AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 6221 notes
Quelle magnifique histoire pas étonnant que ce roman est traversé les âges mais je n'avais jamais osé car le style de Victor Hugo m'effraie légèrement et honnêtement je trouve qu'il y a beaucoup trop de chapitre qui décrivent les lieux et autres période qui font que le rythme est vraiment ralenti.

Les personnages sont marquants et Quasimodo nous prend aux tripes ce pauvre jeune homme né défiguré moitié aveugle et bossue qui deviendra sourds à cause des cloches qu'il fera sonner chaque jour pour le bon plaisir de son maître, au qu'elle il obéira sans résistance mais pour combien de temps) .
j'ai beaucoup moins aimé Esmeralda qui je trouve était bien trop innocente et voir même stupide surtout à la fin ....
mais cela permet de trouver notre chère Quasimodo encore plus attachant de par ses actes.
En bref j'ai vraiment adoré l'histoire à laquelle j'aurais mis 5 étoiles mais tout c'est chapitre sur les lieux, l'imprimerie et autres mon vraiment sortie du livre et on est tellement ralenti le rythme que je ne peux vous assurer de prendre du plaisir de lecture tout le long du roman
Commenter  J’apprécie          00
Jeune étudiant à l'université d'histoire, je flânais dans les rayons de la bibliothèque de ma ville de naissance et je m'arrête devant la reliure de "Notre-Dame de Paris" et son contenu imposant, je n'avais jamais lu et étudié de roman(s) de ma vie de Victor Hugo, seulement appris quelques poèmes durant mon parcours scolaire.
Je lis le quatrième de couverture pour connaître la trame, elle semble plaisante, je l'emprunte, je le lis et tombe instantanément amoureux de la plume de cet écrivain.
"Ouah, quel bijou, impossible de faire mieux!" me dis-je."j'ai envie de lire le reste de ses oeuvres". le prochain sur ma liste sera "les Misérables"; il s'avéra que celui-ci sera encore meilleur à mon goût que le premier; ce génie a relevé le défi en me faisant contredire.


Commenter  J’apprécie          00

Quasimodo, Esmeralda, Frollo, ces trois là auront beau faire, ils seront brisés par la fatalité. Frollo est le personnages le plus complexe et le plus poignant du roman, déchiré entre son devoir de prêtre et son amour terrestre il sera l'instrument du destin et finira par détruire l'objet de son amour.Esmeralda est une jeune gitane à la beauté dévastatrice. Elle obsède l'abbée Frollo qui meurt d'amour et de passion alors qu'elle le déteste et le craint. Elle suscitera également par sa bonté un amour plus pur mais non moins puissant dans le coeurs du monstre de Notre Dame, Quasimodo. Idiote comme beaucoup de jeune fille elle préférera le beau, jeune et creux Phébus.
Commenter  J’apprécie          00
Inutile d'ajouter de commentaires positifs à une histoire si parfaite sous tous les points de vu. Dit ça, il y a juste une chose que j'ai eu du mal à digérer (malheureusement) : le personnage de LA ESMERALDA. Pourquoi? C'est un personnage qui, au début du romain, est très fort, Independent, audacieux mais l'amour, hélas, la transforme, la rend faible, passive, très bête, la condamne à mort. C'est trop de demander à un écrivain du XIXème de faire un personnage féminin qui tient la route? ;) Qui n'est pas à la merci de son prince charmant ou de son bourreau? Hélas, la chère Cosette s'en sort pas mieux, sa mère Fantine non plus et vu qu'on y est Dea dans l'homme qui rit non plus. Dommage que tous les personnages féminin du monstre merveilleux de Victor soient au final...un peu bête. Mais j'ai lu que trois livres. Attaquez moi le plus possible. Je veux être démenti à tout prix s'il vous plait. Merci
Commenter  J’apprécie          00
Ma seule référence étant le Bossu de Notre-Dame de Disney, il fallait tout de même que je puisse lire ce classique. Laissez-moi vous dire que ma référence en a bine évidemment pris un coup ^^ Découverte d'une histoire ou plutôt d'histoires d'amour impossibles où chacun en aime un autre. J'ai trouvé Esmeralda assez fade, de mon point de vue. Cependant, la scène de fin, racontée à distance, m'a assez émue et marquée. je ne regrette donc pas cette lecture.
Commenter  J’apprécie          00
1344
Commenter  J’apprécie          00
Une belle ode à notre belle cathédrale!
Si le volet contextuel est vraiment réussi, le contenu a beaucoup de longueurs et il est parfois très dur de s'accrocher pour continuer.
Commenter  J’apprécie          00
Rien que la richesse de vocabulaire, de style, d'écriture, de français vaut la lecturte de cette immense oeuvre qui a sa place attitrée au rang des grands classiques de la littérature française. Ce n'est certes pas ouvert à tous les lecteurs et encore moins un livre que je me verrais relire une fois par an, mais c'est un rempart de défense de notre belle langue française qui mérite d'être apprécié à sa juste valeur.
Commenter  J’apprécie          00
Au moment de sa parution, le roman de Hugo a reçu dans la presse française des critiques en majorité élogieuses. Je connaissais la comédie musicale qui a révélé Garou, Fiori et Ségara. Même ambiance sans les chansons. le style est un peu suranné et c'est normal. Plus personne n'écrit de cette manière. Hugo usait de métaphores et se plaisait dans des descriptions kilométriques (utiles parce que la TV et Internet n'existaient pas) et parce que la photographie était à un âge préhistorique. Reste un récit immortel, mille fois adapté et que tout le monde connaît. Bien entendu, je suis allé l'acheter en librairie dans l'émotion qui a suivi l'incendie de Notre-Dame. Un coup de poing que j'ai pris dans la figure.
Commenter  J’apprécie          00
Troisième oeuvre que je lis en entier du grand Victor Hugo après Hernani et le Dernier Jour d'un condamné. Notre Dame de Paris, publié en 1831 est une grande fresque médiévale racontant l'histoire de plusieurs personnages tous très importants aujourd'hui dans la culture populaire que ça soit Phoebus, Frollo, Esmeralda et surtout Quasimodo.
.
Ce fut un énorme plaisir de lire ce roman très important dans l'histoire de la France (surtout récemment avec l'incendie de Notre Dame qui a remit l'oeuvre au devant de la scène). Ce qui m'a d'abord marqué ce sont les descriptions très précises sur le Paris du Moyen-Age. On sent la précision, l'odeur, l'architecture, ou encore l'ambiance de cette époque. Hugo est très minutieux avec tous ce que regorge la capitale française. Même si par moment, cela est un poil ennuyant à certains chapitres comme Paris à vol d'oiseau qui je trouve est trop dense dans sa description et nous nous perdons vite dans ce chapitre. Mais malgré cela, j'aime les moments où Hugo digresse sur des passages importants de l'Histoire comme le chapitre "Ceci tuera cela" que je trouve passionnant sur son propos. L'imprimerie qui a apporté énormément à la civilisation pour Hugo à tué également l'art de l'architecture et cela porte tout le propos de l'oeuvre. Car au-delà d'être une histoire passionnante d'un amour impossible, Hugo fait un essaie sur l'Histoire de l'architecture et ce que cela a apporté à la société. On ressent une connaissance très profonde de cet art et l'importance culturelle qu'elle engendre.
.
Pour ce qui est des personnages, ils sont tous incroyables. Cela est une bonne idée de commencer le roman par un personnage secondaire. Celui de Pierre Gringoire, un personnage fantasque et drôle. Ce premier "livre" n'est pas non plus des plus faciles car il y a une insistance marquante sur l'ambiance dantesque qu'apporte Hugo. Ce dernier exprime magistralement des passages plus démentiels les uns que les autres en s'essayant tout d'abord à l'écriture du roman mais également à la poésie et au théâtre. Bien entendue cela reste dans une écriture romanesque mais certains moments montrent très bien qu'Hugo maîtrise à merveilles les autres styles littéraires. Ce qui est donc un peu difficile au début mais on s'y habitue puis on attend avec impatience l'arrivée de Quasimodo qui est assez tardive. Ce dernier est un personnage très touchant, Hugo en fait une description terrible (physiquement parlant) mais arrive à trouver les failles pour qu'on est une empathie immense (sans tomber dans le misérabilisme malhonnête) pour le bossu. Il arrive à faire cela en le décrivant dans la partie de la fête des fous où celui qui fera la meilleure grimace remporte le prix des papes des fous. Bien entendu c'est Quasimodo qui gagne sans avoir le besoin d'en faire une tellement son visage est défiguré et son corps inhumain. On a une tendresse immense pour celui-ci et on lit avec attention ce basculement entre entre ces moments de bonheur (quand il sonne les cloches par exemple) mais aussi quand on le voit souffrir (notamment à cause de Frollo).
.
Frollo est lui aussi un protagoniste d'une grande valeur. Ce visage froid qui lui colle à la peau nous donne des frissons mais Hugo encore une fois arrive à trouver des failles pour engendrer de l'empathie pour celui-ci. Je l'ai trouvé finalement profondément humain car il a dû tellement retenir ses pulsions, son lâcher-prise ou encore le sentiment d'amour que tout cela explose et crée des monologues incroyables. Notamment entre lui et la belle Esmeralda. J'ai trouvé que c'était le personnage le plus intéressant grâce à sa complexité et sa palette d'émotion très polyvalente. Pour ce qui est de la Esmeralda, c'est un magnifique personnage. Chaque passage qu'elle traverse (avec sa chèvre la petite Djali laissant toujours une petite touche d'humour) laisse une empreinte très forte sur l'ambiance et les autres personnages. Que ça soit Phoebus, Gringoire, Frollo ou Quasimodo, ils tous happés par les sentiments les plus profonds que cela leur engendre d'être face à l'Egyptienne. Cela leur fait casser les codes de leurs propres sentiments et de leur ligne de conduite qu'ils avaient avant de la rencontrer.
.
Tous ces personnages font également amener beaucoup de thématiques. Même si j'ai lu peu de choses de Victor Hugo, j'ai sentis une grande continuité du Dernier Jour d'un condamné à mort. On sent l'immense importance de critiquer cette manière terrible de punir les criminels (qui souvent ne le sont pas). Toutes les scènes de pilori où Quasimodo est humilié en public (avec cette scène magique où Esmelrada vient l'aider), également où Esmeralda est prête à être pendu, etc. montrent la cruauté de cette époque et questionne également l'époque d'Hugo mais aussi la notre. C'est une oeuvre intemporelle et qui est toujours d'actualité. Hugo parle aussi de la conservation des oeuvres historiques de Paris (donc ici en particulier de Notre Dame mais parle pour toutes les oeuvres mondiales), de la violence de cette époque, la notion de révolution, des relations amoureuses impossibles, des normes de beauté, de la croyance religieuse, de l'art, etc. C'est une panoplie immense d'énormément de choses et dont nous restons accrochée grâce à cette magnifique histoire universelle. Des passages sont très marquants par leurs violences et Hugo n'y va pas de main morte. Je pense à l'attaque des truands de la cour des Miracles essayant d'assiéger Notre Dame pour récupérer Esmeralda et dont Quasimodo défend avec rage sa Dulcinée (avec qui il n'arrivera jamais vraiment à communiquer, ce qui fait aussi la beauté de cette relation). C'est une oeuvre d'une grande tragédie qui parle également de la fatalité (le fameux ANÁΓKH voulant dire en grec Fatalité et qui est le mot qu'Hugo a vu dans Notre Dame écrit sur la roche et qui lui a donné l'idée d'écrire ce roman). On sait que cela finira dans un aspect tragique et cette fin montre l'importance de cette notion de destinée mais aussi du poids du temps qui pèse sur l'humain.
.
Pour conclure, c'est un roman très marquant pour ses personnages, son style passant facilement de la description romantique de cette époque, à des monologues digne de la tragédie grecque, à des séquences d'humour et de poésie ou encore des dialogues construits avec brio. C'est notamment la présence imposante de Notre Dame qui devient un personnage appart. Tout tourne autour de ce monument et c'est aujourd'hui impossible de dissocier Notre Dame de Paris et Victor Hugo, tellement le livre décrit avec perfection cette beauté architecturale et son importance historique. C'est une traversée presque fantastique dans les méandres des rues du Paris du XVI° siècle et la construction de l'oeuvre (par exemple, le fait de voir sous plusieurs angles les mêmes scènes en fonction des personnages ou encore le fait de lire une scène d'un personnage puis lire un autre chapitre l'histoire d'un personnage dans le même temps réel que la précédente, etc.) permet de densifier la présence immense de tous ces personnages qu'ils soient principaux ou secondaires. On admire avec beauté les vues que décrit Hugo lorsque un personnage se trouve en haut de Notre Dame et cela devient presque contemplatif. C'est une oeuvre à la fois romantique mais aussi profondément réaliste sur l'être humain et tout ce qu'il y a de plus beau et de plus terrible chez lui.
Commenter  J’apprécie          00





Lecteurs (31193) Voir plus



Quiz Voir plus

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo

Comment se nomme l'auteur de la pièce de théâtre se jouant dans les premiers chapitres ?

Jehan
Gringoire
Vladimir
Barnabé

8 questions
289 lecteurs ont répondu
Thème : Notre-Dame de Paris de Victor HugoCréer un quiz sur ce livre

{* *}