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sur 681 notes
🧑‍🎓 Babel apparaît d'abord comme une fiction innocente et agréable, qui se déroule en Angleterre dans les années 1830. Ce qui n'est pas sans rappeler Harry Potter ou Oliver Twist pourrait le rester ; ce sont les aventures d'un jeune protagoniste, pauvre, seul, et ségrégué par la société, qui intègre une école prestigieuse type 𝐝𝐚𝐫𝐤 𝐚𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐢𝐚. La plume au passé simple est 𝐚𝐜𝐜𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐞, entre traits d'esprit et procédés de style d'une auteure qu'on devine brillante.

🧐 Babel est d'abord un texte novateur, car 𝐞́𝐫𝐮𝐝𝐢𝐭 et ouvert. Il pose des questions et se répond à lui-même avec les 𝐧𝐨𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐛𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐠𝐞, entre références culturelles, notions linguistiques et données historiques. R.F. Kuang s'est beaucoup renseignée pour alimenter sa thèse, et son livre pourrait presque être lu comme un manuel d'histoire. Roman élaboré, on aimerait être un étudiant de Babel et étudier la magie de la traduction - que signifie 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐮𝐢𝐫𝐞 ? Traduire, est-ce forcément trahir ?

📢 Mais Babel est aussi un roman qui cherche la criante vérité d'un monde 𝐜𝐫𝐮𝐞𝐥, dans la 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 des 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 et des 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐮𝐞𝐬, et les interférences qu'engendrent leurs traductions. C'est un roman tranchant et foncièrement actuel, qui 𝐝𝐞́𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞 férocement le racisme, la xénophobie, la misogynie et le 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞. C'est un texte brillant qui prend une tonalité et une ampleur 𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 quand le savoir se mêle à des questions politiques.

💭 Utiliser l'imaginaire pour faire émerger une réalité prégnante du monde, a toujours été le meilleur objectif que l'on puisse servir, et Babel le réussit. Un roman à lire, donc, pour comprendre le rapport aux langues, et l'histoire d'un monde qui tire son 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 du 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫, et de la tendance profonde des hommes à vouloir dominer un autre fondamentalement inférieur (supposément).
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Une Ode à l'amour des langues. En tant qu'étudiante en langues je comprends la fascination de l'étymologie ou encore la richesse des langues "oubliées" telles que le latin et le grec.

En démarrant cette lecture, j'avais peur de m'ennuyer au vu du nombre de pages et je voyais passer des commentaires autant positifs que négatifs. Pourtant, la plume de l'autrice (et donc à fortiori du traducteur) m'a conquise. Les longues divagations sur un mot attise ma curiosité et je me tarde de vérifier leur véracité...

Outre l'aspect langue/traduction, la narration est fluide et on embarque facilement aux côtés de ce jeune homme. Certes le texte est fortement engagé en écho autant avec l'époque victorienne qu'aujourd'hui, mais je ne trouve pas cela dérangeant. Malgré le fait qu'on a l'impression que les "blancs" sont tous mauvais ce qui serait renverser un peu trop aisément le traditionnel manichéisme...

Au niveau du rythme, je n'ai pas senti les pages tourner. Les actions et les secrets s'enchaînent de manière logique et la cadence de lecture est maîtrisée.
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J'avoue, je l'ai acheté parce que c'est un De Saxus, et que le travail éditorial est vraiment magnifique. Je n'ai même pas lu le résumé, et je n'ai pas suivi la vibe booktock anglophone. J'aime choisir mes lectures, parfois au hasard.

Je suis heureuse d'être tombée sur un roman fantasy plutôt new-adult, que young-adult (lire cela à 15 ans, ça m'aurait extrêmement ennuyé).

L'histoire met vraiment du temps à se mettre en place, beaucoup de détails, beaucoup de cours d'étymologie, des annotations en bas de page à n'en plus finir qui m'ont fait ressentir tout le poids que Ramy, Robin, Letty et Betty avaient sur les épaules en tant qu'étudiants. C'était lourd, un peu oppressant, j'étais fatiguée pour eux !

Ensuite, sur la deuxième partie du roman, on comprend les enjeux de leurs études, ce que la société attend vraiment d'eux. Nos personnages grandissent et agissent.

Et puis, la troisième partie. Je ne m'attendais pas à cela. Ces jeunes gens pleins d'idéaux, voulant changer le monde. Où est le mal ? Où est le bien ? La violence est-elle nécessaire ? Certains petits détails que l'on voyaient sans importance au début du roman nous reviennent en pleine face.

Cette lecture ne m'a pas laissé indemne, elle m'a touché, et m'a appris aussi beaucoup de chose.

Le petit bemol : l'autrice nous rabâche que la traduction, c'est le mal incarné, c'est un acte de trahison... et moi je le lis en français. Aïe, ça pique.
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En ce moment, je suis dans ma période Dark Academia, un genre que j'ai découvert avec le Maître des Illusions de Donna Tartt, un roman que j'ai adoré. Il était donc évident que je voulais découvrir le livre qui se voulait comme « une réponse » à l'oeuvre fondatrice du genre sortie trente ans plus tôt. Babel coche toutes les cases du genre : cadre universitaire, récit se déroulant dans le passé, réflexions philosophiques, société secrète, meurtre… Se rajoute à cela un système de magie original et le tour est joué.

Mais la force de Babel ne repose pas là. le roman parvient à renouveler le genre en introduisant un angle nouveau. Les études, ici celles des langues, sont un prétexte pour interroger notre passé et notre monde. Plus qu'une réflexion sur la littérature, R.F Kuang aborde des sujets que je n'avais encore jamais vu traité dans le genre de la Dark Academia : le racisme et les conséquences de la colonisation.

Déjà, par le système de magie qui repose sur la traduction. En gravant sur un lingot d'argent un mot dans une langue, ainsi que sa traduction dans une autre, le métal produit l'effet voulu : il s'anime, il soigne, il fait disparaître et bien plus encore… Pour cela, il faut que le traducteur soit parfaitement fluent dans la langue. Qu'il rêve même dans ce langage. Les étudiants qui rejoignent Babel, l'école des traducteurs à Oxford, sont donc triés sur le volet… Problème : le pouvoir des langues utilisées finit par s'épuiser. Les langues mortes comme le latin et le grec ancien font de moins en moins effet et c'est aussi le cas des langues romanes. Pour contrer cette perte, l'Empire Britannique se tourne vers des langues « orientales », dont les différences dans l'alphabet, les significations et la culture vont pouvoir renouveler leur magie d'argent. Et comme ces pays possèdent également une quantité importante d'argent, métal dont la Grande-Bretagne a besoin pour conserver son plein pouvoir sur le monde, alors le prétexte est tout trouver pour la colonisation. On comprend très vite à quel point dans Babel, le savoir représente le pouvoir. On assiste, impuissants, aux manigances de ces riches hommes blancs, ces universitaires qui prétendent aimer le cantonais, le mandarin ou le sanskrit, tout en considérant ces peuples comme des sous-hommes.

Dans son intrigue, R.F Kuang dépeint avec brio le mécanisme fatal de la colonisation et le conteste. Par cela, le roman peut se montrer sombre et pessimiste dans cette réalité qui résonne encore aujourd'hui. L'intrigue se passe dans les années 1830 et nos protagonistes seront confrontés au racisme et à la misogynie de ce siècle. Il y a Ramiz, l'étudiant indien. Victoire, la jeune fille d'origine haïtienne dont les tuteurs français lui interdisent de parler créole. J'ai adoré ces deux personnages par leur personnalité et leur histoire de survivants.

Et puis il y a Robin Swift, notre héros, fils d'une femme chinoise et d'un homme blanc. L'autrice écrit la difficulté de trouver son identité quand on est ainsi divisé entre deux pays, deux cultures. Il y a aussi cette volonté de s'intégrer coûte que coûte dans cette société blanche, même si celle-ci ne l'acceptera jamais complètement. le professeur Lovell, le père de Robin, n'a eu aucun remord à laisser la mère du garçon périr de la maladie. Et il n'a sauvé Robin que pour le ramener en Angleterre et utiliser son talent pour les langues dans sa conquête du savoir/pouvoir. Robin fera tout pour être aimé de ce père qui ne veut pas le reconnaître. Il aura peur, se montrera lâche et commettra des erreurs et pour cela je l'ai trouvé profondément humain. le lien qu'il forme avec ces camarades de Babel m'a beaucoup touchée jusqu'à m'émouvoir aux larmes. C'est une belle histoire d'amitié, d'âme soeur dans l'adversité, de non-dits et de sentiments qui dépassent tout le reste.

Mais le sous-titre complet de Babel est celui-ci : La nécessité de la violence. Il arrive un moment de basculement, où Robin ne supportera plus les injustices. Parfois, quand les mots ne suffisent plus, seule la violence demeurera. Il faut viser le savoir, faire s'effondrer ses tours. Mais la violence est peut nous échapper et elle n'épargne personne. Certaines scènes m'ont révoltée, d'autres m'ont fait pleurer toutes les larmes de mon coeur. J'ai saigné en même temps que Robin, Ramiz et Victoire. Et quand j'ai refermé le livre, j'ai su qu'une part de moi resterait toujours auprès d'eux, coincée entre ses pages.

Babel est une ode aux langages, à leur diversité et leur beauté. C'est un plaidoyer contre les ravages de la colonisation, encore vivaces aujourd'hui. C'est une déclaration d'amour à l'art de la traduction et la pluralité des mondes. Ce roman fut une claque et il s'imposera sûrement comme l'une de mes meilleures lectures de l'année 2023.
Lien : https://moonlightsymphonyblo..
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J'ai lu ce livre en VO (car il n'est pas encore traduit). Je trouve le style de l'autrice incroyable et très beau. À noter que le niveau d'anglais est assez élevé, l'autrice ayant fait beaucoup de recherches pour adapter la langue aux variations du milieu universitaire d'Oxford du 19e siècle. D'ailleurs, je salue le travail titanesque de recherche qui a dû être effectué en amont.

Cette chronique n'est pas facile à écrire, car il y a tellement à dire. Je commence donc mon ressenti post-lecture : je tremble et je ne sais plus quoi faire de ma vie. Clairement, ce livre m'a choquée et secouée. Ce livre m'a tantôt émue, tantôt révoltée, et j'étais tellement plongée dans ma lecture que j'ai eu l'impression de vivre avec les personnages toutes leurs aventures, tous leurs malheurs et tous leurs bonheurs.

Babel, c'est parfois dur de par les sujets traités : le colonialisme, le racisme et la misogynie, principalement. En effet, on parle ici de jeunes enfants plus ou moins arrachés à leur pays natal pour en faire des traducteurs en Royaume-Uni, véritable empire colonial qui s'assied sur les droits des autres nations. Et donc servir ladite puissance, même quand ça revient à s'opposer à son pays natal.

Ici, on n'est pas toujours dans l'action pure et dure (on suit d'abord l'enfance puis les années d'études du protagoniste), mais le rythme s'accélère au fur et à mesure du livre.

Déformation professionnelle oblige, j'ai A-DO-RÉ les passages qui traitent de la traduction (le système de magie du livre se base justement sur la traduction), j'ai trouvé toutes les réflexions super intéressante. Certains trouveront peut-être ça long… Moi pas. D'ailleurs celui qui traduira ce lire en FR aura du boulot (prions pour qu'une certaine ME connue pour ses mauvaises trad ne s'en occupe pas…).

Pour moi, ce livre est un essentiel. Lisez-le, s'il vous plait.

PS : ambiance dark academia et pesante assurée.
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Alors que le monde politique s'écharpe pour obtenir la majorité absolue, je me plonge dans des romans militants, ceux qui ne divertissent pas mais incitent à la révolte.

Babel de R.F. Kuang nous présente Robin, un Chinois arraché à sa famille et exilé en Angleterre afin d'y étudier les langues. Promis à un brillant avenir au sein d'Oxford pour servir les intérêts de l'Empire, Robin, malgré son intelligence et son dévouement, finit par se révolter et rejeter l'autorité coloniale.

Porteur d'idées progressistes et justes, il est un étudiant qui lutte pour survivre dans un pays où sa différence le marginalise. Bien que je ne puisse prétendre me reconnaître en lui, par respect pour les véritables victimes du système colonial et ségrégationniste, je ne reste pas insensible aux conséquences désastreuses de ce régime.

Comme Robin, j'ai parfois fermé les yeux et me suis tue. Mais, grâce à ce roman, je ne serai plus complice. R.F. Kuang nous dévoile la réalité des minorités dans une société dominée par la suprématie blanche. Elle met en lumière notre tendance à ignorer une réalité tangible mais lointaine de notre quotidien.

L'autrice a effectué un travail impressionnant : le contexte historique, les langues étrangères et les personnages sont minutieusement élaborés. Si la longueur du roman peut sembler un point négatif, avec des passages parfois peu marquants pour l'intrigue, cela n'enlève rien à la force et à la nécessité des messages véhiculés.

Je vous le conseille sans hésiter !
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Babel de R.F.Kuang aux éditions De Saxus

1828, un jeune orphelin chinois est recueilli par un riche lord anglais. Ramené à Londres par son tuteur, il se consacre à l'étude des langues afin d'intégrer le prestigieux institut de traduction d'Oxford : Babel.
Arrivé à Oxford, il va découvrir l'argentogravure, technique magique permettant d'améliorer les objets grâce aux subtilités de la traduction des mots, ainsi que la toute-puissance que cette "magie" confère à l'Empire Britannique...

Ce livre a fait beaucoup parler de lui depuis sa sortie, j'ai pu l'emprunter à la @bibliorichesclaires et il m'a fallut un petit temps avant d'oser l'attaquer. Déjà parce qu'il s'agit d'un beau pavé de quasi 800 pages (et je j'étais au milieu d'un parpaing de quasi 1400 pages 😅), et que ses thèmes sont assez forts (colonialisme, racisme, misogynie, lutte des classes... ).
Il ne se lit pas d'une traite (ouais dedans j'ai intercalé l'un ou l'autre bouquins plus courts, j'aime bien jouer aux poupées russes🪆 avec mes lectures), le récit contient certaines longueurs, beaucoup de descriptions, d'explications de linguistique (très intéressantes cependant, bravo à l'autrice pour ses recherches à ce sujet) .
Mais l'histoire est captivante, le récit cohérent, les personnages sont complexes et imparfaits, le quatuor principal fonctionne bien, le système de magie est vraiment original. Il y a tout de même un côté un peu trop manichéen dans ce livre, j'aurais aimé y trouver un peu plus de nuances. Quand à mon immersion au XIXème siècle? J'ai eu malheureusement du mal à vraiment y croire, on a plutôt l'impression d'un récit contemporain...

Et un immense respect au traducteur Michel Pagel pour son travail incroyable sur ce livre, car "toute traduction est une trahison".
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Parfois, pour me motiver à sortir de ma zone de confort de lecture et surtout quand je vois les prestigieux Prix littéraires obtenus, je lis le résumé. Et le résumé de Babel, outre l'originalité qu'il promet laisse présager un gros travail sur la langues, sur les mots et leurs traductions, des ponts entre les langues. Un travail d'autant plus intéressant que je me lance dans une oeuvre traduite. Cela me permet aussi de découvrir cette autrice Rebecca J. Kuang.

Babel, c'est un roman de fantasy car dans cet univers, il existe une magie basée sur les relations entre le sens des mots et le sens et les variable de leur traductions. L'idée est diablement originale mais pas évidente à ingérer intellectuellement. (je suis très mauvais en lange étrangère). Rassurez-vous, Rebecca J. Kuang n'en abuse pas et c'est en partie le reproche que je suis enclin à lui faire.

En fantasy, l'intérêt d'une oeuvre est souvent la particularité qui la démarque des autres et c'est souvent l'univers magique. Dans Babel, Rebecca J. Kuang dilue son action pour nous décrire par le menu la progression psychologique de son personnage principal. Une fois passé la découverte de ce monde, on s'ennuie un peu d'autant que la magie n'est pas beaucoup plus développé. Ce n'est que dans le dernier tiers que le rythme s'accélère.

Pourtant, Babel n'est pas du tout mauvais. Sa portée historique, sa réflexion sur les empires et les hégémonies, la richesse des langues et des idiomes fort un roman fort avec des thématiques universelles. La double culture de Rebecca J. Kuang, ses connaissances des langues sont un vrai gage de justesse dans Babel.

Ce sont peut-être mes attentes qui sont en cause sur ce léger effet déceptif. Et tous les Prix aussi ! Ou alors, la traduction française fait perdre tout l'intérêt technique de ce roman ? Mais là, je suis incapable de vous en parler.
Lien : http://livrepoche.fr/babel-r..
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Incroyable sur tous les points.

Les personnages sont très bien développés, ils sont loin d'être parfaits, les choix des protagonistes ne sont pas ceux que l'on voit habituellement. Ils sont imparfaits mais par conséquent parfaitement écrits. L'histoire est certes longue, et certains trouveront des longueurs, mais c'est là toute la beauté du livre. On apprend avec les étudiants, on découvre l'univers à travers leurs yeux et leur journée. On les connaît grâce à ce développement et on comprend leurs choix.

Le sexisme de l'époque est très bien décrit dans ce livre.

L'argentogravure, qui représente très bien la mécanisation de l'époque, nous amène à une critique du capitalisme très bien rodée.

« En vérité, seuls semblaient profiter de la révolution industrielle de l'argent les individus déjà riches, et quelques rares autres, assez malins ou chanceux pour le devenir.»

Toujours la bille en culture G que je suis, j'ai dû louper des choses importantes, mais j'ai tellement appris sur le colonialisme et je me suis énervée devant ce livre sur ces putains de connards !

Les notes de bas de pages de R F Kuang apportent énormément au roman, j'étais trop contente quand il y en avait.

Je ne suis pas d'accord avec les avis qui disent que les personnages blancs sont caricaturaux et exécrables (Ils sont exécrables oui). Il y a de grandes chances qu'au 19ème siècle, la majorité des blancs pensent vraiment comme c'est décrit dans ce livre, et ça vous fait du bien de voir le racisme sous un prisme qui ne vous donne pas le bon rôle, c'est le but du livre et vous prendre une claque littéraire comme celle-ci, ça peut être nécessaire.

Et par ailleurs, si vous êtes bon en anglais, je pense que la lecture en VO peut être plus immersive !
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J'avais très peur que ce livre soit une déception. J'avais peur qu'il soit trop lent (même s'il y a quelque longueur c'est supportable).

J'ai bien apprécié cette lecture et ces valeurs. La fin est pour ma part assez inattendu.

Les personnages sont tout de même assez pénible par moment par leurs décisions ou même comportement.
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