Mille femmes blanches, tome 1 : Un train pour la gloire (BD)

"Un train pour la gloire" est le premier tome de l'adaptation en bande-dessinée de Mille Femmes Blanches, le roman de Jim Fergus que j'ai lu (et adoré) il y a un peu plus de vingt ans...
Et j'ai tout autant aimé cette adaptation qui reprend l'histoire des carnets de May Dodds, cette jeune femme enfermée à l'asile par sa famille et qui, pour regagner sa liberté, se porte volontaire pour faire partie des mille femmes blanches échangées contre mille chevaux, suivant l'accord conclu entre le président Grant et la nation Cheyenne.

Au fil des pages, nous découvrons le quotidien sordide dans un asile au XIXème siècle, où une femme pouvait se faire enfermer à la demande de sa famille si elle n'agissait pas "comme il faut". Dans ces conditions, on comprend aisément qu'une femme puisse choisir se lancer dans un voyage incertain vers l'Ouest, même si le but d'être livrée à des sauvages, puisque c'est ainsi que la plupart des américains voient les Cheyennes.

Les dessins sont excellents, tout comme le travail sur les couleurs. Ils font la part belle aux émotions avec des cadrages sur les visages ou des plans plus larges jouant sur les lumières.

J'ai passé un très bon moment, à peine terni par la perspective de devoir attendre pour pouvoir lire la suite du voyage de May Dodd et de ses compagnes.




#Millefemmesblanches #NetGalleyFrance

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Un train pour la gloire, premier tome de la série Mille femmes blanches. Petite précision : il s'agit de l'adaptation en BD du roman de Jim Fergus.
1874, Washington.
Pour fuir l'asile dans lequel elle a été internée par sa famille, May Dodd accepte de participer à un programme gouvernemental destiné à favoriser l'intégration des Indiens dans la société américaine.
Mille femmes blanches sont ainsi troquées contre des chevaux et des bisons, et envoyées en territoire indien pour fonder une famille.
May découvre un autre monde, une autre vie..
Un train pour la gloire est l'adaptation du début du roman de Jim Fergus. L'ayant apprécié, je suis ravie d'avoir lu la bande dessinée.
Je trouve l'adaptation fidèle à l'oeuvre originale.
J'ai été touchée par May, par son internement d'office par sa famille. Il est inadmissible de traiter ainsi les femmes.
Son salut va venir de ce troc : une femme contre des chevaux, des bisons. Elles vont aller en territoire indien pour fonder une famille.
May fait donc partie de ses femmes, elle ne passera pas sa vie dans un asile. Mais s'attendait t'elle vraiment à ce qui l'attend là bas ??
J'ai beaucoup aimé les dessins et la colorisation.
Les personnages sont bien campés, le scenario est fidèle et je n'ai pas du tout été déçue.
Un train pour la gloire est un premier tome captivant, que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles :)

Cette BD est le premier tome de l'adaptation du roman éponyme de Jim Fergus que je n'ai pas lu.
May Dodd a été internée, en 1873, à la demande de ses parents qui n'acceptaient pas ses choix de vie; au bout de deux ans de traitement inhumain, de viols et une tentative de fuite, on lui propose de se porter volontaire pour un programme convenu entre le chef Cheyenne Little Wolf et le président américain Grant : l'échange de 1000 femmes blanches destinées à s'unir aux Cheyennes contre 1000 chevaux sauvages pour que les Cheyennes ne s'éteignent pas et que les blancs puissent continuer à s'installer sur les terres indiennes.
Ce premier tome campe le personnage de May mais aussi des femmes qui l'accompagnent; la présentation de chacune d'elles occupe une grand partie de l'album qui se termine sur l'arrivée en terres cheyennes.
Les dessins sont magnifiques, rehaussés par de très belles couleurs qui nous rendent les paysages et les personnages très vivants. Les visages sont expressifs, on sent une recherche dans les détails comme les toilettes des femmes par exemple. J'ai cependant regretté que la graphie utilisée pour les écrits de May soit difficilement déchiffrable (je n'ai pas réussi à lire le nom de la Suisse qui est dans le train).
Bien sûr ce tome 1 n'est qu'une introduction et réussit parfaitement le pari de nous donner envie de poursuivre cette aventure avec May et toutes les femmes qui l'accompagnent.
#Millefemmesblanches #NetGalleyFrance

J'avais beaucoup aimé le roman Mille femmes blanche de Jim Fergus ainsi que la suite La Vengeance des mères, je n'ai pas encore lu les deux autres suites, mais j'étais très curieuse de découvrir l'adaptation en format bande dessinée, et puis franchement, la couverture donne vraiment envie.

Un petit rappel…

L'histoire commence en 1875, lorsqu'un accord secret est passé entre le gouvernement américain et la nation Cheyenne : en échange de mille chevaux, mille femmes blanches doivent être envoyées pour épouser des guerriers Cheyennes et ainsi favoriser l'intégration des deux peuples. Nous suivons le parcours de May Dodd, une jeune femme issue de la haute société qui, après avoir été internée contre sa volonté dans un asile par sa propre famille, choisit de participer à cet échange pour retrouver sa liberté. Embarquée dans un train pour un voyage sans retour, May rencontre d'autres femmes avec des histoires et des motivations diverses, toutes prêtes à affronter l'inconnu pour un avenir meilleur.

Ce premier tome pose les bases d'une aventure humaine intense, où chaque rencontre, chaque regard, porte en lui une forte charge émotionnelle. Brillamment scénarisée par Lylian et magnifiquement illustrée par Anaïs Bernabé, toute la force et l'émotion du récit originel ont été capturées avec brio, offrant aux lecteurs une immersion totale dans cette histoire émouvante.

On retrouve les thèmes forts de l'oeuvre d'origine, tels que la quête de liberté, l'émancipation des femmes, et le choc des cultures, nous invitant à réfléchir sur la condition féminine à une époque où les femmes avaient peu de droits et de choix.

Les dialogues sont percutants et empreints d'une grande sensibilité, révélant les personnalités complexes et attachantes des personnages.

Les illustrations sont superbes : chaque case est un tableau vivant, où les couleurs et les traits capturent parfaitement l'ambiance du récit et donne vie aux personnages, avec les expressions des visages très bien rendues.

Cette bande dessinée ne vous laissera pas indifférent. On y trouve du courage, de la résilience et la quête de liberté, avec une réflexion sur les injustices du passé et sur la capacité des êtres humains à se reconstruire malgré les épreuves.

C'est une très belle BD, à la fois par son scénario et par ses illustrations, qui mérite d'être découverte et dont Jim Fergus n'aura pas eu à rougir.

Lien : https://julitlesmots.com/202..

"Mille femmes blanches - Tome 1 : Un train pour la gloire" est une bande dessinée captivante, tirée du roman éponyme de Jim Fergus, et qui nous plonge dans une histoire à la fois émouvante et troublante. L'oeuvre de Lylian, magnifiquement illustrée par Anaïs Bernabé, nous transporte dans l'Amérique de 1874, à une époque où les tensions entre les colons blancs et les peuples autochtones sont à leur paroxysme.

Le récit suit May Dodd, une femme internée de force dans un asile pour avoir osé vivre selon ses propres termes, en union libre avec un homme contre la volonté de sa famille. Loin de se résigner à son sort, May voit une lueur d'espoir lorsqu'elle est proposée pour participer à un programme gouvernemental controversé : en échange de mille chevaux, mille femmes blanches doivent être envoyées pour épouser des hommes Cheyennes, dans une tentative de favoriser l'intégration de ce peuple dans la société américaine.

Libérée de l'enfer de l'asile, May accepte ce destin incertain et commence à consigner ses pensées dans un carnet, un témoignage poignant de sa nouvelle vie au sein de la nation Cheyenne. À travers ses yeux, le lecteur découvre une culture riche, complexe, et profondément humaine. May se retrouve plongée dans un monde radicalement différent de celui qu'elle a connu, et son périple devient non seulement un voyage physique, mais aussi intellectuel et sensoriel, où elle réévalue ses propres croyances et découvre une nouvelle forme de liberté.

Les illustrations d'Anaïs Bernabé, soutenues par les couleurs subtiles d'Hugo Poupelin, ajoutent une dimension visuelle puissante à cette histoire. Les dessins capturent la beauté des paysages américains et la dignité des peuples autochtones, tout en reflétant la tension et les émotions qui traversent le récit.