amour entre deux femmes.

C'est grâce au journal intime de Clémentine que nous découvrons son histoire, de ses 15 ans à ses 30 ans. Elle évoque naturellement sa rencontre avec Emma mais nous partage bien plus : ses questionnements, ses doutes, ses angoisses, son déni également mais aussi ses acceptations : acceptation de son corps et de ses désirs, acceptation de son homosexualité, acceptation du regard et du jugement des autres, acceptation d'un amour hors du commun. Au fil des pages, nous observons Clémentine évoluer, grandir, s'accepter, en même temps que sa relation avec Emma évolue, change, s'intensifie.

C'est beau et triste tout à la fois, poignant et bouleversant. Je ne trouve pas d'autres mots...

Je me suis énormément attachée à Clémentine et Emma, d'abord lycéenne et étudiante, puis en tant que femmes actives. J'ai perçu leurs moindres émotions tout au long de ma lecture, j'ai ri avec elles, pleuré avec elles, douté avec elles. J'ai aimé les personnages qui les entourent, et notamment Valentin, le meilleur ami qu'on aimerait tous avoir.

J'ai été également conquise par les dessins, aux traits fins, où le noir et blanc fait place à des couleurs sobres dans la dernière partie du récit. Des dessins tout en finesse, minutieux et expressifs, en totale adéquation avec l'histoire et les ressentis de Clémentine.

Comme je le dis plus haut, on assiste à bien plus qu'une belle histoire d'amour. Il y est question ici et avant tout d'acceptation de soi, mais aussi d'homophobie et de tolérance, d'amitié et d'amour profonds, de l'adolescence et de ses questionnements, du regard et du jugement des autres, de perspectives d'avenir, de sexualité et de sensualité.

Julie Maroh fait preuve d'une sensibilité extrême, et ne peut que nous toucher au plus profond de nous-mêmes. Elle nous met en garde dès la première page, nous prépare au dénouement inéluctable dès le départ. Malgré cela, je n'ai pu m'empêcher de verser quelques larmes à la toute fin. Elle use de mots forts, efficaces, vrais, pour mieux nous émouvoir et nous toucher en plein coeur.

Ce roman graphique est superbe. Malgré une fin tristement belle, il n'en est pas moins lumineux de bout en bout, sans doute grâce aux sujets traités en profondeur mais tout en pudeur, tout comme les personnages et leurs sentiments.
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Cette BD m'est tombée dessus et je suis ravie de la rencontre.
Non, ce n'est pas le film qui m'y a amenée bien au contraire car je n'ai pas envie de le voir! On me l'a prêté et je l'ai dévoré avec un grand intérêt et émotion!
Comment rester insensible à cette belle histoire racontant les premiers émois adolescents d'une jeune fille qui découvre son attirance pour les filles.
Parcours jalonné de moqueries, dur combat face à l'intolérance des proches: parents et amis quand on a enfin réussi à s'accepter soi- même!
Ce livre parle d'amour avec sensibilité et érotisme mais sans crudité ni voyeurisme, avec délicatesse. C'est émouvant, triste et cruel parfois, bouleversant.
Le dessin est en osmose avec le récit, la couleur, utilisée avec parcimonie est d'autant plus signifiante.
Du grand art qui se passe de mots parfois comme nos sentiments les plus profonds. Cette BD est loin d'être une BD comme les autres...
Un bleu qui réchauffe le coeur et fait vibrer l'amoureux qui sommeille en nous!
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« Mon amour, quand tu liras ces lignes, j'aurai quitté ce monde. »

Avec une telle entrée en matière, on se dit que l'espoir ne va pas être au rendez-vous. Et pourtant.

Clémentine a 15 ans. C'est précisément le jour où elle a un rencard avec Thomas, un Terminale « super mignon » selon ses copines, qu'elle croise une singulière jeune fille aux cheveux bleus. Avec une telle couleur, c'est forcément ses cheveux qu'elle a remarqué en premier. Mais elle a aussi remarqué sa bouche aux lèvres délicatement ourlées et ses yeux aussi bleus que ses cheveux. Une impression générale, une attirance soudaine et indéfinissable qui la poursuit la nuit suivante jusque dans ses rêves, comme un délicieux mais perturbant frisson…

Mais Clémentine a envie d'être comme tout le monde. Elle va donc choisir Thomas, avant de faire machine arrière, impossible de se reconnaitre dans une relation qui n'est pas faite pour elle. Comment lui faire comprendre ? Comment faire comprendre aux autres, quand on ne comprend pas soi-même ce qui se passe en nous ? Au hasard d'une sortie dans un bar, sa route va recroiser celle d'Emma, la fille aux cheveux bleus, la fille qui va tout changer. le bonheur de se sentir aimé, la douce joie de se sentir désiré, le plaisir des corps, le plaisir des sens, l'amour, celui qu'on attendait sans trop vraiment y croire. Et bien sûr, la chute, le monde qui s'effondre, le secret dévoilé, le regard des autres à affronter, la négation de ce que l'on est…

« Je me sens perdue, seule au fond d'un gouffre. Je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression que tout ce que je fais en ce moment est contre-nature... Contre ma nature. Mais pourquoi cette vie convient aux autres et pas à moi ? »

Un tsunami de questions qui se bouscule dans la tête de Clèm', comme dans celle de ceux vivant une situation similaire. Comment faire comprendre aux autres qu'on est toujours le même alors que c'est leur regard qui est différent ? Pourquoi doit-on taire ses sentiments alors qu'on voudrait les crier à la face du monde ? Pourquoi se trouve-ton privé du simple petit bonheur de tenir la personne qu'on aime par la main dans la rue sous prétexte que la main est celle d'une personne du même sexe ? Pourquoi devrait-on se sentir coupable d'aimer ? Oui, pourquoi ?...

« On ne choisit pas de qui on va tomber amoureux et notre conception du bonheur s'impose à nous-même selon notre vécu. »

Julie Maroh signe un album intelligent, empreint d'authenticité et de sensibilité qui, au-delà du sujet qu'il traite, l'homosexualité féminine, est une émouvante, belle, vraie et tragique histoire d'amour.

Le bleu est une couleur chaude, un album aux couleurs de l‘espoir…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Chapeau bas, et bleu en l'occurrence, pour cette BD émouvante et forte sur l'amour, la différence et la construction de soi...

La relation entre Clémentine, jolie adolescente troublée, et Emma, lesbienne assumée et engagée, va bien au-delà d'un plaidoyer pour la cause gay. Avant tout, c'est une histoire d'amour, passionnée et paisible, tendre et sensuelle, belle et tragique. À ce titre, elle peut toucher tout le monde, et j'avoue qu'elle m'a plusieurs fois fait montrer les larmes aux yeux.

C'est aussi une histoire différente, et de fait en butte à l'intolérance et au rejet, de la société, des amis, des parents, ainsi qu'aux résistances internes, l'angoisse de 'ça', l'envie d'être comme tout le monde, les doutes et les disputes... Au point de générer souffrance, douleur et maladie d'amour, avec une fin tragique à la Roméo et Juliette.

Le scénario est admirablement servi par le dessin, sensible et beau, et surtout très parlant : petites touches de bleu qui illuminent des planches entières, euphorie dans le bus, larmes qui coulent, désir et plaisir évoqués sobrement, et même les jurons des parents...
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Un livre coup de poing , une histoire d'amour belle , triste , si bien décrite
La passion , le fait de ne plus penser qu'à l'être aimé , aimée dans ce cas mais quelle importance , ce livre magnifique nous prouve que l'amour c'est l'amour , c'est ce qui se passe entre deux personnes
Je suis trop bouleversée pour écrire une critique digne de ce livre , je viens de le terminer à l'instant et je suis bouleversée
Oui l'amour s'enflamme , trépasse , se brise , nous brise , nous ranime . L'amour n'est peut être pas éternel mais nous , il nous rend éternel ( p 155 )
A lire absolument , une merveille , triste mais émouvant .
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Plat du jour, un roman graphique passé presque inaperçu qui aurait certainement mérité un plus large écho susceptible de lui ouvrir, soyons fou-fou, les portes du 7e art. La vie d'Bébel qu'on l'aurait rebaptisé avec des cascades en veux-tu en voilà, tac tac badaboum, dommage...

Le Bleu est une couleur chaude visiblement difficile à porter qui peut dare-dare être assimilée à l'enfer, dixit Boisset.
Et l'enfer, c'est justement ce qui attend la toute jeune Clémentine à l'éveil de sa sexualité. Des doutes de plus en plus ancrés en revoyant cette superbe inconnue aux cheveux bleus croisée au détour d'une rue et qui hante désormais toutes ses pensées. Emma n'est encore qu'une silhouette enivrante. Elle va très rapidement constituer son univers absolu et déclencher un séisme de magnitude 12 sur l'échelle de son paisible quotidien.
Un chaos sans nom difficilement supportable pour une adolescente en pleine construction. Tout ce qu'elle croyait être n'est plus. le tourment est devenu son plus fidèle compagnon.
Peur de soi, de son« anormalité ».
Hantise du rejet de la part de parents tristement hermétiques à la situation.
Psychose galopante face aux potes et à leurs blagues aussi éthérées qu'un discours de Boutin assimilant sérieusement l'homosexualité à une mode. La baffe, avec ou sans élan ?

Tout comme le Titanic, le début annonce la fin. Les histoires d'amour finissent mal, en général...
Clem avait une dernière volonté. Emma y satisfait en se rendant chez les parents endeuillés afin d'y découvrir son journal intime et de ce fait le parcours tourmenté de celle qui fut durant de longues et belles années l'amour de sa vie.

Le trait est gracieux et hyper expressif. Les couleurs sombres totalement raccord avec la complexité du sujet. Ce récit prend littéralement aux tripes. L'auteur, et c'est sa grande force, sensibilise sans juger. Témoin privilégié d'une mort annoncée, le lecteur souffre et se réjouit au rythme d'une héroïne ballottée par l'histoire. Une réussite incontestable que cette élégante BD sans doute à même de rassurer les plus jeunes s'interrogeant de la sorte.

Si les conceptions avant-gardistes du GUD, du printemps français, de Civitas et autres joyeux drilles du même acabit trouvent en vous un écho favorable alors passez votre chemin. Pour tous les autres, ce récit est un régal des yeux d'une infinie tendresse. Intelligent, délicat et pudique, il bouleverse par sa justesse de ton et son scénario sans faille. Foncez !

http://www.youtube.com/watch?v=U0ghjVyaH2w
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Roman graphique publié par Glénat en 2010, « Le bleu est une couleur chaude » connaît depuis quelques mois un formidable succès en France suite au triomphe de son adaptation au cinéma (« La vie d'Adèle »), récompensé par la Palme d'or du Festival de Cannes en 2013.Un succès amplement mérité au vue de la qualité de l'ouvrage, tant au niveau graphique que scénaristique. Julie Maroh nous plonge l'espace d'une centaine de pages dans une histoire d'amour bouleversante entre Clémentine, adolescente attachante et un peu déboussolée, et Emma, lesbienne assumée arborant une envoûtante chevelure bleue et dont le chemin ne cesse de croiser celui de la jeune fille. Entre les deux femmes, le coup de foudre est immédiat et il en va de même pour le lecteur qui ne peut que se laisser emporter et émouvoir par le récit de cet amour passionné. Julie Maroh se consacre ici au thème délicat de l'homosexualité avec subtilité et sensualité pour nous offrir une véritable ode à l'amour et à la tolérance.

La naissance des premiers émois amoureux à l'adolescence, les nombreuses questions liées à la sexualité, l'importance et la cruauté du regard des autres..., les sujets abordés sont nombreux et variés et donnent lieu à des scènes d'une grande intensité qui nous rendent aussitôt les deux protagonistes extrêmement attachantes. Qu'il s'agisse de Clémentine ou d'Emma, toutes deux débordent de sensualité et cachent de nombreuses fêlures qui ne peuvent qu'attendrir le lecteur. La qualité du scénario et des personnages est de plus soulignée par des graphismes d'une beauté remarquable ainsi qu'une colorisation osée mais payante. La majorité des dessins sont en effet essentiellement en noir et blanc, à l'exception de cette fameuse couleur bleu qui ressort de façon surprenante tout au long de l'ouvrage et qui tour à tour intrigue, surprend ou séduit. Voilà ce que j'appelle une histoire d'amour, une belle, une vraie !

Un ouvrage bouleversant dans lequel Julie Maroh traite d'un sujet épineux avec un talent et une sensibilité remarquables. A mettre entre toutes les mains, particulièrement aujourd'hui, alors que se poursuit le débat lié à la légalisation du mariage gay, preuve navrante que beaucoup en France (et ailleurs) semblent avoir oublié la véritable signification des mots amour et tolérance. Magnifique !
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Le bleu est une couleur chaude (niveau vraiment trop super fastoche..)

Le bleu est une couleur chaude, certes. C'est d'ailleurs celle qu'..... a choisi pour ses cheveux. Mais comment s'appelle-t-elle, déjà ?

Julie
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Clémentine

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Thème : Le bleu est une couleur chaude de Jul MarohCréer un quiz sur ce livre

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