Les aveuglées

Je remercie énormément Vanessa Lagarde pour l'envoi, en service presse, de son roman Les Aveuglées.
Nous suivons deux femmes, deux mères, deux vies brisées qui se croisent et s'embrasent…
La vie de Cécile a basculé quinze ans auparavant, quand sa fille de trois ans, Célia, a disparu. Après ce drame jamais élucidé, la mère s'est installée dans le village où elle a perdue la trace de son enfant et elle y mène une vie sans joie.
Alice, la fille d'Annabelle, s'est suicidée à l'adolescence. Depuis, sa mère parcourt inlassablement les lieux qu'avait fréquentés sa fille dans l'espoir de faire revivre des souvenirs de la disparue. Annabelle et Cécile se rencontrent et sympathisent.
Mais... Leur relation devient malsaine, chacune cherchant à manipuler l'autre pour apaiser ses propres souffrances.
Les Aveuglées est un roman que j'ai lu d'une traite toutefois, je vous avoue que mon avis est mitigé.
J'ai rapidement compris où l'autrice allait m'emmener et j'avais deviné presque instantanément certains éléments. Cela me paraissait logique. Je n'ai pas été déçu pour autant car il y a des surprises notamment sur les dernières pages. Je ne voyais pas la fin ainsi, c'est intéressant.
J'ai lu ce roman de manière détaché car je n'ai pas réussi à m'attacher à Cécile, qui a perdue sa fille lors d'un feu d'artifice. Elle a lâché sa main le temps de s'occuper du bébé et Célia a définitivement disparue aux yeux de tous. C'est cruel, poignant et pourtant je n'ai pas réussi à être touché.
Quand à Annabelle, elle est elle-même très détachée alors que sa fille s'est suicidée ! Son idée de faire un périple sur les traces des moments heureux est logique, toutefois elle annonce la mort de sa fille d'une telle façon que ça mis mal à l'aise. Leur relation, la manière dont elle a eu de surprotéger Alice sont malaisants. J'ai eu l'impression d'être de trop et je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à cette femme.
Et puis, je trouve que ça va trop vite. Cécile et Annabelle se rencontrent, parlent quelques heures et se considèrent comme amies. Elles vont se voir le soir même, pour remuer le passé.. C'est trop rapide à mon goût, même si parfois dans la vie les choses se passent ainsi, comme une évidence. Mais là, je dois avouer que je n'y ai pas vraiment cru.
J'ai suivi leurs aventures avec méfiance, me demandant ce qui allait sortir de tout ça. Et je ne sais pas trop quoi en penser au final.
L'écriture est un peu froide, il est vraiment difficile de s'attacher à tout ce petit monde.
Mais je ne regrette pas pour autant ma lecture car ces deux femmes m'ont marqués. Je ne les oublierais pas tout de suite vu leur comportement, leur façon d'être, leur détachement...
Les aveuglées est un roman qui ne m'a pas laissé indifférente malgré un avis mitigé.
Je lui donne trois étoiles, à vous de voir si vous souhaitez vous laisser tenter par la lecture :)

C'est un roman sur lequel j'ai beaucoup de mal à donner une note. Beaucoup de choses m'ont plu dans ce roman. En premier lieu, l'écriture fluide, descriptive, précise qui va mettre en place le décor et les personnages de façon progressive. J'ai aimé aussi l'attention portée aux personnages secondaires qui prennent chair sous nos yeux et ne sont pas de simples faire valoir.
Les événements subis par ces deux femmes à l'époque du feu d'artifice sont aussi très bien décrits, on comprend très bien les réactions des deux femmes. J'ai beaucoup aimé Cécile, au moins jusqu'à la rencontre avec Annabelle. Nul ne sait comment on réagirait dans ces circonstances et son attitude est tout à fait compréhensible. Et j'ai trouvé très touchant sa persévérance à fabriquer ses Pâquerettes en tissu. J'ai aussi compris sa frustration à n'avoir quasiment rien vécu avec sa fille et gardé que des souvenirs d'une fillette de trois ans.
Toute cette mise en place, cette découverte par étapes de l'histoire est menée de main de maître. L'ambiance du village et les réactions des différents commerçants, à l'époque et encore aujourd'hui, sont finement analysées.
L'arrivée d'Annabelle est le point de rupture. Rupture dans la vie un peu figée de ce village, rupture dans mon adhésion au livre. Elle va déclencher une série d'évènements qui vont aller vite, trop vite pour moi. J'ai eu plus de mal à la comprendre, et de plus en plus au fur et à mesure que le livre progressait, avec le final en point d'orgue. J'ai eu du mal à comprendre qu'en moins d'une après-midi, Cécile si secrète ait pu se laisser convaincre ainsi, j'aurai préféré quelque chose de plus progressif.
Je ne regrette cependant absolument pas cette lecture, j'ai apprécié l'écriture et le talent de l'auteur pour créer une atmosphère et un décor. Je la remercie chaleureusement d'avoir partagé son livre avec moi et j'aimerai continuer à la lire.

Après avoir lu le résumé et observé la couverture, j'ai accepté de lire le roman de Vanessa Lagarde via SimplementPro.

Je dois bien avouer que je n'ai pas réussi à m'imprégner de l'histoire. C'est comme si j'étais restée en face d'une vitrine qui m'attirait, mais sans pouvoir y entrer et c'est assez frustrant.

Je m'explique. Il y a beaucoup de description de lieux ce qui permet de mieux appréhender l'histoire et de l'ambiance, mais parfois c'est un peu trop poussé, car par moment elle n'était pas nécessaire et alourdissait celle-ci. Concernant les personnages. Au fur et à mesure que j'avançais, certains d'entre eux avaient l'air importants ou prenait un semblant d'importance, mais en réalité se trouvait être secondaire sans vraiment de rôle à jouer. Par contre, les 2 protagonistes au centre de ce roman (Cécile et Annabelle) ont eu droit à une description juste, mais un peu effacée pour Cécile. Annabelle avait plus de consistance, plus de relief, plus de vie. Mais il y a le mari de Cécile qui est apparu et je me disais qu'il allait y avoir du mouvement. Je m'attendais à ce qu'il tienne un rôle pas spécialement de premier rang, mais un peu plus important. Je me demande même pourquoi il était là. Je n'ai pas compris.

Mais ce que j'ai trouvé dommage, c'est qu'il y avait un manque de cohérence dans cette rencontre dont les relations sont effectivement malsaines. 2 mamans qui ont perdu leur enfant de façon différente et qui pourtant se rejoignent et retrouvent face à face. Ça promettait d'être explosif et j'ai été intriguée par cette relation. Leur histoire respective est très bien racontée, mise en place. On comprend mieux leurs histoires et la raison de cette « rencontre ». Mais elle m'est apparue comme « incohérente » malgré tout, car tout est allé trop vite. Je n'ai pas compris leur évolution et la fin m'a laissé pantoise, car d'après moi ne pouvait pas être « du domaine du possible ». Je sais parfaitement que ce n'est qu'une fiction, mais rien à faire je n'ai pas adhéré au roman. J'ai rencontré beaucoup de difficultés par moment.

En résumé, il vaudrait mieux que vous lisiez ce roman pour vous en faire une idée plus personnelle, car mon avis n'engage que moi et comme on dit « tous les goûts sont dans la nature ». Je suis malgré tout persuadée qu'il trouvera son public. N'hésitez pas à me dire ce que vous avez ressenti.

C'est un roman psychologique qui parle de deux mères qui ont perdus leurs filles.
L'histoire est triste et touchante, j'ai eu de la peine pour ses mères et pour leurs familles, elle traite le deuil, la peur, la tristesse, l'incertitude et l'espoir.
C'est un livre complexe qui nous fait réfléchir aux sentiments que nous pourrions éprouvés, la détresse et le choc que ses familles ont vécu.
L'histoire est intrigante et pleine de rebondissements, la fin ma laissé perplexe parce que je ne comprends pas forcément l'habitude de ces deux mères, probablement parce que je n'ai moi-même jamais connus leurs sentiments.
Cependant c'est un ouvrage qui se lit d'une traite, l'écriture de l'autrice est simple, souple, agréable et facile à lire.
Donc laissez - vos aller dans ce roman remplit de secrets.
Merci à Vanessa pour la confiance qu'elle m'accorde.

Les Aveuglées est un roman qui se dévore : le style, fluide, souple et poétique, nous brosse un décor très ancré dans lequel des personnages incarnés nous fascine d'entrée de jeux. Est-ce cette narration ciselée et intimiste, cette attraction humaine pour les faits divers ou le talent de l'auteure à nous faire glisser sur la pente du suspens qui monte crescendo ? Je ne saurai le dire, mais j'ai lu comme en apnée, d'autant plus ensorcelée par la subtilité de la langue et de la psychologie de ces deux mères, qui laisse le lecteur découvrir l'horreur sans artifice, sans mise en scène sordide, mais au contraire dans toute la complexité de l'âme humaine. Une vraie claque littéraire comme je n'en avais pas prise depuis longtemps. A lire une première fois, puis une deuxième, pour se délecter à nouveau des indices subtile qu'on aurait pu voir..."