L'Enfant dessinait des chats au bord des champs infertiles péniblement travaillés par sa mère et ses frères.
Confié à un Temple, l'Enfant en dessinait d'autres dans les jardins et sur les manuscrits
Considéré comme feignant par le Grand Prêtre qui le chasse, il reçoit d'un Jeune un précieux cadeau et une étrange recommandation
Au sommet d'une montagne, sur les paravents d'un Temple abandonné, l'Enfant peint des chats de toutes tailles, couleurs et attitudes. Aussi fatigué qu'effrayé lorsque décline le jour, Kenji se réfugie dans un réduit. de mystérieux bruits secouent la nuit, et au matin, l'atmosphère est transformée. En disparaissant, les chats ont laissé un apaisant présent
Les dessins aux couleurs passées de
Frédéric Clément sont toujours aussi fascinants. Riches de détails, ils ornent les pages en trois parties. Sur celles du texte, un Kanji le résume et s'agrémente d'un élément pictural. C'est magnifique !
Ce conte célèbre l'Art et clame son utilité pour chacun, la société et au monde. Tout en rappelant qu'il est nécessaire de pouvoir rêver et de pouvoir exercer ce pourquoi on est fait