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4,17

sur 5675 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore un livre dont j'avais beaucoup entendu parlé avec beaucoup d'engouement...
Personnellement je ne suis pas si enthousiaste que cela, je ne pensais pas même aller jusqu'au bout...
Je trouve ce livre très masculin et je ne suis pas surprise non plus qu'on en parle, car il est bien dans la veine des séries qu'on nous donne à voir en ce moment...
Disons que dans les années 80 effectivement il a dû faire couler un peu d'encre... Aujourd'hui je ne sais pas ?
Roman fleuve dans lequel j'ai fait beaucoup de haltes... les personnages ne m'ont pas touchée... même s'il y avait de l'originalité, je n'ai pas été séduite...
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Tout peut surprendre dans ce livre, les histoires, les personnages et le style. C'est à la fois drôle, folklo, cru et... sérieux.
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Histoire inspirante pour écrivain en devenir.
Le monde selon Garp m'a plu et m'a déçu. Pas assez de citation de Garp, pas assez introspectif. Les personnages sont toutefois attachants, authentiques et colorés. Les histoires courtes de Garp sont bizarres, elles témoignent d'un côté qui n'est pas assez représenté du personnage, on donne un indice ici et là de sa source d'inspiration, mais on reste sur notre faim.
à la fin, j'avais hâte de finir le livre comme si l'auteur s'était fait happé par un Ressac ou un crapaud...
L'histoire est parfois cocasse parfois vorace, j'ai aimé mais sans plu. Il faut dire que le roman fait plus de 600 pages ce qui amène nécessairement des longueurs. L'épilogue vient boucler la boucle...
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Basé sur des éléments autobiographiques, ce roman nous conte la vie de l'écrivain S.T. Garp de sa conception peu banale jusqu'à sa mort, et même après.
John Irving utilise un personnage à part entière pour étudier de près les comportements humains et toute leur complexité. Sous ses airs de vie banale, celle de Garp regorge de scènes surréalistes où l'auteur met le doigt sur les failles de l'être humain dans notre monde.
Par exemple, Garp va être marqué et accompagné constamment par une multitude de femmes, qui vont faire ressortir chacune, une facette de sa personnalité. La place de la femme dans la société masculine de l'époque, est caricaturée pour mieux décortiquer le manque de compréhension et l'inévitable incompatibilité des deux sexes.

Le personnage de Garp n'est pas forcément attachant mais les protagonistes qui l'entourent, le sont. Certaines scènes deviendront inoubliables même si le tout reste un peu longuet, sans autre fil conducteur que la vie de cette personne fictive. Son destin étant créé de toutes pièces, j'ai eu des difficultés à me passionner pour son sort.
L'écriture de John Irving est agréable, mais il semble avoir tout de même une image peu optimiste de la nature humaine.

Un autre roman de cet auteur sera nécessaire pour affiner mon jugement.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Comme j'ai découvert John Irving tardivement (en fait, je l'ai découvert quand j'avais vingt ans mais j'ai totalement oublié de le relire pendant presque quinze ans), j'alterne désormais les romans récents et les plus anciens. Je sais que celui-ci est le chouchou de nombreuses blogueuses et j'attendais donc beaucoup de cette lecture. Je dois avouer que je suis un peu déçue et que ce roman n'entrera pas dans mon top 3 des romans de John Irving. En fait, à part L'oeuvre de Dieu, la part du Diable, je préfère ses derniers romans et je comprends parfaitement que l'auteur soit un peu agacé qu'on ne remarque pas que ses derniers romans sont mieux construits que les premiers. J'ai tout de même apprécié cette lecture parce qu'on y retrouve les thèmes favoris de l'auteur mais le personnage de Garp ne m'a pas paru très sympathique. Ce roman dénonce les extrémismes du féminisme mais aussi les pulsions masculines qui font basculer le roman dans l'horreur plusieurs fois, pour Garp ou pour des jeunes filles comme Ellen James:

Le viol, songeait Garp, donne aux hommes le sentiment d'être coupable par association.

C'est d'ailleurs à cause des hommes que Garp ne voulait pas de fille. A cause des hommes mauvais, bien sûr, mais même, songeait-il, à cause d'hommes tels que moi.

Il y a une sorte de faute collective masculine que l'auteur semble vouloir endosser. Ce roman traite donc de la concupiscence, un mot sur lequel John Irving insiste et qui finit par tout détruire et de la culpabilité. On y retrouve bien sûr Vienne, des lutteurs (avec une scène sanguinolente qui m'a rappelé celle de son dernier roman), de travestie. On y retrouve aussi ce qui semble être le prénom féminin préféré de John Irving pour ses personnages féminins, Helen ou Ellen , en fait ici, les deux. Je crois que ce qui m'a manqué dans ce roman, c'est un personnage "larger than life" comme le sont Ketchum ou Miss Frost.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Après de nombreuses semaines, j'ai m enfin fini le monde selon Garp. Ça a été long, j'ai persisté et je l'ai terminé.
Quoique certains passages étaient intéressants, je ne pense pas que ce livre sera gravé dans ma mémoire. Plutôt une déception de mon côté, peut-être que j'en ai trop entendu parlé.
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Publié en 1978, ce livre a alors surpris, et aussi choqué. Il faut dire que les choses relatives au sexe sont relatées de la manière la plus crue. S'ajoute à cela le monde des transexuels, et aussi une violence qu'on ne s'attend pas forcément à trouver dans un récit qui commence comme celui de la vie d'une famille américaine qui aurait pu être comme les autres, c'est-à-dire lisse et heureuse. Mais Jenny Fields, issue d'une famille bourgeoise et conventionnelle, veut son indépendance. Elle l'obtient en devant infirmière, mais cela ne suffit pas: elle veut un enfant sans père. Elle l'obtiendra, et sa manière pour y parvenir constitue un moment assez cocasse du livre. Cet enfant sera un fils: Garp. On passe donc à la génération suivante, et à une nouvelle famille: Garp se marie avec Helen. Sommes-nous parvenus à la famille heureuse? Et bien non! Ces deux êtres qui s'aiment ne peuvent s'empêcher, malgré tout, de se tromper, et cela conduira à un drame, un accident incroyable, aux conséquences désastreuses: ce qu'il reste de la famille aurait pu en être détruit. Mais nous sommes dans un monde d'intellectuels (Garp a décidé d'être écrivain; sa mère, qui a publié le récit de sa maternité sans père, devient - un peu malgré elle - une égérie du féminisme), et l'on sait se pardonner, se montrer tolérant, même face à l'horreur. Le reste, le lecteur le découvrira.
La question est celle-ci: ce (gros) livre est-il un grand livre? Par certains côtés, peut-être. Une philosophie de la vie intéressante y est contenue. Et certains passages nous retiennent, par un suspens construit avec soin. Mais l'auteur en fait quand même trop: l'on passe du bonheur insouciant au malheur absolu, les drames s'accumulent de manière peu réaliste; malgré ceux-ci, les personnages ont une faculté un peu étonnante à passer à la suite; enfin, l'invention des Ellen-Jamesiennes, féministes capables de se mutiler pour clamer leur horreur des hommes, est tout à fait outrancière. Il y a ici par conséquent le meilleur et le pire (parmi ce dernier: l'auteur nous impose, en aparté, la lecture de nouvelles plutôt médiocres....). Et, s'il est vrai que ce livre est, par son thème et par sa forme, à l'image (et un peu à l'origine?), de plusieurs autres romans de la littérature moderne américaine qui suivront, il contient des maladresses, et il nous met bien souvent mal à l'aise. Les lecteurs avertis se feront leur idée. Ceux qui préfèrent éviter le grand frisson pourront s'abstenir.
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Bon, après deux très grosses déceptions "Une prière pour Owen" et "l'épopée du buveur d'eau", j'ai commencé ce livre sur la pointe des pieds. Comme je ne l'ai pas trouvé aussi mauvais que les autres, j'ai presque apprécié. Il y a des longueurs, des passages ennuyeux mais quelque fois cela passe. je pense que j'ai été large dans ma note grâce aux deux premiers.
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En un peu plus d'un an, c'est le second roman considéré comme « classique de la littérature américaine contemporaine » que je lis. le premier étant « La Conjuration des Imbéciles ». Cette appartenance au panthéon littéraire américain n'est pas l'unique point commun entre ces deux oeuvres majeures. Les deux personnages principaux partagent certaines caractéristiques. Fortes. Comme cette sorte de suffisance. Ce caractère hautain. Cette foi limitée dans l'espèce humaine. Et cette conviction, profonde, d'être mieux que les autres. D'être un génie incompris. Ou, à la limite, mal compris. Heureusement, dans « le Monde Selon Garp », ces aspects, que j'avais trouvé insupportables dans « La Conjuration... », sont moins marqués et sont contrebalancés par d'autres éléments qui tendent à rendre Garp attachant comme sa vie de famille et son parcours littéraire.

A ce premier constat viennent se greffer plusieurs satisfactions. Comme, par exemple, l'exploitation, sous de nombreuses, et parfois cruelles, formes, de la concupiscence. Thème majeur développé par Irving à travers les voix de ses principaux personnages, cette tendance à vouloir jouir des plaisirs charnels sous différentes formes pose la question du bien et du mal. du nécessaire et du superflu. du consenti, du conscient. du partiellement toléré ou du généralement accepté. Ces variations interpellent et étonnent. Principalement car ce thème fait tellement partie de l'ouvrage qu'il finit presque par disparaitre constituant une sorte d'invisible arrière plan que l'on ne peut plus qu'inconsciemment intégrer comme étant la trame principale du livre. C'est traité avec talent et justesse.

L'histoire de la mère avec la fondation, presque par accident, du féminisme est également une réussite car les nuances qui existent entre les « pro » et les « anti » sont subtilement exploitées et ne se limitent pas à une division manichéenne du problème avec l'homme mauvais et la femme victime. Les craintes que Garp nourrit quant à ses enfants et à son rôle de père sont assez bien transposées par l'auteur. Tout comme l'amour inconditionnel qui leur voue. C'est juste et sincère. Comme, de manière plus général, l'est ce livre malgré, peut-être, certaines longueurs.

Lien : https://unecertaineculture.w..
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John Irving est un formidable conteur, ce n'est pas nouveau.
En mettant en scène un romancier (conteur facétieux lui aussi) dans son roman il démontre une fois de plus ce talent.

Comme habituellement c'est toute une vie qui nous est livrée dans ce livre. de la naissance (et même avant avec l'histoire de la mère de Garp) jusqu'à la fin de sa vie, Garp, ses proches... une vraie saga familiale.
Et comme Irving ne fait rien comme tout le monde, on va de surprise en surprise. Chaque personnage est plus déroutant que le précédent, les péripéties loufoques etc...

J'aime cet auteur avant tout pour ses personnages et ses ambiances qui sont vraiment l'essentiel de sa plume. Il sait créer un protagoniste et l'entourer comme personne, lui faire vivre des évènements peu communs voire même peu crédibles dans une époque authentique... Un magicien !
Garp n'échappe pas à cette règle et pourtant j'ai moins aimé que L'oeuvre de Dieu, la part du Diable, mais plus que Je te retrouverai...

Et comment un roman si bien écrit et si bien ficelé peut ne pas être un coup de coeur me direz-vous (et à raison) ?
Et bien parce que j'ai tout de même trouvé quelques longueurs, principalement dans la vie adulte et de couple de Garp, quelques errances où je me suis perdue moi aussi. Je m'étais attachée au petit garçon, j'ai été plus déçue par l'homme.
Dans les mises en abyme aussi, puisque Garp écrit, par moment je me suis un peu ennuyée... Garp a parfois de mauvais moments d'écrivain, il peine et ne livre donc pas le meilleur de lui même avec sa plume. Irving a bien su retranscrire ces épisodes, effectivement on lit Garp et ce n'est pas bon :p

Ces petits passages à vide mis à part çà reste un très bon roman, très fourni et qui aborde un nombre de sujets incroyables : la relation mère-fils (comme dans presque tous ses romans d'ailleurs), le féminisme, l'écriture, le couple, l'adultère...
Çà ne sera donc pas mon préféré même si je l'ai lu avec plaisir et que je continuerais à lire Irving avec gourmandise ;)
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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