J'avoue avoir préféré «
Le styliste». Cependant, «
Ne gênez pas le bourreau» est un bon roman policier. L'intrigue est solide et bien menée. L'auteur parvient à sortir des cartes de sa manche jusqu'au dernier moment. le lecteur sait certaines choses, mais l'auteur l'a voulu ainsi. Peut-être souhaitait-elle recentrer l'attention du lecteur sur la psychologie des personnages et sur les dernières révélations qu'elle fait. le lecteur pense tout savoir, et se doutera peut-être de certaines choses ton-dites, mais il sera tout de même surpris. Malheureusement, cela ne va pas sans petits dommages. En effet, il y a des lenteurs. La deuxième partie m'a semblé très longue et lente. On comprend vite ce qui se passe, et il me semble que l'auteur en fait un peu trop. En outre, dans cette partie, on ne voit pas du tout Nastia et ses collègues, ce qui m'a un peu dépaysée, et a accentué l'effet de lenteur à mes yeux.
De plus, l'histoire de l'hypnose m'a laissée dubitative. Je comprends qu'un médecin puisse hypnotiser un patient, mais j'ai du mal à croire qu'on puisse suggérer des choses à des gens en leur parlant cinq minutes dans la rue. La romancière explique bien comment tout cela est possible. Elle le rend presque crédible. Cependant, je reste peu convaincue.
[...]
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