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Le dessin de Manara est très beau, influencé par la peinture du Caravage avec ses clairs-obscurs d'où surgissent des tâches de couleurs.
La violence qui règne à Rome en cette fin de 16ème siècle est bien restituée.
En revanche, l'Italien s'est surtout intéressé au caractère querelleur et redresseur de tort du personnage au détriment de sa démarche artistique.
On attend la suite des « aventures » de l'immense peintre après sa fuite de Rome. Quelqu'un sait-il quand la partie 2 va sortir ?
Lien : http://papivore.net/bdmanga/..
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Quelle piètre BD et pourtant le sujet est prometteur.
Milo Manara se contente de faire courir ce pauvre Michelangelo de vignette en vignette, juste pour arriver à croquer un joli cul. Accumulation d'anecdotes de peu d'intérêt, prétextes hâtifs à introduire un tableau.
Quant à la quatrième de couverture, y trouver affirmé "un autre génie italien du dessin, Milos Manara", m'a laissé stupéfaite. de tout de façon rien ne peut atteindre la splendeur de ce véritable génie qu'est le Caravage.
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J'ai 18 ans quand un prof de la Sorbonne me fait un cours de 2h sur un artiste que je ne connaissais pas : Caravage.
Coup de coeur immédiat et jamais démenti. J'ai beaucoup lu sur lui. Et même si je lis très rarement des BD, j'ai beaucoup aimé ces deux tomes de Milo Manara.
Son Caravage est fidèle à la vision historique : génie caractériel hyperactif, mais c'est surtout la façon dont Manara lui fait trouver son inspiration, romancé certes, mais très drôle.
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La vie du Caravage mis en scène par le Grand manara
L univers et les frasques du génie bien représentés dans l Italie du 17 ème siècle .
Histoire en deux parties impossible a lâcher
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Très belles planches hautes en couleur. Approche intéressante de l'époque. Ne connaissant pas beaucoup le peintre et sa vie que je savais mouvementée, je me demande si cette BD n'est pas un peu en sa faveur. Pourquoi pas . Un bel hommage au peintre et à ses chefs d'oeuvres .
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Avec Manara, pas de risque d'être déçu quant aux dessins, un sens du détail,
une finesse, et des couleurs sublimes.

L'hommage au caravage est bien rendu, même s'il reste "romancé" et comporte quelques anachronismes.
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EXTRAIT: "Ne vous fiez pas à la couverture, et à la posture du personnage féminin qui pourrait semer le doute dans votre esprit. le caravage est bel et bien une biographie, et non une version érotique librement interprétée. Caravage est un homme tellement empli par son art, que le désir terrestre en devient finalement assez secondaire, ce qui fait que si des corps dénudés apparaissent, c'est très peu dans une volonté de montrer "du cul" de la part de Manara. On reste dans un regard crédible et recherché. J'aime beaucoup ce personnage que nous donne à voir le bédéiste. J'aime le voir se perdre dans sa création, se perdre dans le monde politique et criminel qui gravite autour des peintres à cette époque. L'homme est entier, fougueux, revanchard. Haut en couleur donc."
Lien : https://chroniquesdelinvisib..
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Cette BD entre ombre et lumière, dyptique biographique sur Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit « le Caravage » (1571-1610), l'Italie du Cinquecento et les affres de la Création, se résume sur la 1ère de couverture de "La palette et l'épée" et donne d'entrée l'essence du Caravage
1.peindre
2.se battre contre les injustices sociales de son temps
3.donner à voir la vérité des sujets traités (cf La vocation de St Mathieu et le Martyr de St Mathieu sur les murs de St Louis des français)

Par le biais du médium BD, le peintre devient son propre personnage et a pour pendant féminin dans le symbolisme de la résistance contre l'arrogance de l'aristocratie
1.« la belle parricide »
2.les modèles choisies parmi les puterelles pour représenter les anges / personnages féminins de ses tableaux

Lien : https://mesmadeleines.wordpr..
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Milo Manara compte pas mal d'admirateurs parmi les adolescents adeptes des pratiques masturbatoires. Il a en effet bâti sa carrière sur son habileté à dessiner des femmes nues, sous toutes les coutures, dans des bandes-dessinées érotico-pornographiques sans cesse rééditées. Parfois Manara ajoute une pointe d'humour à son propos égrillard.. Avant M. Houellebecq, il a suggéré de façon ironique que le tourisme sexuel est la première motivation des Occidentaux qui voyagent dans les pays du tiers-monde, sous divers prétextes—l'aventure, une cause humanitaire, etc. (cf. « Giuseppe Bergman »), se moquant au passage de son ami Hugo Pratt, globe-trotteur invétéré qui avait « une femme dans chaque port ».
C'est une tâche bien différente que lui a confié Glénat, de mettre la vie du peintre et propagandiste catholique Caravage en scène, et le résultat est, il faut bien dire, un ratage complet.
Confier le soin à un auteur pornographique d'évoquer le Caravage (Michelangelo Merisi, 1571-1610) n'était pas une si mauvaise idée. le « hic », c'est que Manara ne prend aucun recul sur son sujet. On constate d'ailleurs que la manière lourde du Caravage, sa peinture pleine d'effets spéciaux spectaculaires, déteint sur le style habituellement plus leste de Manara, qui devient ici hyper-académique.
La bande-dessinée peut parfois se porter au secours de l'histoire de l'art ; elle l'a fait, modestement et efficacement avec Picasso (J. Birmant), dans une BD qui contribue à ramener le culte de la personnalité du peintre à des proportions raisonnables, en situant le génie de Picasso dans son contexte. Rien de tout ça dans l'album de Manara ; celui-ci ne fait que rajouter à la légende dorée du Caravage une touche ridicule. La couverture de l'album (ci-dessus) est révélatrice du contenu.
Des biographies plus sérieuses (notamment celle de Laurent Bolard dernièrement), ont montré que les faits recueillis sont trop peu nombreux pour dresser un portrait du peintre italien fidèle à ce qu'il fut. On ne sait pas même la raison du duel qui fit du Caravage un assassin, fuyant ses responsabilités, puis vite rattrapé par le destin et la mort. Ce que l'on sait plaide peu pour une personnalité attachante ou même intéressante. Caravage n'a ni la force créatrice d'un Géricault, ni la « noirceur » de Sade, ni l'ambition dévorante d'un Galilée, qui bénéficia de la protection du même parti d'Eglise que le Caravage).
Manara invente un Caravage à mi-chemin entre D Artagnan, Jésus-Christ et le marquis de Sade. Naturellement le Caravage défend la cause des femmes, comme beaucoup de pornographes de nos jours, à cause de leur rendement.
le cas de Caravage illustre comment certains mythes modernes sont forgés à partir de rien.
Les angles intéressants ne manquaient pourtant pas pour aborder la carrière de ce peintre. Pictural ou esthétique, par exemple ; le Caravage a été vertement critiqué, non seulement de son vivant pour avoir traité « par-dessus la jambe » les sujets qui lui avaient été commandés (au contraire d'un Tintoret ou d'un Rembrandt), mais aussi par plusieurs critiques et praticiens éminents tels que Poussin, Stendhal ou Ruskin. le Caravage a été ainsi accusé « d'inaugurer le règne de laideur en art ».
Peut-être moins ardu à mettre en images, le thème historique de la propagande catholique et de ses méthodes aurait aussi pu être abordé. La « grande peinture » jouait un rôle politico-religieux important, sous l'impulsion d'un clergé de haut rang, Si la psychologie du peintre et ses convictions intimes restent largement dans l'ombre, son implication dans ces luttes de pouvoir, avec le « trône de Pierre » en ligne de mire, est, elle, effective.
A noter que même les amateurs de pure pornographie ont été laissés pour compte, puisque dans cette BD à destination du grand public, seuls quelques jupons ont été relevés sur les croupes de jolies vicieuses, ici ou là, qui sont en quelque sorte la marque de fabrique du maître de la BD érotique, sans quoi on risquait de ne pas le reconnaître dans cet effort pour basculer du cul dans la culture.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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La vie du Caravage et le nom de Milo Manara , c'est le ravage assuré.
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Milo Manara est un auteur de bande dessinée :

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