À qui la faute

Quatre amis se retrouvent dans la montagne Islandaise pour une partie de chasse, dans un cabanon qui leur servira d'abris le temps de cette escapade. Mais les choses tournent mal, et dans ce huis-clos nous constatons que l'amitié peut s'avérer fragile avec les non-dits et lorsque les vérités finissent par éclater.
C'est une lecture sympathique que j'ai eu plaisir à découvrir. Je n'avais jamais rien lu de cet auteur auparavant.
Nous pensons que ce sont des retrouvailles entre bons amis mais dès les premières pages nous nous rendons vite compte que chacun d'entre eux ne se sent pas forcément à sa place. L'auteur alterne successivement les points de vue des protagonistes ce qui, j'ai trouvé, est assez agréable.

J'ai connu l'auteur grâce à sa trilogie la dame de Reykjavik, que j'avais dévoré. Et c'est avec une grande impatience que j'attendais son prochain roman.
Dans ce récit, nous faisons la rencontre de 4 amis de longue date partant en randonnée dans les hauts plateaux de l'Islande. Cependant, une tempête de neige va plongé cette histoire dans un huit clos terrifiant et très angoissant.
La nature est omniprésente tout au long de l'ouvrage ce qui accentue le côté huit clos et nous fait vraiment ressentir toute la solitude de nos 4 compagnons.
L'alternance du récit entre les différents personnages donne du rythme et nous permet d'apprendre à mieux les connaître.
Bref un bon thriller comme je l'ai aime qui démarré très bien... Mais quelle déception pour la fin que j'ai trouvé trop vite expédiée !

A qui la faute de Ragnar Jónasson est un polar islandais à huis-clos: quatre amis coincés dans une tempête se retrouvent dans un refuge où un inconnu semble les menacer.
Le suspense est présent et Ragnar Jónasson est excellent pour mettre le lecteur dans l'ambiance. J'ai frisonné du début à la fin. Les chapitres se lisent très vite et suivent, à chaque fois, le point de vue d'un personnage. Un véritable page-turner!
J'ai été beaucoup moins convaincue par le dénouement et il manquait un peu de profondeur dans les personnages.
Néanmoins, je recommande la lecture à ceux qui veulent passer un bon moment et s'immerger dans les froideurs de l'Islande.

Daniel et ces amis de jeunesse ( helena, armann et gunnlaugur) devaient passer quelques jours ensemble dans un chalet confortable.
Mais au dernier moment Armann leur a proposer de partir chasser la perdrix des neiges. Une tempête de neige les surprend, il laisse les armes et décident de trouver un abri. Dans cet abri ce trouve un homme assis avec un fusil. Est-il vivant ? Est-il mort?
Dans chaque chapitre nous suivons un personnage est le groupe d'amis n'a pas que des bons souvenirs, des vieilles rancoeur sont encore présente.
J'ai beaucoup aimé ce thriller qui nous saisis et ou on peut sentir le froid de la tempête, un livre à lire au chaud près de la cheminée.

Le début du roman est surprenant, avec un déroulement qui l'est tout autant.
Une conclusion glaciale à laquelle on ne s'attendait absolument pas, un règlement de comptes, l'amitié brisée, qui aurait pu l'imaginer.
Au fil des pages, on fait la rencontre de quatre personnalités bien établies, toutes différentes les unes des autres.
Au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture, l'atmosphère devient de plus en plus oppressante et sombre, avec une issue fatale.
Est-ce qu'ils sont vraiment amis, je doute, la nature de l'être humain peut parfois être ambiguë ?
La fin est rapide, pourquoi prendre plus de temps ? Dans l'ensemble, cela fonctionne bien.
L'auteur parvient à maintenir le lecteur en haleine en jouant avec habileté sur le suspense.
Un moment de lecture très plaisant.

Un roman choral, un huis clos glacial, quatre amis d'enfance Daniel, Gunnlaugur, Helena et Armann se retrouvent le temps d'un week-end dans la campagne islandaise pour chasser la perdrix. Malheureusement une tempête de neige les contraint à se réfugier dans un pavillon de chasse abandonné au milieu de nulle part. Dans cette promiscuité contrainte les secrets des uns et des autres remontent à la surface et aucun ne sortira indemne de cette expérience...

Comme tout ce qui vient du grand Nord, c'est une autre culture que nous rencontrons, avec une ambiance très prenante, en l'occurrence je dirais même glaçante ! L'auteur maitrise bien l'action et le suspense. le roman se lit facilement, l'intrigue est accrocheuse, l'écriture plaisante. Je n'aurai qu'un bémol, la fin en queue de poisson, comme toujours dans les séries scandinaves, à croire que parmi toutes les fins qu'on aurait pu imaginer à cette histoire, l'auteur a préféré se ménager une porte de sortie pour peut-être un tome II ???

Qui ne connaît pas l'auteur islandais Ragnar Jònasson, au nom que de nom ? Car pour ma part, si le nom de l'auteur m'était connu, sa plume restait un mystère. Il faut dire que les polars nordiques, ça passe ou ça casse, il n'y a guère de demi-mesure donc j'appréhende toujours d'en lire un… Pour A qui la faute je n'ai pas eu le choix, il fait partie des sélectionnés du Prix Audiolib 2023. Côté rassurant, il est lu par Slimane Yefsah que j'avais découvert avec l'écoute de Les soeurs de Montmorts de Jérôme Loubry (écoute coup de coeur l'année dernière).

A qui la faute est un roman choral qui suit quatre personnages, quatre amis dans un huis clos glacial. Daniel, Gunnlaugur, Helena et Armann se retrouvent pour un week-end de chasse à la perdrix dans la campagne islandaise. C'était sans compter sur un invité de dernière minute : une terrible tempête de neige qui les bloque dans un petit pavillon de chasse, sans réseau, sans personne. Dans cet espace exigüe les langues finissent par se délier, les secrets inavoués sont dévoilés égratignant la bande d'amis.

Je dois dire que le résumé de l'intrigue m'a fait très envie. Néanmoins, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, la narration se fait à reculons, ce qui m'a un peu fait perdre le fil de l'écoute. de plus, chaque personnage n'est pas dépeint de la meilleure des manières, de ce fait, je ne me suis pas vraiment attachée à l'un d'entre eux. Cette mise à distance, le changement de personnages rapide, la chronologie changeante, tout cela m'a demandé un bon temps d'adaptation.

Cependant, une fois que l'histoire a démarré, j'ai fini par passer un bon moment et à me demander comment cette histoire malheureuse sur fond de révélations aussi tragiques les unes que les autres, allait bien s'achever. Car l'ambiance du huis-clos grâce à la tempête (qui devient un personnage à part entière dans A qui la faute) est parfaitement ressenti. On étouffe avec ces quatre amis qui se cachent tant de choses, on a peur du pire, l'avenir devient incertain.

La voix de Slimane Yefsah m'a bercée avec ce polar islandais. Même si le début de l'histoire était déroutant de part sa construction, la voix du lecteur m'a permis de m'accrocher et l'écoute n'en a été que des plus agréables. En plus avec tous ces noms nordiques, je suis bien contente de ne pas avoir eu à les lire moi-même !
Lien : https://desplumesetdeslivres..

Un polar efficace par son ambiance. On est plongé dans le froid de l'hiver islandais et cette tempête qui fait risquer leurs vie à 4 amis partis en week-end de chasse.
Les ennuis se succèdent jusqu'au final, malheureusement attendu et prévu depuis à minima le milieu de l'intrigue.
Ajoutez à cela quelques longueurs et vous avez un polar pas mal mais Jonasson a déjà fait mieux.

Quatre amis se retrouvent après quelques temps, pour partir en randonnée dans les montagnes islandaises. Alors qu'Armann, un spécialiste du touriste, pense avoir minutieusement préparé le trajet, une tempête tombe sur le petit groupe, contraint à rejoindre le premier refuge rencontré. Problème, il est déjà occupé, par un homme solitaire, étrange, qui pointe une arme vers eux… Gunnlaugur et Armann restent là, vigilants, tandis qu'Helena et Daniel tentent de rallier un autre refuge pour contacter les secours, bravant la météo impossible. Mais Helena, blessée, doit faire demi-tour…
Comme les personnages, qui se livrent au final à une loooongue réflexion sur eux-même, j'ai failli moi aussi, à la lecture de la première partie, faire mon introspection, et, pour ça, fermer définitivement le livre… Parce que, malgré les chapitres courts, l'alternance des points de vue, et une atmosphère étouffante parfaitement décrite, il ne se passait pas grand-chose. Alors poser la situation, rendre compte de ce que sont les personnages, regarder leur vie passée pour tenter de comprendre, ok… Mais, là, c'était trop pour moi !!! Fort heureusement, la deuxième partie sauve franchement l'intrigue : c'est plus nerveux, et ça bouge enfin… Je reste donc avec un avis mitigé sur ce nouveau roman de Ragnar Jonasson… Je tiens à remercier NetgalleyFrance et les éditions De La Martinière pour cette lecture #NetGalleyFrance #aQuilaFaute