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3,31

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En vacances dans les Caraïbes, Gaïl et Perry font une partie de tennis, quand le talent de ce dernier est repéré . Il est invité par Dima, à échanger quelques balles . Celui-ci, et sa famille se font de plus en plus collants et invitent le couple à une soirée . Bien malgré eux, Gaïl et Perry vont se retrouver embringués dans quelque chose qu'ils n'avaient pas prévus . Dima est un haut représentant de la mafia Russe .Contactés par les Services Secrets Anglais , le couple va devoir collaborer .

Bon, raconté comme ça , ça a l'air bourré d'action, de suspens ... ? Bof, bof !J'ai lu mieux .
Lorsque j'étais ado , j'ai lu énormément de romans d'espionnage , j'aimais l'action, le suspens et la sensation de comprendre le monde , celui dont " ♫ on nous cache tout, on nous dit rien ♫".
Récemment j'ai vu l'excellent film "La taupe" adapté d'un roman de le Carre , et j'ai eu envie de me replonger dans un de ses livres . Soit , c'est moi qui ai changé (genre plus blasée ...) , soit ce roman est vraiment plat . J 'ai trouvé ça très gentillet comme histoire d'espionnage . Aucun suspens, pas d'intrigues compliquées, une psychologie des personnages des plus sommaire ... Rien de "bouleversifiant ". "Un traitre" , un chouïa insipide comme goût pour moi ...mais d'autres palais apprécieront ...
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Et l'émotion, bordel !

- « Mon cher éditeur, satisfecit vous me donnerez, n'est-il pas ? J'ai calibré ça à 125.000 signes, comme convenu !
- Ca parle de quoi, cette fois ?
- Un anglais moyen, prof grande école, qui vit avec une avocate du privé…
- Bien, ça, le mélange de genres.
- N'est-il pas ? Ils décident de partir en vacances…
- Pas en Grèce, j'espère !
- Non, non, rassurez-vous. Dans les Caraïbes. Un peu chez nous, quoi. Alors là, ils rencontrent un colosse bizarre et mort de trouille qu'est dans la mafia… Mais là j'innove, car le type est russe. C'est de la mafia russe.
- Ok. Vous avez mis de l'espionnage, j'espère ?
- Ah rassurez-vous, cher éditeur, j'ai concocté le mélange adapté ! Une histoire d'espionnage, évidemment, mais avec du fric en jeu et du fric russe. Un zeste d'enquête, pas trop compliquée l'enquête pour que le lecteur lambda ne s'y perde pas, mais de la complexité financière pour qu'il respecte le travail fourni quand même. Sans oublier les problèmes de couple des deux tourtereaux de l'aventure. Chacun devrait pouvoir y trouver son compte.

Cher John le Carré, rassurez-vous dito, chacun y trouvera son compte. Vous savez que vous écrivez bien ? Je l'atteste en français : Isabelle Perrin, votre traductrice, a fait un travail plus qu'honnête. Langue claire, fluide, rien à dire de ce côté-là. Ca se laisse boire comme l'assurait feu mon grand-père en avalant un Beaujolais. Certes, il devenait nettement plus lyrique en dégustant un Châteauneuf du Pape, mais il ne méprisait pas le Beaujolais : il le tenait à la place qui est la sienne, voilà tout.
C'est le second ouvrage né de votre plume que j'absorbe. Enfin, plus exactement, celui-ci est le premier, car je n'ai pas eu le courage de terminer votre ‘maison Russie ‘. Comme le Beaujolais se laisse boire, votre bouquin se laisse lire, ce n'est pas mauvais, ça coule. Mais ça ne transcende pas, ça non. L'émotion ? Absente. L'humour ? A la british peut-être, mais d'un genre qui ne ferait pas fureur pour emballer une nana, en Gaule en tous cas. Mystère ? Là, je reconnais, le mystère est bien là, et correctement construit.

Mais l'important, le plus important ma bonne Dame, c'est que ça se vendra certainement. C'est fait pour ça. Surtout. Osons même l'exactement ! Bling bling, c'est démodé, alors Cling cling, chez l'éditeur. Un polar à notre goût. Un qui rapporte. Pendant ce temps là, y'a sans doute un Proust qui se flingue, mais c'est pas grave.
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Perry et Gail forment un couple de trentenaires anglais en vacances dans les Caraïbes. Séjournant dans un complexe spécialisé dans le tennis, ils en profitent pour améliorer leur technique et acceptent de disputer une partie avec Dima, un russe richissime. Et les ennuis vont commencer ! Car ce Dima n'est pas n'importe qui ! N°1 du blanchissement d'argent en Russie, il a jeté son dévolu sur le jeune couple et ne le lâche plus d'une semelle.

Par leur intermédiaire, il propose un marché au gouvernement anglais : il accepte de fournir des informations sur les trafics de la mafia russe si on lui octroie une résidence permanente en Angleterre ainsi qu'à sa famille, qu'il croit en danger. Et voila Perry, professeur de littérature anglaise qui n'a rien d'un super héros, embarqué dans une folle histoire d'espionnage ! Et dire que lui et Gail voulaient juste se reposer quelques jours et faire le point avant de commencer une nouvelle vie…

Un traitre à notre gout est le premier véritable roman d'espionnage que je lis. Et j'ai été assez déçue. Là où j'attendais de l'action (des explosions, des courses-poursuites…), je n'ai lu que des bavardages ! le lecteur vit les évènements à distance, à travers les discours des uns et des autres mais, à aucun moment, je n'ai ressenti l'urgence de la situation, la peur des protagonistes ou leur nervosité. Bref, je me suis ennuyée.

Pourtant, c'était bien parti (jugez-en vous-même en lisant le premier chapitre). L'auteur nous fait voyager de Moscou à Londres, en passant par Bombay et Berne. Il nous plonge dans le monde du crime organisé et des magouilles financières en tout genre avec une intrigue bien menée. le roman est bien documenté et montre toute la complexité des structures mafieuses. Tout au long du livre, on se demande pourquoi
Perry a été choisi pour recueillir les confidences de Dima et où tout cela va le mener.

Malheureusement, j'ai trouvé que les personnages de Perry et Gail manquaient de caractère. Ils suivent et se laissent faire sans rien dire, là où n'importe qui se serait énervé, réclamant qu'on le laisse passer ses vacances en paix !
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Ce que j'ai aimé : le début. On recontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bonmbardés de questions sur évènements passés ; des flash-backs nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent.

Le hic (pour moi) est que ces flash-backs durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages.

La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran".

Un bon moment de lecture et d'immertion dans la mafia russe.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Malgré un début intéressant, je dois dire qu'il s'agit d'un des romans les plus faibles de John le Carré. Cela est d'autant plus dommage que le thème est présent et le travail de documentation aussi. Mais l'auteur se perd dans sa construction au point que je serai porté à penser qu''un nègre a tenté d'imiter le style de le Carré et s'y est perdu.

Un John le Carré en pleine forme, plume en main, aurait sous couvert d'un thriller haletant, dénoncé de la City à Bogota, de New-York à Moscou, ces milliards de l'économie illégale recyclés dans l'économie dite légale.

Ne sont-elles pas semblables et ne reposent-elles pas en fait sur les mêmes commerces : ceux de l'esclavage, de la drogue et des armes ?
Dommage, saluons tout de même en Hector l'image de John le Carré, ce vieux combattant luttant encore pour l'Empire Britannique abandonné par ses élites vendues au pouvoir et à l'argent.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Assez déçu par ce livre dont j'avais pourtant entendu de très bonnes choses.
Pour un thriller d'espionnage, je l'ai trouvé peu haletant !
Reste des beaux passages tennistiques.
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Deuxième tentative de lecture de ce roman d'espionnage pour moi après une toute première avortée il y a déjà quelques années aux alentours de la page 100.

Le ressenti est de nouveau le même dans le premier quart du livre : le début est très lent et ne se lit pas avec fluidité. Les changements constants entre les temps du passé et du présent, parfois au sein d'une même phrase, m'ont dérangé, m'obligeant à plusieurs reprises à relire certains passages du texte pour en saisir le sens.

Après un petit temps d'adaptation au style de l'auteur, la lecture prend (enfin) du relief. Je regrette néanmoins que les personnages ne soient pas tous très charismatiques : il leur manque une certaine dimension émotionnelle pour qu'on puisse s'attacher à eux.

La fin, abrupte et qui arrive de manière assez soudaine, n'apporte pas de réponse et laisse plutôt avec encore plus de questions en suspens ... mais, après tout, cela me va bien pour un thriller qui se veut d'espionnage et ce qui était ma première (et dernière, je pense) lecture de John le Carré.
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Le moins que l'on puisse dire est que la lecture de ce livre fut laborieuse. Cela partait pas mal avec le couple d'amoureux en vacances sur une île et une chouette partie de tennis, puis, au fil des pages, cela s'enlise dans une intrigue sans grand intérêt, avec des relations un peu bizarres entre les personnages, et surtout les états d'âmes des uns et des autres, des uns envers les autres... Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris... Je me suis forcé pour finir le livre. Et à la fin, tout ça pour ça... ! Je ne sais pas si tous les ouvrages de l'auteur sont dans ce style, mais ça ne donne pas envie de les découvrir !
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Pas vraiment réussi à m'accrocher à ce roman d'espionnage; je ne sais pourquoi: d'habitude j'aime bien le Carré
Lien : http://cafelitterairedelambe..
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Franchement décevant pour un le Carré. L'espionnage sauce mafia russe et blanchiment d'argent dans des paradis fiscaux ne vaut pas la Grande Époque..

L'histoire peine à trouver son rythme de croisière et se noie en méandres qui n'apportent pas grand chose si ce n'est de complexifier la lecture en requérant une concentration empêchant de se laisser embarquer.

Quand enfin l'histoire décolle, on a la désagréable sensation de pouvoir prédire chaque prochain retournement, sauf peut-être la chute qui est effectivement raide, nous ne pas dire frustrante.

Tout ça pour ça !
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