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128 pages
Cartea Romaneasca (01/01/1993)
4/5   1 notes
Résumé :
Une femme qui dort est un recueil de poèmes dont la couverture a été réalisée, d'après une sculpture de Constantin Brancusi, par Mircea Dumitrescu.

La première et la quatrième de couverture sont identiques.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après cette lecture je donne entière raison à Nicolae Manolescu qui écrit dans son Istoria critică a literaturii române (p. 1063) au sujet du poète (ce « lion captif », p. 43) : « [sa] production lyrique des dernières années baigne entièrement dans cet adorable équivoque stylistique (« fantaisie baudelairienne charnelle qui dévie irrévocablement vers le ton de scherzo érotique » et « mélange de registres ») où elle trouve, après avoir siroté longuement l'air des autres, son terreau de parfaite originalité ».

J'ajouterais que Dieu et la foi ne sont pas absents de ce recueil où l'amour et une sorte de religion, ou en tout cas une transcendance mystique. Même Dieu succombe au charme de la femme, comme dans le poème pp. 26-27 intitulé « Tat twam asi » (du Sanskrit: तत् त्वम् असि ou तत्त्वमसि ; il s'agit d'un mantra sanskrit de la tradition Advaita, généralement traduit par « Je suis cela » ou « Tu es cela »).

C'est le poème de la fin qui donne son titre au recueil. Des déclarations d'amour donc : à la femme qui est priée d'accueillir le poète dans ses bras, à la nature (le printemps, les étoiles, la mer bleue) au Christ (« Laudatur Jesus Christus », pp. 55-56), à la vie qui n'est (pas ?) que souffrance, à la couleur bleue (d'ailleurs le poème p. 46 comporte un titre français « le soleil bleu »).

J'ai beaucoup aimé ! Je reviendrai relire certains poèmes peut-être.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une raison de survie

Mes poèmes demeureront
brillants sur tes doigts
comme des perles de nacre
une manière de prévenir le temps

qu’il ne saurait pas tout détruire
car je suis mandaté
à garder tes doigts

qui cherchent dans le sommeil mon corps
perdu entre les étoiles

*

[Un motiv de supraviețuire

Poemele mele vor rămâne
strălucind pe degetele tale
ca niște bobițe de mărgăritar
un fel de a preveni timpul

că el nu poate distruge tot
că eu sînt pus aici
să păstrez degetele tale

care îmi caută în somn trupul
pierdut printre stele]

(p. 37)
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