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3,31

sur 239 notes
Un tres bon livre comme toujours avec cet auteur qui maitrise son style à la perfection aucun temps mort des rebondissements bref un tres bon ouvrage qui vous ravira !
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Le souvenir de lectures plus anciennes John le Carré m'avait laissé une impression d'ennui. Ce n'est pas le cas pour ce roman mettant en scène un jeune professeur d'Oxford et sa compagne, avocate. Ils se trouvent à Antigua pour des vacances et rencontrent par hasard un homme d'affaire russe et toute son entourage haut en couleur, entre garde du corps, épouse bigote et enfants. Ce "minigarque" se confie à Perry : il veut acheter sa mise sous protection au Royaume Uni pour lui et sa famille contre des renseignements sur les filière de blanchiment d'argent. Entre match de tennis à Roland Garros et paysages suisses, une atmosphère à la Hitchcock se dégage de ce roman noir.
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Très déçue ! On m'avait conseillé cet auteur et j'ai commencé par ce livre. Je pense que j'aurais dû commencer par un autre car celui là m'a ennuyée au possible. Au début, je ne savais pas que c'était un roman d'espionnage. Je ne voyais vraiment pas où ils voilaient en venir. Mais ensuite, même en connaissant le thème, j'ai trouvé que le livre etait d'une platitude absolue. Pas de rebondissement à part à la dernière page. Je ne comprends même pas le titre. Bref, passez votre chemin et lisez un autre livre du même auteur!
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Gaelle et Peary sont deux jeunes anglais, avocate et professeur, plus ou moins fiancés qui passent "un séjour tennis" à Antigua, tranquilles jusqu'au moment où Peary joue une partie de tennis avec Dima, un blanchisseur d'argent sale russe.
A partir de cet instant le livre tourne autour des services secrets anglais qui espèrent récupérer des renseignements financiers et enrôlent le couple pour les aider.
Intrigue bien menée, de l'humour, du suspens, le narrateur de ce livre audio était excellent dans les accents et les tons de voix des différents protagonistes.
Mon premier John Lecarré, certainement pas le dernier.
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Une assez bonne intrigue qui éveille l'intérêt du lecteur dès le début mais qui s'essouffle ensuite et qui manque de rythme. La psychologie des personnages est détaillée et intéressante, notamment celle du couple d'espions amateurs, mais à force de changer de point de vue on y perd de la profondeur. Au final, la variété des personnages, des lieux de l'action et des situations imprévues font du texte un bon candidat pour une adaptation cinématographique, mais trop léger pour être un très bon polar comme La Constance du Jardinier.
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Ce livre tient, pour moi, du mystère. En effet, une fois commencé, difficile de le lâcher. Et pourtant... Si on comprend intuitivement le danger que courent Gail et Perry en servant d'intermédiaires, on ne le ressent malgré tout que très peu, voir à aucun moment. du coup, le suspense ne situe pas dans la simple survie des héros ou, comme dans un James Bond, dans la survie du monde libre face à un péril planétaire.

La structure du roman permet, dans sa première partie, le débriefing des vacances, de nous faire découvrir l'envers du décor des services secret, leur mode opératoire. Cette plongée est prolongée dans une seconde partie, plus politique, qui, à mon sens, casse peut-être un peu le rythme du livre. Enfin, la troisième partie relance l'intrigue et la porte jusqu'à son dénouement.

Celui-ci peut, toutefois, également être motif de déception. Ne vous attendez pas à avoir toutes les réponses une fois le livre achevé. La fin soulève plus de questions qu'elle n'en résout...

Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié ce livre. Comme je l'ai dit, difficile de le lâcher une fois commencé, grâce à un intrigue actuelle et réaliste ainsi qu'a des personnages fouillés et attachants.
Lien : http://arkhama.free.fr/spip...
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J'ai un soucis avec les romans de John le Carré. C'est le deuxième livre que je lis de lui cette semaine, et la même impression me poursuit : dès que je referme le livre, j'oublie aussitôt ce que j'ai lu. C'était très gênant pour la Constance du jardinier, car les personnages (surtout Tessa) étaient charismatiques. Cela l'est moins pour un traître à notre goût.
Je vous rassure, ce livre a de grandes qualités. La narration est particulièrement virtuose. L'auteur change de point de vue fréquemment, enchâsse le récit principal de retours en arrière, nous fait pénétrer à la fois dans les arcanes des services secrets, qui ont connu un coup de mou entre la fin de la guerre froide et le 11 septembre et dans ceux de la Mafia russe. le profit est roi, et de l'argent blanchi est de l'argent utile, n'est-ce pas ? J'ai beaucoup aimé les chapitres consacrés à Hector et à sa lutte contre Matlock, avec Luke en arrière-garde. J'ai reconnu certains thèmes qui apparaissaient déjà dans La Constance du jardinier, ses images obsédantes d'innocents massacrés non pas gratuitement, mais pour l'argent. J'ai aimé aussi que ses espions soient humains, dotés de problèmes qui parasitent leur métier. Hector n'a-t-il pas fait aménager son emploi du temps pour. rendre visite à son fils emprisonné deux fois par semaine ?
Malheureusement, les autres personnages ne sont pas à la hauteur. Je commencerai par le couple d'anglais. Perry est tout bonnement insupportable. Monsieur, qui a la chance d'avoir un poste à Oxford, veut enseigner à des élèves qui ont vraiment besoin de lui. Des idéalistes comme lui, j'en ai croisé sur mon chemin, et ils ne résistent pas longtemps à la réalité. Gail, sa compagne, est tout bonnement insupportable. Elle a toutes les qualités, elle a une magnifique carrière, elle aura peut-être un enfant de Perry, qui en veut entre un et six. Bref, elle pourrait me faire penser à Tuppence Beresford - l'intelligence, le panache et le brio en moins, ce qui fait beaucoup au final.

En effet, je n'arrive pas à croire une seule seconde qu'un mafieu russe surpuissant et acculé ait pu voir dans ce couple de bobo son seul espoir de changer de vie en toute impunité, de contacter les services secrets, etc,etc. Pour un peu, je dirai qu'il regarde trop la télé, ce qui paraît invraisemblable eu égard à tout ce qu'il a enduré, lui, sa femme, son meilleur ami, la mère de Natacha (et j'ai envie d'ajouter à nouveau etc, etc,....).
Parlons-en, de Natacha. Elle avait tout pour être un personnage romanesque de premier plan : sa mère a été assassinée par son mari jaloux, son père biologique l'a élevé avec sa femme légitime, elle vit un amour interdit. Sauf que cette amour n'est rien moins qu'une romance de gare, telle que je pourrai croire qu'on en écrit plus depuis cinquante ans. Quant à l'attachement de Gail à son égard, c'est louche. Parce qu'elle-même a traversé la même "épreuve" des années plus tôt. Mouais. Là non plus, je n'y crois pas une second.
Un traître à notre goût est pour moi un rendez-vous raté avec John le Carré.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Un bon roman d'espionnage de John le Carré.
M'a était offert et j'ai passé un bon moment en le lisant.
Les personnages attachants sont voués à un avenir sombre comme assez souvent dans ce genre de livre avec le Carré.
Par moment trop long sur certain passage mais ça reste correct.

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On ne peut être que déçu, quand on se souvient des meilleurs production de John le Carré. le début était poutant prometteur, avec cette athmosphère interlope dans une de ces ïles enchanteresses de la Méditérannée, paradis pour milliardaires et autre oligarches. Gail et Perry, un jeune couple d'anglais, plus british que british; elle superbe, et lui plein de flegme et de "fair play", font connaissance d'un oligarche trouble, autour d'un court de tennis. Lui, le genre expansif, et slave, âme Russe! La cinquantaine encore conquérante et sportive, malgré un début d'embonpoint. Passant du rire, aux embrassades, avant de se faire grave en quelques secondes
Une amitié se scelle, entre Perrry " le professeur", tel que le surnome sans cesse " Dima", ce Russe qui s'est fait tout seul, de façon racoleuse et vulgaire, et qui encense de façon démagogique les qualités du peuple Britannique, un monde de culture qui l'a séduit dans sa sélection du choix des institutions où sont envoyés ses enfants.
Les stéréotypes nationaux semblent se renvoyer la balle. Mais les échanges se prolongeront tout le long du livre, de façon métaphorique.
Rapidement on sent que quelque chose se joue de plus important que la victoire d'un set, entre les deux hommes. Dima cherche à se sortir d'un piège, et veut se servir de Perry pour pactiser avec l'Angleterre, se servant de lui comme émissaire.
Il est aux abois, craint pour ses jours, et veut garantir une sortie de secours, pour lui et sa tribu. Cette famille faisant penser aux membres de la famille Adams, entre l'ado superbe et paumée, et l'épouse gothique et recluse, contient elle même bien des secrets et des non dits.
C'est très intriguant dans ses cinquante dernières pages. le jeune couple se trouve embarqué dans une mission double, celle de respecter un code d'amitié et d'engagement plus ou moins chevaleresque envers cette famille, avec tous ces enfants, beaux, étranges, et hiératiques, semblant victimes d'enjeux qui les dépassent. Tous portent des histoires cruelles, propres à développer des réflexes d'assistance, étayant la demande d'aide du père.
D'autre part, les services secrets Britanniques jouent leur carte dans l'ombre, tant ce personnage aux abois est un maillon intéressant de l'économie criminelle Russe, à visée internationale.
Jadis, c'était des hommes qui passaient à l'est, ou à l'ouest. Maintenant, la trace ces captiaux criminels est beaucoup plus difficile à suivre. Même pour le lecteur.
J'avoue que je n'ai pas tenu jusqu'au bout.
Impossible de se mette en empathie quelconque avec ces héros improbables, sur une histoire peu crédible évoquant une bande dessinée de "Blake et Mortimer".
Les références plaçant souvent le comportement anglais si élégant, "so perfect:" et propre à évoquer un monde disparu, fleure sans doute chez le Carré, la nostalgie bien Britannique d'un monde aussi disparu que celui de l'union soviétique.
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Perry, professeur à Oxford, et Gail, avocate à Londres, s'offrent des vacances en amoureux sur l'île d'Antigua. Ils y font la connaissance de Dima, un Russe amateur de tennis comme eux, et de sa famille. Assez rapidement Dima se révèle être un membre important de la mafia russe, spécialiste du blanchiment d'argent sale à grande échelle. Il a une proposition à faire aux services secrets britanniques et compte sur Perry pour lui servir d'intermédiaire. Je serais bien embêtée si c'était à moi que cela arrivait. Heureusement, je ne joue pas au tennis. Plusieurs fois j'ai eu envie d'avertir Perry et Gail de fuir, vous ne voyez pas que cette affaire pue ? Il semble que si, ils le voyaient mais ils pensaient qu'ils pouvaient aider.

Dans ce roman qui se déroule en 2009 on croise -outre la mafia russe- des banques peu regardantes sur l'origine des fonds du moment que cela leur permet de renflouer leurs caisses, des politiciens et des hauts fonctionnaires corrompus et des espions en roue libre qui prennent des distances avec leur hiérarchie. Pour défendre leur pays ou pour régler des comptes personnels ? Cela n'est pas clair.

L'histoire commence un peu lentement. Ca se lit mais sans enthousiasme excessif de ma part. Dans les derniers chapitres les choses s'accélèrent, je suis enfin ferrée et je me demande comment cela va se terminer même si je me doute que la morale et la justice n'en sortiront pas particulièrement grandies.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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