Pourquoi le terme de dinosaure a t-il une connotation péjorative ?
En quelques pages, l'auteur nous démontre notre absurdité et que l'étude de notre passé éclaire notre futur, afin de tirer des leçons pour notre présent. Dès l'introduction, me voilà ferré...
Plus que les dinosaures, Kenneth Lavocara nous conte avec humour, pédagogie et vulgarisation l'histoire de la paléontologie. Qui est une discipline très récente alors que certains fossiles ont des millions d'années. Il répond aussi à la question de comment notre environnement influe notre façon de voir : la théorie de la terre jeune ne pouvait cohabiter avec l'existence de fossiles. Donc pas de fossiles, mais des cailloux. Et si fossile, la terre est beaucoup plus vieille. CQFD
La paléontologie est une histoire imbriquée - sans géologie pas de paléontologie ! - dont le livre nous raconte l'évolution avec deux Charles qui ont changé la vision du monde, littéralement : Lyell et Darwin pour la biologie.
Des cailloux, encore des cailloux. Ça m'énerve les cailloux !!!
Un livre qui se lit comme une friandise et l'image du dinosaure nous permet d'avoir un panorama des découvertes scientifiques au fil du temps. Pas chiant pour un sou, c'était ma plus grande crainte, je sors de cette lecture ravi et avec un peu plus d'espérances sur l'humanité. C'est rempli d'anecdotes, comme celle ci qui me reste en mémoire plusieurs mois après lecture : l'auteur invite une archéologue sur un site de fouille pour lui montrer le travail de paléontologue. La collègue ne voit que des cailloux, ce qui fait bien rire Kenneth, d'autant plus lorsqu'elle ramasse un "fossile" qui n'est en fait... qu'un caillou. Et là la collègue de rire: il s'agit en fait d'un morceau de hache ! On voit ce que l'on a appris à voir.
Ce livre donne surtout une réponse à une question que tout être vivant a dû se poser un jour : que faire si un T-Rex veut faire de vous son repas ? Je vous laisse réfléchir, je mets la réponse en fin de billet.
Seul bémol, je trouve qu'il manque une iconographie car n'étant pas paléontologue, j'ai dû de nombreuses fois aller voir sur internet les oeuvres dont parlait le livre.
Un immense merci à
Alice Gallori, la traductrice, qui m'a envoyé un exemplaire, dédicacé qui plus est. J'aimerai bien vous toucher un mot sur son travail, mais je n'ai pas fait de lecture comparée VO/VF (de toute manière, vu mon niveau d'anglais...). le seul truc que je puis dire : ça se lit tout seul, donc...