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Premier tome d'une trilogie qui s'annonce fort plaisante ou l'histoire romancée de Gengis Khan.

Temüdjin. 12 ans. A la mort de son père, pourtant khan des loups, il se fait bannir avec sa mère, ses frères et sa soeur encore nourrisson, par un féal avide de pouvoir. La survie. Survivre pour mieux revenir. Créer une nouvelle tribu avec les vagabonds et autres laissés pour compte. Se venger de ceux qui ont tué son père et reprendre sa place. Mieux, unir toutes les tribus mongoles. En avant vers son destin.

Après un démarrage un peu long sur la jeunesse presque insouciante de notre jeune héros, le récit s'emballe et ne s'arrêtera plus.
Les jours sont des semaines, les semaines des mois, habitué que nous sommes à voyager à l'autre bout du monde en quelques heures, mais malgré cela, l'auteur nous livre un récit très rythmé, plein de fureur et de sang. On ressent la vie rude et sans concession des tribus nomades, où chaque homme peut être un soldat, où chaque homme doit être prêt à tout pour survivre, mais où l'honneur et le rang doivent être respectés.
Des conditions de vie extrêmes, un mode de vie que l'on pourrait avoir du mal à concevoir.
Tout est fort bien restitué dans ce roman qui reste collé à ce que l'on sait de la réalité du personnage. (Les quelques entorses à la vérité ou omission sont de plus signalées par l'auteur en postface - par rapport à l'ouvrage de référence : Histoire secrète des mongols).
La lecture est très fluide, un style simple et agréable, loin de toute idée didactique d'un livre d'histoire.
Ce n'est pas un livre d'histoire sur Gengis Khan, mais l'histoire de Gengis Khan et ce meneur d'homme nous entraîne avec lui, avec frénésie parfois, dans ses combats, dans sa quête, dans son rêve.

Excellente entrée en matière et en route immédiatement pour le seigneur des steppes.
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Époustouflant, captivant, passionnant !

Je remercie chaleureusement mon frère de m'avoir mis entre les mains cette saga historique retraçant le destin du célèbre chef mongol, Gengis Khan.

Quel souffle, quelles chevauchées à travers la steppe !

Nous sommes à la fin du XIIème siècle et nous suivons avec un intérêt croissant et irrésistible le parcours de Temüdjin, fils cadet du khan Yesügei. Encore loin d'imaginer qu'il est destiné à devenir le fondateur de l'Empire mongol, il est pour l'heure en butte aux affres de l'existence rude, féroce et impitoyable des tribus nomades où la vie tient davantage de la survie. Face aux épreuves et pour protéger les siens, le jeune Temüdjin développera un insatiable appétit pour la vengeance et prendra dans le même temps conscience que seule l'union fait la force.

Ce premier tome se lit avec avidité et nous offre la biographie romancée d'un des plus grands leaders de l'époque médiévale. le style de Conn Iggulden est très agréable, sa documentation excellente, sa narration franche, virile et enlevée, et ses libertés avec L Histoire très limitées (j'ai d'ailleurs apprécié qu'il s'en explique à la fin du roman). Grâce à sa connaissance de l'ancienne et de l'actuelle Mongolie, l'auteur nous ouvre les portes d'un monde méconnu, berceau d'une mosaïque de peuples liés par leurs croyances et traditions ancestrales, et guidés par un solide instinct de conservation.

Je n'avais pas pris autant de plaisir à une lecture aventurière et guerrière depuis le colossal "Trône de Fer" de G. R. R. Martin. Je me plonge immédiatement dans le tome 2.


Challenge de lecture 2015 - Une trilogie (tome 1)
Challenge PAVES 2014 - 2015
Challenge ABC 2014 - 2015
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J'aimerais bien pousser le cri de guerre des fils de Yesugei ou des Olkhunuts pour exprimer le plaisir immense que j'ai eu ce week-end à chevaucher, me battre et boire de l'arkhi avec eux !

Je ne sais pas si cela vient du sujet, l'enfance et l'adolescence du futur Gengis Khan, du cadre, l'âpre et impitoyable Mongolie des tribus, ou du talent romanesque de l'auteur, un jeune Britannique bien documenté et pas mongol pour 2 sous, mais le résultat est une épopée magistrale.

On y suit Temüdjin, second fils du khan des Loups, depuis sa naissance et jusqu'à ses 18 ans. Et il peut s'en passer des choses, en 18 ans, dans les steppes : des rencontres avec de belles captives, des festins de mouton ou de marmotte, des moments fraternels de chasse ou de combat, mais aussi des trahisons, des épreuves, la faim, la douleur, l'humiliation, le deuil, la guerre...

L'auteur semble avoir été relativement fidèle à la réalité historique, au-delà de quelques aménagements dont il s'explique dans la postface, et il a réussi à donner vie à son héros. Il ne s'agit pas d'un documentaire érudit, mais bien d'un récit ardent, impitoyable, terrible et enthousiasmant.

La saga a apparemment eu un grand succès dans les pays anglo-saxons, moins en France, comme l'attestent les seulement 8 critiques présentes ici. Un grand merci donc à Gwen qui me l'a fait découvrir... en espérant à mon tour donner envie à d'autres lecteurs.

Challenge Variétés
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Gengis Khan, vous connaissez ? L'envahisseur sanguinaire qui a conquis l'Asie jusqu'aux portes de l'Europe ? Mais qui connaît-on vraiment de son histoire ?

La trilogie de Conn Iggulden remédie à cette lacune. Dans ce premier tome, c'est l'enfance et la jeunesse du futur grand khan, alors qu'il s'appelait encore Temüdjin, le fils du vaillant chef d'un petit clan de nomades de Mongolie et d'une mère courageuse qui l'obligera à survivre lorsqu'ils seront abandonnés dans la steppe.

C'est le début d'une grande épopée, avec des chevauchées, de grandes émotions, des serments de vengeance et des enfants qui apprennent à demeurer stoïques dans une nature hostile.

La trame des personnages est bien un tantinet simpliste : y a les bons et les méchants, ceux qui sont beaux, braves et généreux bien qu'impitoyables, et les autres, les fourbes, qui sont laids et qui ne respectent pas la parole donnée.

Bien sûr, c'est un roman, on n'est pas du tout sûr que ça c'est vraiment passé comme ça, mais l'auteur ajoute une postface pour donner des précisions sur les faits historiques et les départager des inventions romanesques.

Une lecture palpitante : enfourchez vos petits chevaux mongols pour la grande aventure !

(Merci à Gwen dont la critique a ajouté ce livre sur ma PAL)
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Avant de devenir un guerrier légendaire, Gengis Khan était Temüdjin, le fils du khan des Loups, un enfant qui n'était pas destiné à devenir un grand chef. Ce premier tome d'une trilogie raconte l'ascension de celui qui deviendra un des plus grand conquérant de l'Empire Mongol.

Cette biographie romancée de Gengis Khan est passionnante. J'ai adoré parcourir la steppe avec lui. J'ai eu beau savoir qu'il allait s'en sortir, il y a certains passages où j'ai douté de la survie de Temüdjin. le roman va de rebondissements en rebondissements et rien ne semble jamais acquis pour lui. Mais le futur khan des Loups a une force de caractère et une abnégation à toute épreuve. Vérité ou caractère romancé? Mystère. Mais je serais curieuse de lire une vraie biographie du personnage pour voir se qu'en dise les historiens. En tout cas, j'espère bien pouvoir poursuivre la lecture de la vie de cet incroyable conquérant au milieu de cette steppe hostile, tant au niveau du climat que des gens.
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Voici une épopée que j'ai lue il y a quelques années déjà. En un mot : Fan-tas-tique.
Conn Iggulden retrace la vie du plus grand conquérant que la terre ait jamais porté. La découverte de la culture mongole était magnifique. Un souffle de liberté. Évidemment, la liberté a un prix : l'insécurité. C'est le quotidien de toute civilisation nomade.
Ce premier tome dépeint la vie du jeune Temüdjin, fils cadet de Yesugei Khan, obligé de fuir son clan à la mort de son père. Poursuivi par le nouveau chef, qui veut mettre fin à la lignée de son rival, la petite famille survivra comme elle peut, obligée de prendre des décisions drastiques. Tout cela forge le caractère d'un jeune homme déterminé.
Peu à peu, vivant de rapines et de combats, vengeance après vengeance (ceux qui ont enlevé sa femme, Bortë, l'ont payé le prix fort...), le futur Loup bleu va comprendre où se trouvent les racines du mal qui ronge son peuple : une division soigneusement entretenue par un voisin puissant et raffiné. Pour y mettre fin, il rassemblera la plus grande armée jamais vue en Mongolie. Ses ennemis, il les conquiert un par un. Il les poursuit jusqu'au bout du monde.
Ce qui est assez amusant, et édifiant, c'est de comprendre que c'est bien la violence des uns qui a provoqué celle de Gengis Khan. Au fur et à mesure de la trilogie, on s'aperçoit qu'il a toujours conquis en réaction à une attaque contre son peuple ou contre sa personne. le genre de gars qu'il fallait mieux laisser tranquille...
Une trilogie incontournable, à la lire à la fois comme une épopée et un livre d'histoire.
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« Lorsque vous raconterez à vos enfants que vous combattu avec les fils de Yesugei, souvenez-vous de ceci : il n'y a qu'une tribu, il n'y a qu'une terre, qui ne connait pas de frontières. Ce n'est qu'un début. »
Lorsque vous lirez le Loup des plaines vous saurez comment s'est forgé l'incroyable destin du jeune Temüdjin, fils du khan des Loups qui, à force de soif de vengeance et de ténacité, réunira les Mongols, le peuple d'argent. Plus de tribus, une seule terre, un seul khan, celui de l'Océan d'herbe, dont l'Histoire retiendra le nom de Gengis. Des vestiges du plus célèbre des rares récits à avoir traversé le temps pour nous relater l'épopée du grand conquérant Mongol : L'Histoire secrète des Mongols, Conn Iggulden nous livre une version romancée des plus réalistes de la vie de cet être d'exception impitoyable à défaut d'être cruel, courageux et visionnaire.
Le rythme fluide du tome 1 de cette passionnante saga épique se communique au corps, vous fait éprouver une brûlante excitation de découvrir l'infinie étendue des steppes hostiles et les tribus qui y survivent, un état de grâce, tel celui que pouvaient ressentir les cavaliers mongols en cet instant d'immobilité absolue lorsque les quatre sabots de leur monture quittaient le sol et où ils laissaient leur traits quitter les cordes de leur arc à double courbure pour frapper en pleine gorge les Tatars venus du Nord…
Tenez-vous le pour dit, il est Gengis. Il est désormais le Seigneur des Steppes (T2) et il commence à peine La chevauchée vers l'Empire (T3). Reste à savoir ce que l'incroyable histoire de Conn Iggulden réserve aux personnages attachants du peuple d'argent.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Les récits d'héritiers arrogants, trop sûrs d'eux, en conflit fraternel, ça ne me botte que moyennement habituellement. Mais très vite, le joli conte de fée prend fin. Temüdjin est envoyé dans le clan de sa mère, les Olkhunuts qui détestent son père Yesugei et là, le pauvre commence à galérer tout comme cela a été le cas de son aîné Bekter – enfin, presque. C'est vraiment à partir de ce moment-là que j'ai trouvé l'histoire intéressante et les personnages prennent toute leur ampleur.

J'ai relativement bien aimé Temüdjin, mais il est loin de l'image que je me faisais de Gengis Khan. Alors, d'accord, étant jeune, c'est bien normal, il doit se former, s'endurcir, pourtant, je n'ai pas eu l'impression qu'à la fin, il soit le roc sur lequel peut s'appuyer les différents clans mongols. Je l'ai trouvé un peu faible, même si j'ai beaucoup apprécié le fait qu'il ait besoin de la présence de ses frères ou même de Jelme et son père. Ça le rend plus humain.
En ce qui concerne Arslan le forgeron, je l'ai vraiment beaucoup aimé. Il est calme même lorsqu'il est en totale contradiction avec le héros et parvient sans problème à faire passer sa sérénité à son khan. le seul souci est que lorsque je lisais son nom, je voyais le Arslan du manga de de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka. C'était un peu énervant au final et je me suis demandée tout du long s'il y avait un lien.
Celui que je préfère est sans contexte Kachium ; il est le pendant parfait pour Temüdjin, j'ai adoré la complicité qu'ils ont dès le début, je regrette un peu que par la suite ce lien s'amenuise.
J'ai également bien apprécié Börte même si on ne la voit pas des masses au final.

Petit bémol : les méchants. Ils sont le stéréotype-même de l'expression « bêtes et méchants ». Ils sont brutaux, manquent totalement de subtilité, l'image type du barbare tout en muscle que ce soit Tolui, Sansar, Koke et même Eeluk sur qui je fondais de plus grands espoirs… dommage.

Le gros point fort : la postface. L'auteur décrit ses sources, liste les différences entre l'histoire réelle de Gengis Khan et son roman, et même quelques techniques de création d'arcs ainsi que sur les us et coutumes des Mongols -détails un peu plus vagues mais malgré tout intéressant.

Le récit est fluide, le style de l'auteur est simple et efficace : j'ai vibré avec les personnages, ai stressé pour eux, me suis énervée avec eux. J'ai vraiment adoré ce roman et je compte bien lire les prochains dans pas si longtemps que cela parce que j'ai vraiment envie d'en apprendre davantage sur ce personnage mythique qu'est Gengis Khan.
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J'étais loin de me douter, en commençant la lecture de la vie romancée de Temüdjin que je me retrouverais plongée en Mongolie, chevauchant avec lui tout en restant assise dans mon divan.

Quelle épopée ! Et je n'ai encore lu que le premier faute d'avoir trouvé les deux autres.

La lecture est fluide, intense, les personnages forts, surtout le futur Gengis Khan. Les rivalités entre hommes sont très fortes et lorsque le chef meurt, c'est toute sa famille qui sera livrée à l'hostilité de la plaine. de tout puissant, ils deviennent "rien du tout" et Temüdjin devra faire preuve d'endurance pour survivre dans les contrées hostiles, prendre des décisions définitives aussi. Violent, grave, sans pitié... Gengis Khan, contrairement à d'autre (Alexandre le Grand), a réellement débuté à partir de rien : du dénuement le plus total, seul avec sa famille, dans une société qui est capable d'abattre les vagabonds comme du gibier, sous prétexte d'abréger leurs souffrances. Il s'est bâtit tout seul.

Ce que je reprocherai à l'auteur est le manque de descriptions des paysages mongols, de la particularité physique de certains personnages, des coutumes mongoles de l'époque (même s'il nous en donne tout de même, ça reste un goût de trop peu).

Malgré cela, le premier tome est époustouflant et se lit avec délice.

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Il y avait un moment que je n'avais pas dévoré un livre comme ça ! "Le loup des plaines" est le premier tome de la trilogie "L'épopée de Gengis Khan" de Conn IGGULDEN, basée sur l'autobiographie du grand conquérant. Je ne connaissais pas du tout son histoire, je l'imaginais beaucoup plus ancien alors qu'il a vécu en même temps que Richard Coeur de Lion au Moyen-Age. A l'âge de 12 ans à la mort de son père, il est abandonné à la mort avec sa mère et frères et soeur dans la steppe mongole. Grâce à la ténacité et au courage de sa mère et contre toute attente, ils vont survivre puis se regrouper avec d'autres solitaires ou vagabonds afin de former une petite tribu qui va grossir au fur et à mesure des pillages et des associations. Il va alors tenter de retrouver les assassins de son père et reprendre la place qui était la sienne dans son ancien clan.
Une écriture fluide, une histoire magistrale, on sent, on voit la steppe et les fiers mongols... un vrai régal !
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