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EAN : 9782290393215
416 pages
J'ai lu (07/02/2024)
4.17/5   229 notes
Résumé :
Inspiré de l'histoire vraie du « Dépeceur de mons », l'un des pires serial killers que la belgique ait connus.

Belgique. Il y a quelques années. Après avoir profité de sa victime deux jours durant, un homme s'installe dans le garagede ses parents pour démembrer le corps. Ce qui devait être une besogne l'enthousiasme et l'élève à un niveau qu'il ne soupçonnait pas. Il décide alors de joindre l'utile à l'agréable et de créerune oeuvre qu'il compte bien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
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Jack Jakoli n'est pas seulement écrivain belge, il est aussi, avant tout, policier de profession. Et c'est indéniable que cela se ressent dans son écriture, que ce soit par la qualité des faits en matière d'enquêtes mais aussi par le travail minutieux en termes de recherches sur son sujet.

Son second roman, « La détresse des roses » est largement inspiré d'un fait-divers macabre qui s'est déroulé en Belgique, entre 1996-1997. Des parties de corps de femmes ont été retrouvés dans la région de Mons et le coupable n'a jamais été inquiété jusqu'à présent.

De ces meurtres, l'auteur en tire sa version des faits et en fait un thriller cohérent et passionnant. Certaines scènes sont assez trash, mais pour ma part, ne m'ont pas dérangée. Je dirais qu'à chaque acteur, son degré de sensibilité. Par l'emploi de chapitres courts, Jack Jakoli parvient à engendrer une bonne dose de tension.

Si je ne devais trouver qu'un seul petit bémol c'est la pléthore des personnages, souvent du milieu policier, qui m'a parfois perdue car quand je lis un livre, j'apprécie de me retrouver parmi les protagonistes afin de bien situer les choses. Après, cela ne reste qu'un détail et je suis certaine que d'autres lecteurs ne le relèveront peut-être même pas…

Son premier opus, « La Catabase » est paru, en 2019, aux Editions Ifs et en format « poche », chez J'ai Lu, sous le titre : « Entre le paradis et l'enfer ». Il ne me reste plus qu'à le sortir de ma pile à lire pour vous en parler bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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-Mimi aime les pétales de rose,
Je t'aime, un peu, beaucoup passionnément, à la folie et les noms de rue sont une prédilection…
Ne partagez pas une bière belge en sa compagnie, son goût pourrait être amer.
-Mélanie Penning en pleine séparation d'avec son mari et travaille à la BSR section homicide. Une femme très impliquée et têtue. Sinon, elle circule dans une clio que l'on entend de loin ;)
- Bernard, chef de la crim que l'on surnomme Bishop a confiance en Melanie, j'irais jusqu'à dire qu'il est protecteur mine de rien.
-Claire la soeur de Mél complètement différente est étouffée par la surprotection de sa soeur. !Basé sur des faits réels qu'à connu la Belgique avant que l'Euro ne fasse son apparition que les gendarmes existaient encore… le dépeceur de Mons comme l'a surnommé notre presse et jamais identifié sévissait en 1997.
Jack Jakoli fait sa propre enquête, celle qui vous dressera les cheveux sur la tête mais aussi dévoilera certains aspects de ce métier…
Mélanie et Christophe (être horripilant) sont chargés d'enquête. un bassin trouvé de l'autre côté de la frontière suivi d'un tronc en belgique.. Ce ne sera que le début d'un long chemin épineux.
Parallèlement il y a ce petit gar çon mort dans des circonstances terribles et dont Mélanie doit résoudre les causes.
Pas simple lorsque cela touche les enfants pour Mélanie va-t-elle faire des choses irrémédiables ?

L'histoire donne des sueurs froides. Une fin savamment menée et. I carrément surprenante, je ne m'attendais pas à ce final.
Un page turner très efficace par cette écriture réaliste et entrainante..
L'auteur a eu la faculté d'allier le vrai et le faux pour ce thriller implacable.
C'est également une totale immersion de ce monde qu'au final nous ne connaissons que de l'extérieur et pas toujours avec un oeil joyeux de ce qu'est le métier de “flic”. Un coup de coeur pour la découverte de l'auteur et son écriture. Merci à toi @jackjakoli de révéler un peu de ce à quoi tu es confronté chaques jours.
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À Montiry, en Belgique, un tueur sévit et éparpille des morceaux de corps dans des lieux à la connotation morbide.
Mélanie Penning, enquêtrice nouvellement affectée à la criminelle va chasser cet être immonde qui passe sous les radars et continue ses dépôts sauvages.
Inspiré de l'histoire vraie du "dépeceur de Mons", serial killer belge.

Jack Jakoli revient fort, très fort même. Son premier roman, la catabase/entre le paradis et l'enfer, était déjà une réussite, et il a ajouté ce petit quelque chose qui change tout dans la détresse des roses. de la profondeur à ses personnages et en particulier à son héroïne, Mélanie. Elle arrive dans une nouvelle unité suite à une séparation douloureuse et vit chez sa soeur cadette. Autant dire qu'elle n'a pas encore trouvé sa place et les tensions au sein de son équipe rendent le climat électrique. À cran et passionnée par ce qu'elle fait il ne lui faut qu'une étincelle pour exploser.

Et que dire de "Mimi", homme plutôt banal écumant les bars à la recherche de femmes qui ne resteront pas longtemps entières, pour qu'elles puissent participer, à leur manière, à l' hommage funeste qu'il souhaite rendre à sa soeur. Totalement dérangé par son passé il utilise malgré tout à bon escient la police et l'impact médiatique de ses crimes pour que son oeuvre soit exposée aux yeux de tous.

Les chapitres sont courts, ne laissant aucune place au moindre temps mort. le rythme effréné vous immerge au coeur de la brigade criminelle, où l'activité s'accompagne perpétuellement d'autres faits, obligeant les enquêteurs à ne rien lâcher, quitte à jouer des coudes entre eux pour avoir le plus gros morceaux.

Je dois être légèrement psychopathe pour aimer les passages les plus brutaux et glauques. L'écriture très visuelle de l'auteur fait de ces scènes des clichés instantanés qui s'imprègnent sur ma rétine.
Vous avez là un roman policier écrit par l'auteur belge du moment, Jack Jakoli, enquêteur à la criminelle de Mons, qui est l'une des très bonnes sorties de ce début d'année dans la catégorie polar.

Il est des roses à l'histoire plus romantique où l'odeur enivre les coeurs tendres emplient d'amour, et d'autres, empreintes de détresse, aux effluves de souvenirs en décomposition.
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement les Éditions Hugo Thriller pour l'envoi en service presse du livre de Jack Jakoli : « La détresse des roses ». Coup de coeur pour ce redoutable polar glaçant et addictif, inspiré de l'histoire vraie du « Dépeceur de Mons». Nous suivons une enquêtrice à la Crim dans une affaire complexe concernant les agissements d'un serial killer qui démembre ses victimes. La psychologie des personnages principaux est minutieusement détaillée. le tueur se révèle machiavélique et terrifiant. le récit est rythmé, poignant, parfaitement maîtrisé et plein de réalisme. On baigne dans une atmosphère sombre, glauque et inquiétante. L'auteur m'a captivée par son écriture percutante, affûtée et incisive. Un excellent polar comme je les aime avec un final explosif !

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Après avoir publié son premier roman policier intitulé "Entre le paradis et l'enfer : La Catabase", Jack Jakoli, enquêteur à la Crim' de Mons, signe un second polar glaçant inspiré de l'histoire vraie du "Dépeceur de Mons", l'un des pires tueurs en série que la Belgique ait connus ! Âmes sensibles s'abstenir !

"La détresse des roses" est un thriller réussi très réaliste que j'ai eu le plaisir de découvrir grâce aux éditions @hugopublishing et @NetGalleyFrance que je remercie vivement pour cette belle découverte. Cette histoire inspirée de faits réels mélange fiction et réalité avec talent, tout en prenant soin de ne pas heurter les familles des victimes, comme l'auteur le précise au début du roman.

La scène se passe à Montiry en Belgique en 1996-97. Après avoir violenté sa victime pendant deux jours, un homme s'installe dans le garage de ses parents pour démembrer le corps. Ce qui ne devait être qu'une vulgaire besogne, l'enthousiasme à un tel point qu'il décide de créer une oeuvre d'art dans le but de l'exposer aux yeux de tous...

Quelques semaines plus tard, au Nord de la France, une patrouille territoriale est avisée de la découverte d'un bassin de femme le long d'un fleuve. L'enquête piétine car il est impossible d'identifier la victime par manque d'indices jusqu'à ce qu'un torse de femme soit aussi repêché dans un cours d'eau en Belgique, cette fois. le morceau de corps est dépecé et les aréoles ont été soigneusement découpées...

L'enquête qui débute va marquer les esprits de tous, en particulier celui de Mélanie Penning, en poste à la Crim' depuis un an. Fragilisée par son divorce et par son arrivée dans une équipe exclusivement masculine, elle subit de plein fouet les images atroces inhérentes à sa nouvelle fonction. Mais, passionnée par son métier, elle compte bien arrêter ce "dépeceur de Mons" qui fait son marché durant la nuit.. un monde que fréquente régulièrement sa soeur cadette, Claire !

La structure narrative est bien maitrisée, révélant progressivement les liens entre les nombreux personnages, ce qui permet de préserver habilement le suspense jusqu'au pitch final percutant et surprenant. L'intrigue est bien ficelée, dévoilant peu à peu la vérité, sur un rythme effréné qui ne laisse aucun temps mort grâce à des chapitres courts très addictifs. L'atmosphère est de plus en plus glauque, sombre et inquiétante, ce qui crée un climat anxiogène très efficace qui donne de la profondeur à l'intrigue.

L'auteur a un style fluide, direct, incisif et une plume affûtée, visuelle, cinématographique, semblable à des clichés instantanés. Certaines scènes sont crues sans sombrer dans le voyeurisme, ce qui donne de la vraisemblance au récit.

Le portrait psychologique des personnages est bien détaillé : "Mimi", le tueur en série, n'est ni diabolisé, ni idéalisé ; Mélanie, fragilisée par son histoire personnelle, doit faire face à des tensions dans une équipe entièrement masculine, mais reste forte car elle est passionnée par son métier. Elle est touchante et attachante et le lecteur a hâte de la retrouver pour une nouvelle enquête.
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critiques presse (2)
LeSoir
23 janvier 2023
S’inspirant de l’affaire du dépeceur de Mons, Jack Jakoli, nom de plume d’un véritable enquêteur belge, remonte le temps aux côtés d’une enquêtrice au bord de la rupture.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeSoir
23 janvier 2023
S’inspirant de l’affaire du dépeceur de Mons, Jack Jakoli, nom de plume d’un véritable enquêteur belge, remonte le temps aux côtés d’une enquêtrice au bord de la rupture.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
— Pourquoi ?
— Pourquoi ? Tu ne connais pas les Belges ?
— À vrai dire, non. Je n’y suis même jamais allé.
— Ok, alors fais-moi plaisir, va dans un vidéo-club et loue C’est arrivé près de chez vous. Si tu arrives à le regarder jusqu’au bout, tu comprendras comment sont les Belges. Imprévisibles, têtus, compliqués… A contrario, en un instant, ils peuvent devenir complètement cons et en rire. C’est juste une bande de tarés. Des tarés qui osent tout.
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A chaque fois qu'on lui posait la question en soirée ou lors d'un rendez-vous galant, Guillaume répondait que le meilleur moyen de connaître l'odeur d'un cadavre en putréfaction était de placer un morceau de viande dans une boîte hermétique, de le laisser au soleil un jour ou deux, puis d'ouvrir délicatement le couvercle tout en sniffant un bon coup.
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Le secret de famille avait beau être bien gardé, tout le monde l'avait jugé. Tout le monde avait jugé et condamné leur amour. Et tant pis si autour de lui, la perversion était omniprésente. À la télévision, au cinéma ou dans la vraie vie, ils étaient si nombreux à être devenus fous, aveugles et insensibles. On priait la virginité d'un côté et on avalait une ribambelle de queues de l'autre. On se devait d'être libre et de le revendiquer, mais pas trop.
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— Blague à part, reprit le légiste, il faut aussi envisager que la victime ne soit même pas de chez nous.
— J’y ai déjà pensé, expliqua Millox. J’ai demandé au responsable des voies navigables s’il était possible qu’un corps flotte assez longtemps pour provenir d’une autre commune que la nôtre. Il m’a assuré que c’était tout à fait faisable. En gros, le fleuve finit sa course chez nous, mais il trouve sa source en Belgique.
— Tu penses à la Belgique ? D’aussi loin ?
— En tout cas je ne le souhaite pas, souffla-t-il en s’adossant de nouveau à son siège.
Guillaume grimaça.
— Pourquoi ?
— Pourquoi ? Tu ne connais pas les Belges ?
— À vrai dire, non. Je n’y suis même jamais allé.
— Ok, alors fais-moi plaisir, va dans un vidéo-club et loue C’est arrivé près de chez vous. Si tu arrives à le regarder jusqu’au bout, tu comprendras comment sont les Belges. Imprévisibles, têtus, compliqués… A contrario, en un instant, ils peuvent devenir complètement cons et en rire. C’est juste une bande de tarés. Des tarés qui osent tout.
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D’un mouvement circulaire, lent et régulier, Guillaume Garrot se massait les tempes. L’ancien tireur d’élite souffrait au quotidien de maux de tête, souvenirs d’un front qui depuis martelait le sien. Calé au fond du vestiaire, il fixait le bas de la porte en bois d’où s’échappait un fin filet de lumière lactescente. Pour y avoir pratiqué son art à de nombreuses reprises, il appréhendait ce qui l’attendait de l’autre côté. Une pièce froide, dont le sol et les murs étaient couverts d’un carrelage clair et brillant ne reflétant que trop bien la lumière vive et blafarde propulsée par deux rangées de néons suspendus au faux plafond de lambris blanc. Un choix de matériaux et une absence de couleur que méprisait Garrot. Les yeux déjà plissés par les lacérations de son cerveau, il savait que l’éclairage ne lui offrirait aucun refuge. Voyant l’heure fatidique approcher, il avala un gramme de paracétamol avec un fond d’eau et quitta sa chaise.
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Videos de Jack Jakoli (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jack Jakoli
Jack Jakoli propose la consigne d'écriture suivante : Savoir écrire et lire donne un avantage certain au quotidien. A travers les yeux d'un ou plusieurs personnages, imaginez une courte histoire où le fait d'écrire joue ou a joué un rôle crucial.
Textes écrits par Elvira E. , Erik S. Et Oliver
Billets d'écrits, un projet de la Compagnie Gambalo, de la Foire du livre de Bruxelles et de l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en partenariat avec le Gsara Asbl et la Caap culture Adaptation et direction Nicolas Swysen Texte lu par Laurent Denayer
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