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Hohenschönhausen, Berlin, 11 juillet 1989, RDA
Erich Honecker, le grand chef est remplacé par Egon Krenz, chef d'état d'octobre à décembre 1989 et le dernier secrétaire général du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED).

Christianshavn, Copenhague, 12 septembre 2013, Danemark,
L'homme-sans-autre-avenir-qu'-un-cachot-obscur-s'-il-ne-fait-pas-ce-qu'-on-lui-dit, s'appellera Midas

Deux lieux que rien ne semblent relier nous dressent un portrait de leurs coeurs de ville … Berlin qui s'appelait à l'époque Berlin Est … Copenhague et son île Christianshavn avec sa ville dite libre !
Deux époques se télescopent ….
L'automne 1989, la RDA …. République allemande qui n'avait de démocratique que le nom … Honecker règne encore avec ses armées de fonctionnaires prêts à tout pour garder la patrie dans le bon chemin, la Stasi règne avec ses fous furieux !
L'automne 2013, à Copenhague … le port des bateaux à quai, abrite un ex flic, ex amoureux que pas grand chose ne relie à l'avenir !
Voilà le coeur du sujet.

La bonne idée est nous livrer une version sur ce que furent les derniers jours d'un régime décadent, une belle leçon d'Histoire donnée en utilisant la petite histoire (1).
L'intrigue est haletante, nous sommes scotchés aux chapitres suivants.
Les personnages sont attachants ou détestables - les bons sont vraiment bons et les mauvais sont vraiment très méchants.
Seul petit bémol … un final (un peu bâclé !) qui n'est pas à la hauteur du reste !
L'avenir de Thomas Ravnsholdt « Ravn » nous sera révèle dans le prochain titre déjà paru et bien sûr on le lira !


(1)
Pour rappel le « mur » a été érigé en plein Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la RDA, qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la RFA.
Le 9 novembre, une conférence de presse est tenue par Günter Schabowski, secrétaire du Comité central chargé des médias en RDA, membre du bureau politique du SED, retransmise en direct par la télévision du centre de presse de Berlin-Est, à une heure de grande écoute. À 18 h 57, vers la fin de la conférence, en réponse à la question d'un journaliste italien, Schabowski lit de manière plutôt détachée une décision du conseil des ministres sur une nouvelle réglementation des voyages, dont il s'avère plus tard qu'elle n'était pas encore définitivement approuvée, ou, selon d'autres sources, ne devait être communiquée à la presse qu'à partir de 4 h le lendemain matin, le temps d'informer les organismes concernés :
«  Présents sur le podium à côté de Schabowski : les membres du comité central du SED : Helga Labs, Gerhard Beil et Manfred Banaschak. 
Schabowski lit un projet de décision du conseil des ministres qu'on a placé devant lui : « Les voyages privés vers l'étranger peuvent être autorisés sans présentation de justificatifs — motif du voyage ou lien de famille. Les autorisations seront délivrées sans retard. Une circulaire en ce sens va être bientôt diffusée. Les départements de la police populaire responsables des visas et de l'enregistrement du domicile sont mandatés pour accorder sans délai des autorisations permanentes de voyage, sans que les conditions actuellement en vigueur n'aient à être remplies. Les voyages y compris à durée permanente peuvent se faire à tout poste-frontière avec la RFA. »
Question d'un journaliste : « Quand ceci entre-t-il en vigueur ? »
Schabowski, feuilletant ses notes : « Autant que je sache — immédiatement. ».
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Un très bon roman policier. Une très bonne documentation sur l'Allemagne de l'Est de l'époque (1989) et de la Stasi en particulier.
Une histoire sombre et violente, un ex-policier déjà vu dans "la peau des anges" (très bon roman également), qui va en plus faire des découvertes sur sa femme décédée quelques années plus tôt.
Un troisième tome devrait arriver il me semble, je l'attends avec impatience.
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Ce livre est prenant, et particulièrement bien construit ; les chapitres sont courts, ce qui ajoute à la vivacité du récits.
Ces chapitres nous entraînent dans des époques différentes, et vers des personnages différents, aléatoirement, ce qui là aussi donne une impression de vie.
Je ne pensais pas être attiré par des romans à fond d'Histoire, mais je ne regrette pas d'avoir lu celui-ci, avec la Stasi, et le Mur de Berlin... un plus de culture.

Un roman qui m'a beaucoup plu, qui m'a scotché à ma tablette, tant que je n'ai pas fini !
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Un livre, deux époques, deux enquêtes qui mènent inévitablement aux mêmes protagonistes. Rien de bien neuf (un ancien flic mal dans sa peau, des personnages à double jeu, une intrigue sentimentale, du flic ripoux...), DISPARU n'offre aucune nouveauté. Mais l'intrigue suit pas à pas une intrigue bien écrite et bien menée avec son lot de rebondissements, de raccourcis aussi. L'histoire de 1989 est glaciale quand celle située de nos jours est plus attendue. Mais les pages défilent rapidement, l'ambiance est grisâtre à l'image de ces héros cabossés par la vie. Lecture agréable en saison hivernale.
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Histoire machiavélique, rondement menée , un pauvre diable qui disparaît, une soeur qui s'inquiète de sa disparition, et l'aide qu'elle va pouvoir trouver en la personne d'un policier mis au banc de la police. Enquête menée où l'on va découvrir un agent de la Stasi, véritable psychopathe qui n'aura de cesse d'aller jusqu'au bout de sa quête.
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L'auteur a choisi de situer une grande partie de l'action de juillet à novembre 1989, durant les dernières semaines du régime de la RDA, juste avant la chute du mur de Berlin, et dans le milieu de la Stasi. Et c'est ce qui apporte un plus incontestable à cette recherche d'un homme disparu. On a droit aux méthodes de surveillance de la Stasi, aux pressions qu'elle exerce sur les individus ou les membres de leur famille pour qu'ils fassent un faux pas, aux techniques de torture auxquelles elle a recours pour que les ennemis de la République avouent leurs crimes, et aux différents types d'exécution qu'elle pratique. C'est scotchant. C'est un coup de poing dans l'estomac. Hausser est un colonel de la Stasi, un dur, insensible et fanatisé. Un homme dangereux qui ne lâche pas sa proie. Un homme qui, une fois que l'Allemagne de l'Est n'existe plus, reste asocial et tout aussi dangereux, mais surtout, il devient fou. Hausser est un personnage de roman fascinant. Un de ces personnages rares dans les romans, car on a l'impression qu'il a existé, qu'un tel monstre a existé.


Mais le héros du roman est l'ancien inspecteur Ravn, qui à contre coeur, va aider Louise à retrouver son frère Mogens qui a disparu en septembre 2013, emportant au passage une forte somme d'argent de son employeur. Pourquoi Mogens a-t-il volé cet argent? Pourquoi est-il parti sans contacter sa soeur? Mogens est en fait parti à Berlin retrouver la femme de sa vie. Est-il toujours vivant? il n'a pas donné de nouvelles depuis plusieurs mois. Ou bien, est-il retenu prisonnier? Dans le même temps, Ravn coupe les ponts avec son passé douloureux, vend son appartement et s'installe sur son bateau amarré le long d'un des canaux de Copenhague, avec son chien Moffe. Il reste un homme torturé, violent par moment, entretenant toujours quelques relations avec ses anciens collègues à la brigade de Station City. Mais il n'envisage pas de reprendre du service. Au final c'est un très bon thriller, comme toujours, s'agissant de Michael Katz Krefeld.
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Deuxième volume des enquêtes de l'ancien inspecteur Thomas Ravnsholdt tout aussi entraînante que la première mais dans une thématique un peu moins cruelle que la première enquête même si certaines scènes sont difficiles.

Cette fois-ci, l'auteur nous emmène en Allemagne et s'inspire de faits historiques peu glorieux tout en mêlant les moyens technologiques actuels tels que les réseaux sociaux.

Je sens que je suis en train de devenir adepte de la série comme pour les Lars Kepler. Je me lance dans le troisième volume, c'est vous dire combien je suis dedans et que je n'ai pas envie d'en sortir.
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Excellent dans le fond comme dans le style.
L'alternance de 2 histoires à des périodes différentes renforce le suspens.
D'autres auteurs ont utilisé ce procédé mais là l'enchaînement est réalisé avec brio.
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Page 175: " - Donc, ils n'ont toujours rien?
- Vous savez, c'est souvent comme ça dans ce genre d'affaire, il faut s'armer de patience. "

Voilà, tout est dit par ces deux phrases. C'est long, on s'ennuie. Après 200 pages il ne sait rien passé ou presque. La partie qui se déroule en 2014 est classique, celle en 1989 sort (un peu) plus de l'ordinaire. Bien que facile à lire car les chapitres sont courts , on s'ennuie et on accroche pas aux personnages. Malgré tout ma critique est plus "sévère" qu'elle ne devrait l'être
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Un flash back pendant la période de la Stasi, un comptable ordinaire qui s'enfuit avec l'argent de sa boîte, une soeur qui recherche ce frère comptable et un ancien flic qui se remet du décès de son épouse. le tout est raconté avec un style qui nous fait tourne les pages sans qu'on s'en rende compte. Un peu d'histoire sur cette période de la RDA avec un agent fanatique prêt atout par idéalisme. J'ai adoré ce livre
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