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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lindsey Lee Johnson livre avec L'endroit le plus dangereux du monde une chronique de la jeunesse américaine d'une petite ville de Californie, en périphérie de San Francisco.
Loin d'être "incroyablement drôle", comme le dit la 4e de couverture, ce roman est plutôt percutant et met en scène une jeunesse désabusée, un peu perdue, qui agit avec l'insouciance du jeune âge sans comprendre les répercussions que leurs actes peuvent entraîner. Ils profitent de ce que la vie et leur jeunesse leur apportent, loin du monde des adultes (ici souvent absents ou peu intéressés par ce qui se passe dans la vie de leurs enfants) en respectant des codes qui leur sont propres et amplifiés à l'heure des réseaux sociaux.
J'ai apprécié le fait que l'auteur ait inclu dans son récit le regard d'une jeune professeur, Molly Nicoll. Âgée d'une vingtaine d'années et exerçant son premier poste, elle se passionne pour son métier de prof de littérature anglaise et tente de se lier à ses élèves pour mieux comprendre leurs idéaux et leurs aspirations, les rapprochant des grands écrits de la littérature, quitte à effacer la frontière prof /élèves.
Un roman social, qui questionne clairement la jeunesse américaine, ses tourments et le difficile passage à l'âge adulte alors que l'avenir leur paraît flou. Une lecture intéressante pour tous ces thèmes, que j'avais envie de découvrir depuis longtemps mais qui finalement ne m'a pas enthousiasmée plus que cela.
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Pourquoi ce livre m'a fait de l'oeil? Parce que la photo de couverture m'évoquait les grands rassemblements hippies.
Et on parlait en quatrième de couverture de ressemblance avec Bret Easton Ellis,de roman ensorcelant d'une grande subtilité littéraire.
Pour moi ce livre est un trompe l'oeil. Dire qu'il y a là du Bret Easton Ellis est aussi loin de la vérité qu'affirmer que chez Zola il y a les prémisses du petit livre rouge de Mao.
De plus,un des personnages importants,la jeune prof Molly,ne sert à rien, elle pourrait très bien ne pas exister, elle sert seulement à nous " inciter" à avoir de la compassion pour ces pauvres petits enfants de riches.
Or,perso,oui j'en ai,du moins j'en ai eu durant ma lecture, pour ces enfants/ ados dont les parents sont trop occupés à amasser des valeurs pour avoir le temps de leur inculquer des valeurs morales et le bien,le mal à l'aulne du respect d'autrui.
Jeunesse en perdition, sexe, drogues, prostitution, rien de neuf ici,d'autres nous auront raconté les grandeurs et décadences avec plus d'implication et de colère. Ici c'est moche mais bien enveloppé, c'est lisse.
La forme n'est pas désagréable, elle est même addictive mais si on creuse juste un peu,il n'y a rien.
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J'ai attendu assez longtemps avant de commencer ce livre qui traînait dans mes étagères depuis un bon moment. Je n'aime pas sa couverture racoleuse, et le titre m'évoquait autre chose que le contenu du roman. Mais bon, il n'est pas à moi et il faut le rendre, donc je me suis lancée. Et finalement, c'est plutôt une bonne surprise, ce récit autour d'une bande d'ados fils et filles à papa, entre la classe de 4ème et celle de terminale. On découvre des personnalités touchantes ou horripilantes, des victimes de cyber-harcèlement et des bourreaux totalement inconscients (du moins on l'espère, parce que sinon ce seraient des criminels), bref une galerie de portraits de jeunes qui tentent de grandir sans l'aide des adultes, parents démissionnaires ou enseignants résignés encaissant des comportements inadmissibles. La première partie se déroule durant l'année de 4ème, le décor est planté, les personnages campés : Cally, un peu quelconque mais objet d'amour, ses amis Emma la danseuse et Abigail la super-bourge, Ryan le bogoss, Damon la terreur, et Tristan, le "différent", qui n'ira jamais au lycée...
Saut dans le temps, on retrouve les mêmes (enfin presque tous) et quelques autres en classe de 1ère. Ils ont évolué, les amitiés se sont rompues ou nouées, et une jeune prof de littérature anglaise idéaliste va débouler dans ce microcosme si différent de ce qu'elle a connu auparavant. Molly, c'est son nom, prend son rôle très à coeur et va tout faire pour devenir proche de ses élèves, afin de leur transmettre son amour de la lecture. Pleine d'illusions, elle va finalement retomber sur terre et découvrir que ses jeunes protégés ont des facettes pas très reluisantes.Et ses collègues ne l'épargneront pas non plus...Une dernière partie, très courte, nous livre quelques éléments sur le devenir de chacun, un an plus tard.
Ce roman ne m'a pas totalement conquise, certains personnages étant un peu caricaturaux, et j'ai quand même du mal à croire que les profs soient aussi laxistes, on n'est pas dans le Bronx. Bien que l'histoire se déroule dans une autre sorte de ghetto, un ghetto de riches, sans aucun sens moral pour la plupart, l'argent peut tout ! En tout cas ça m'a fait peur, je me suis imaginée : et si cela se passait dans un des collège ou lycée où j'enseigne, d'ici quelques années ? Ne dit-on pas que tout ce qui vient des States finit par arriver jusqu'à nous ? Allez, on arrête de psychoter, et on retrouve ses gentils élèves demain matin !
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Il est très difficile de s'attacher à l'un de ces adolescent des banlieues chics des Etats-Unis.

Ce livre est composé de deux parties principales : le harcèlement et le suicide d'un jeune de 13 ans dans un premier temps puis dans un deuxième temps, quelques années plus tard, l'arrivée au lycée d'une jeune prof qui se retrouve confrontée à ces jeunes : les harceleurs.

Chaque chapitre est centré sur un de ces jeunes.

Le livre est intéressant mais dérangeant.
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