Notre XVI°s est si riche en poètes de génie que le nom de
Jodelle risque d'être éclipsé par d'autres, mieux connus ou plus lus dans les écoles (pour l'instant). Pourtant le ton ironique, la parodie (dans les Contr'amours), voire la grossièreté à certains endroits (par exemple dans son long poème sur la sodomie) composent une figure d'auteur originale et attachante, qu'on aura du mal à aborder, malheureusement, car cette édition universitaire ne se soucie pas de moderniser l'orthographe du texte. En revanche, les notes en bas de page sont bien utiles.