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3,73

sur 361 notes
Récit dont la morale (ou son absence) à une époque où des armes de destruction massive sont à portée de main, Stephen King a écrit ce livre durant une période de la guerre froide, où la menace d'une guerre nucléaire était réelle.
À mi-chemin entre fantastique et épouvante, ce "pavé" fait encore une fois froid dans le dos.
Cela se passe dans le petit village de Haven, bien entendu dans l'état du Maine. Sorte de huis clos qui sied si bien à l'auteur.
Les citoyens lambda se trouvent capables d'inventions technologiques révolutionnaires, lesquelles les transforment en créatures non-humaines, sans plus la moindre éthique.
Un grand moment.
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En seconde lecture après des années, ce classique reste un incontournable du romancier américain. Mêlant habilement fantastique et épouvante, il nous délivre un suspense qui montera crescendo, dés que la jeune romancière Bobbi Anderson aura trébuché sur un morceau de métal qui dépasse du sol. Intriguée, elle commence à creuser et découvre un bout d'objet insolite enterré en forêt qui la met en transe... Dés lors À Haven Falls dans le Maine, se déroulent des événements suspects.
Cette fiction a été portée au grand écran en 1993 par John Powers dans un bon film du même titre, nous distillant avec précision cette histoire fantastique.
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Mais que reprochez-vous à ce livre ? Bon, ce n'est pas le meilleur des King, je vous l'accorde, mais franchement j'ai bien aimé.

Nous suivrons donc ici pendant deux ou trois mois les habitants de Haven, petite ville du Maine. Quand Bobbie trébuche sur un objet étrange dans son jardin, c'est toute la ville qui va s'en trouver bouleversée. Immédiatement « envoûtée » par l'objet, elle va se mettre en tête de le déterrer révélant ainsi un vaisseau extra-terrestre qui va petit à petit s'emparer de son esprit et de celui de tous les habitants : des plus jeunes aux plus anciens. Et quand son ami Gardener va débarquer à Haven, tout va s'accélérer pour son bien… ou pas.

Même construction que ses autres ouvrages avec un panel de personnages fourni, des petites tranches de vie décrites en détail sur chacun d'eux et un personnage central avec lequel on a du mal à sympathiser. Même si Gard finit par agir correctement au bout du chemin, je l'ai tout de même trouvé antipathique et il m'a grandement agacé tout le long de l'ouvrage. Alors que j'ai adoré le personnage du grand-père, le plus courageux des grand-pères que j'ai rencontré dans mes lectures ❤️

Et comme de coutume avec King, mon coeur de maman a vécu des instants absolument terribles pendant cette lecture… et j'ai, surement pour cette raison d'ailleurs, beaucoup apprécié la fin. Elle m'a enchanté après quelques longueurs, j'avais hâte que cela se termine car cela commençait à tourner en rond.

Mention spéciale pour la narratrice @audible_fr qui était INCROYABLE, elle m'a immergé à 100% dans l'histoire, le ton était juste, la lecture fluide, un vrai régal à écouter. Je finirais donc sur cette petite rengaine qui m'a poursuivi pendant un mois…

"Tard, la nuit dernière et celle d'avant
Toc! Toc! à la porte, les Tommyknockers
Les Tommyknockers, les esprits frappeurs..."
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Stephen King nous arrive cette fois avec une histoire d'extra-terrestres, qui prend place dans une petite ville. Les évènements sont tributaires d'une secoupe volante qu'une femme du village entreprend de déterrer.

J'ai lu ce livre il y a longtemps, mais ce n'est pas mon livre préféré de l'auteur. Rien à redire sur l'écriture, les personnages toujours aussi rempli de défauts et aux évènements étranges. C'est plutôt le sujet qui ne m'a pas accroché. Surtout que nous somme loin de la SF d'aujourd'hui. Personnages vertes, secoupe volante, nous somme dans la SF vieillotte qui devait être novatrice dans les années 80, mais somme toute connue et dépassée aujourd'hui,Hui.
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Lu dans le cadre de l'automne du King 2020, lien : ICI

Ça fait longtemps que je souhaitais m'attaquer à cette grosse brique de presque mille pages, le challenge de l'automne du king tombe à chaque fois à pique !! Dans ce gros pavé sont réunis 3 livres, car l'histoire se déroule en 3 parties :

la découverte du vaisseau et la présentation des personnages principaux Jim et Bobby
son influence sur les habitants de Haven, ma partie préférée
l'épilogue

Ce livre regroupe tout ce que j'aime chez King…une petite ville et ses habitants, le Maine,une force invisible qui fait ressortir ce qu'il y a de pire en l'être humain, la critique du fanatisme…effectivement ici King présente ce sujet avec une force extra terrestre …mais clairement « les Tommyknockers » peuvent être remplacés aisément par une secte, une religion…On retrouve également d'autres sujets de prédilections du King, l'auteur et ses démons, l'alcoolisme aussi un thème récurent.

Par beaucoup d'aspect, j'ai retrouvé l'ambiance de Bazaar ( un de mes king préféré).

Comme beaucoup, j'ai vu l'adaptation en téléfilm…il y a 27 ans…cette histoire mérite vraiment une version plus actuelle comme le fléau qui va sortir très prochainement.

BREF …ENCORE UN TRÈS BON MOMENT DANS LE MAINE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Bon, vous connaissez Stephen King. Vous savez que celui-ci aime prendre son temps pour mettre en place son décor et ses pions. Les Tommyknockers ne déroge pas à la règle, puisque avec ses 900 pages, l'auteur va vraiment y aller tranquillement pour nous dévoiler le coeur de son histoire. le roman se divise en trois parties distinctes qui pourront vous paraître assez inégales, mais le King est fort. Il vous fera tourner les pages avec une obsession qui entre en corrélation avec ce que les personnages vivent dans cette histoire.
La première partie nous plonge dans la découverte que fera Bobbi, alias Roberta Anderson, dans le bois juste derrière sa maison. Celle-ci se prend les pieds dans une drôle de forme en acier qui sort de terre et c'est le début du cauchemar pour les habitants de Haven. Sans le savoir, Bobbi est attrapé par les tommyknockers et nous aussi… On se doute assez rapidement de ce que pourrait bien être cette drôle de forme qui sort de terre, mais ne vous y trompez pas, le King ne va pas nous parler d'une vieille invasion d'extraterrestres que l'on aurait déjà vu, enfin presque…

« Tard, la nuit dernière et celle d'avant
Toc! Toc! à la porte – les Tommyknockers
Les Tommyknockers, les esprits frappeurs…
Je voudrais sortir, mais je n'ose pas
Parce que j'ai trop peur
du Tommyknocker »

Comme je le disais, le King prend son temps et va nous plonger, comme à son habitude, dans le village de Haven et dans la vie de ses habitants qui commencent à être chamboulés par la découverte de Bobbi. Les tommyknockers passent à l'action et semblent prendre possession de l'esprit et des corps des villageois. Stephen King donne de la voix à chacun d'entre eux et c'est à ce moment que le roman pourra en perdre certains. On ne va pas se mentir, mais l'auteur en fait peut-être un peu trop et nous parle d'habitants qui n'apportent pas forcément grand chose à son histoire. Mais, le King joue avec les mots et chacun d'entre eux sera une porte ouverte pour la réflexion et je peux vous garantir que Les Tommyknockers est assez riche en thématique. Qui dit invasion extraterrestre, dit peur de l'inconnu et de l'ennemi. L'auteur va évoquer cette crainte qui sévit parmi la population américaine depuis le début de la Guerre Froide et de la menace communiste. Il y a cette crainte du conflit et encore plus du nucléaire qui aura une part importante dans ce récit. Si l'impact est un peu moindre aujourd'hui, il faut tout de même avouer que le roman de Stephen King a dû faire de l'effet à l'époque. La force de ce récit vient aussi du fait que le maître de l'horreur donne la parole aux classes ouvrières et moyennes des USA et non à sa force armée.
Les Tommyknockers, c'est aussi un travail sur l'obsession qui ronge la nature humaine. Dès la découverte de cet objet sortant de terre, Stephen King s'applique à nous parler de cette caractéristique humaine qui peut nous amener au pire. Bobbi ne semble plus rien contrôler dès lors qu'elle est en contact avec ce vaisseau et ce sera le cas aussi pour les autres. Entre état de conscience et de laisser aller, les habitants de Haven vont donner libre cours à leurs penchants. J'ai aussi l'impression que le King parle de lui, de ses problèmes d'alcool, de drogue, de sa descente en enfer, mais surtout de sa rédemption. L'intérêt pour ce vaisseau devient une obsession pour tous, comme une allégorie de l'addiction qui prive les individus de leur personnalité, les change en monstres.

Ce qui m'a vraiment plu dans cette lecture des Tommyknockers, ce sont les différents passages où Stephen King évoque la transformation, la mutation et les évolutions physiques et psychologiques des habitants de Haven. On sent, à travers ces nombreuses scènes, un amour sincère de la part de l'auteur pour le cinéma Bis, la matière organique, pour les effets pratiques et la violence graphique. C'est simple, avec son écriture parfois cinématographique, King réussit à nous faire sentir les odeurs des corps et à ressentir la moindre texture qui change devant nos yeux ébahis. Entre les maux de têtes, la transpiration, les dents qui se déchaussent avec le sang qui va avec, le maître de l'horreur n'est pas avare en détails et je crois que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un King aussi cradingue et aussi dérangeant. Stephen King m'a vendu du rêve dans ce roman en réussissant à mélanger l'horreur graphique avec ses petites notes d'humour, qui font que l'on en redemande sans cesse. Vous l'aurez compris, si vous êtes amateur de ce genre de transformation au cinéma, Les Tommyknockers saura allégrement vous satisfaire. On ne peut qu'imaginer ce que deviendrait cette histoire entre les mains d'un Cronenberg ou d'un Carpenter…
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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Lors d'une habituelle promenade avec son chien dans les bois environnant sa maison, Bobbi Anderson, une écrivaine vivant à Haven (une autre petite ville fictive du Maine), trébuche sur un morceau de métal qui dépasse du sol. Intriguée, elle creuse et pense d'abord à une boîte de conserve puis à une épave de voiture en constatant qu'elle ne parvient pas à l'extirper. Obsédée à l'idée d'en savoir plus, elle continue de creuser et a l'impression de changer au contact du métal. Elle n'est pas la seule : son chien semble rajeunir et elle déborde d'idées incroyables. En parallèle, son ami Gard, poète alcoolique, fuit après avoir provoqué un scandale et la rejoint à Haven, son refuge, mais à son arrivée, il constate que Bobbi n'est plus tout à fait la même et que ce changement s'opère chez tous les habitants de la ville... sauf sur lui.

Je suis bon public avec Stephen King, je suis impressionnée par sa plume, sa capacité à donner vie à une ville, à bien retranscrire les émotions humaines, et par ses intrigues. Il m'a fait rêver durant mon adolescence où j'ai enchaîné plusieurs de ses ouvrages. Avec du recul, cependant, je réalise que Les Tommyknockers a été l'un des plus laborieux à lire. Les idées sont intéressantes et je trouve toujours originale cette menace qui contamine sournoisement toute une ville, et comment elle s'insinue à mesure que Bobbi creuse. J'ai aussi trouvé angoissant le changement qui s'opère chez les personnages, le fameux incident du petit magicien, Gard qui voit bien que quelque chose se passe sans que ça le touche. Il y a des passages vraiment maîtrisés, comme celui des poupées, et ce que devient la ville. J'ai même beaucoup aimé la référence à Ça !

Mais c'est le rythme qui m'a moins plu. J'ai trouvé des longueurs dans l'histoire et trop de passages sur Gard complètement bourré, l'histoire aurait pu être plus percutante sans ces moments redondants. On ne voit pas assez les Tommyknockers, et à l'époque je trouvais l'origine du mal un peu vague ; maintenant, je suis plus adepte des interprétations donc ça va.
Par contre, le final... J'ai beaucoup aimé. Ce qui est bien avec Stephen King, c'est qu'il n'a pas peur de faire les choses en grand (rien qu'à voir le Fléau, où il condamne 99,4% de la population mondiale dès le début de l'histoire) !
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fan de S.King j'ai été partagé par ce livre.
j'ai retrouvé la façon d écrire de l auteur,ses détails en tous genre,ses personnages attachants MAIS il s agit de science fiction et le côté "lecture en apnée" m a vraiment manqué.

Pour moi,Stefen King reste le maître de l horreur.
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C'est un livre correct. C'est une histoire intéressante, un peu trop clichée et avec des longueurs épouvantables. Je connais King depuis longtemps pour le genre de gars qui aime s'étendre. Il aime mettre en place des personnages crédibles aux ramifications stratosphériques. le livre fait 700 pages, mais il aurait pu en faire 400 et aurait été de loin meilleur. Parce qu'on peut le dire : ce qu'on veut savoir, c'est ce qui se passe avec le vaisseau. Les changements que subissent chacun des villageois, non merci. Quand on en voit un « évoluer », on les voit tous. Et puis l'histoire du scoop. La mise en place d'un personnage qui meurt 40 pages plus loin. 40 pages de mise en place pour le voir se faire frapper par une machine à Coca-Cola télécommandée. Puis après, la mise en place de la police de Dallas. En établissant des personnages, des dizaines. Dont on se fout. On veut savoir ce qui se passe avec le vaisseau. Sans compter toutes ces dents qui tombent. On comprend que les dents tombent, arrête de dire que les dents tombent. Telle personne passe près de Haven, ses dents tombent. Telle personne passe près de Haven, ses dents tombent. Il vomit. Deux dents au travers dudit vomi. Il se pisse dessus sans se rendre compte qu'il a perdu deux dents. Menstru, dent, vomi, pisse. le vocabulaire décadent des métamorphoses.

J'ai toujours mieux aimé les nouvelles de King. Des idées condensées, où il n'encule pas trop de mouches. Je persiste et signe dans cette voix. Plus que jamais. Est-ce que l'histoire vaut la peine d'être lu? Oui. Mais il faut se permettre, sans remords, de passer de nombreux passages très en diagonale. Est-ce que le livre à ses bouts de montée d'adrénaline où tu dévores les pages? Oui. Est-on trop souvent arrêté dans notre élan par un nouveau nobody au passé complexe qui va perdre quelques dents? Oui. Les denturologistes du Maine seront récompensés.
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Bobbi Anderson est une écrivaine qui vit dans le village de Haven, au coeur du Maine. C'est un petit village où tous les habitants se connaissent. Un jour, en se baladant sur son terrain, elle trébuche sur un bout de métal. Intriguée, elle commence à creuser pour déterrer ce mystérieux objet. Elle creuse durant des jours. Quand son ami et poète, Jim Gardner, vient lui rendre visite, il découvre une Bobbi bien différente. Ce qu'elle a découvert va, petit à petit, transformer la vie des habitants de Haven.

Dans cette chronique, je vous propose un résumé plutôt vague de cette histoire pour garder la surprise si vous lisez ce roman. J'ai adoré le thème traité dans cette histoire. Les événements arrivent dès le début et l'intrigue se met en place rapidement. J'ai beaucoup aimé Bobbi et Jim, des personnes brisées qui ne font pas rêver (comme souvent dans les romans de Stephen King). Au fil des pages, on pénètre dans ce petit village du Maine. On découvre une ambiance peu accueillante, l'atmosphère y est pesante. On retrouve de multiples descriptions et longueurs mais elles ne m'ont pas dérangé : c'est le style d'écriture de cet auteur. Bien que le nombre de pages puisse faire peur, cet imposant roman se lit très bien !

Si vous aimez l'horreur et la science-fiction, je ne peux que vous le conseiller !

Instagram: @encoreunthriller
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