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François Houang (Traducteur)Pierre Leyris (Traducteur)
Seuil (01/01/1979)
4.46/5   14 notes
Résumé :
Malgré son contenu très bref, le Tao-te-king, attribué par la tradition au philosophe Lao-tzeu, a joué un rôle particulièrement important dans l'histoire de la civilisation chinoise. Dès le IVe et le ni' siècle avant J.-C., son influence était considérable.

La prodigieuse fortune du Tao-te-king a été due en partie à sa forme littéraire, et singulièrement au fait qu'il abonde en aphorismes et en paradoxes susceptibles d'être pris soit à la lettre, soit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Tout d'abord, c'est évident, mais je veux juste préciser que le « La voie et sa vertu » sont de Lao-Tzeu. François Houang en est le traducteur pour la présente édition.
Il faut d'ailleurs saluer la présentation de ce texte par François Houang qui le replace judicieusement dans son contexte. Il nous éclaire un peu car, il faut bien le dire, ce texte fondateur du Taoïsme est assez abscons. Sa forme poétique, pour agréable qu'elle soit, n'en facilite pas la compréhension.
Laisser le texte chinois original en regard de la traduction ne s'avérait pas, à mon sens, nécessaire. En revanche, des explications pour chacun des 81 poèmes auraient été les bienvenues.

On peut lire dans Wikipedia :
« Le terme est issu du mot chinois Dao qui signifie la "voie". On peut dire que le taoïsme est la religion de la "Chine profonde", car il fait appel à des croyances d'une tradition fort ancienne touchant les couches les plus populaires de la société. Plongeant ses racines dans la culture ancienne, ce courant se fonde sur des textes, dont le Dao de jing de Lao Tseu, le Lie Tseu et le Zhuāngzǐ de Tchouang Tseu, et s'exprime par des pratiques qui influencèrent de façon significative tout l'Extrême-Orient, et même l'Occident depuis le XXe siècle. »

Bien qu'il s'adresse à tout le monde, le taoïsme n'est pas une philosophie simple. Il faut savoir s'imprégner du « Tao-te-king » en le relisant et en prenant le temps d'essayer de comprendre sa signification. J'y retrouve beaucoup de notions du bouddhisme. Les deux philosophies sont complémentaires. On retrouve aussi certaines notions dans le christianisme. C'est une plongée dans la Chine ancienne et les philosophies extrême-orientales que nous propose ce petit livre. Une sagesse qui tombe à point nommé pour prendre un peu de recul avec notre quotidien et essayer de maîtriser un peu plus notre vie et lui donner du sens.
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Le Tao-Te-King – livre fondateur du Taoïsme – a été composé au cours du premier millénaire avant notre ère. Bien que parfois énigmatique, il garde une saveur particulière, un rythme poétique, une fluidité, à l'instar de l'eau à laquelle il fait si souvent référence, et un dépouillement, car le sage, ici, est bien celui qui a choisi le renoncement en vivant selon les lois de la nature, loin des dogmes, des illusions de la pensée et du désir, d'où son étonnante spontanéité, sa capacité à dépasser les contraires et à embrasser le devenir. Si le Tao, dans sa quête des origines, renvoie au vide et au non être, il est tout aussi bien matrice et déploiement d'énergies.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le ciel et la terre n’ont point d’affection particulière. Ils regardent toutes les créatures comme le chien de paille (du sacrifice).
Le saint homme n’a point d’affection particulière; il regarde tout le peuple comme le chien de paille (du sacrifice).
L’être qui est entre le ciel et la terre ressemble à un soufflet de forge qui est vide et ne s’épuise point, que l’on met en mouvement et qui produit de plus en plus (du vent).
Celui qui parle beaucoup (du Tao) est souvent réduit au silence.
Il vaut mieux observer le milieu.
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Dans le monde, lorsque tous les hommes ont su apprécier la beauté (morale), alors la laideur (du vice) a paru. Lorsque tous les hommes ont su apprécier le bien, alors la mal a paru. C’est pourquoi l’être et le non-être naissent l’un de l’autre.
Le difficile et le facile se produisent mutuellement.
Le long et le court se donnent mutuellement leur forme.
Le haut et le bas montrent mutuellement leur inégalité.
Les tons et la voix s’accordent mutuellement.
L’antériorité et la postériorité sont la conséquence l’une de l’autre.
De là vient que le saint homme fait son occupation du non-agir.
Il fait consister ses instructions dans le silence.
Alors tous les êtres se mettent en mouvement, et il ne leur refuse rien.
Il les produit et ne se les approprie pas.
Il les perfectionne et ne compte pas sur eux.
Ses mérites étant accomplis, il ne s’y attache pas.
Il ne s’attache pas à ses mérites ; c’est pourquoi ils ne le quittent point.
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Le Tao est l'origine de toutes les choses et de tous les êtres de l'univers, le principe cosmique immanent à toute existence humaine et à toute activité de la nature.

François Houang et Pierre Leyris
Extrait de "Au lecteur"
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En n’exaltant pas les sages, on empêche le peuple de se disputer.
En ne prisant pas les biens d’une acquisition difficile, on empêche le peuple de se livrer au vol.
En ne regardant point des objets propres à exciter des désirs, on empêche que le cœur du peuple ne se trouble.
C’est pourquoi, lorsque le saint homme gouverne, il vide son cœur, il remplit son ventre (son intérieur), il affaiblit sa volonté, et il fortifie ses os.
Il s’étudie constamment à rendre le peuple ignorant et exempt de désirs.
Il fait en sorte que ceux qui ont du savoir n’osent pas agir.
Il pratique le non-agir, et alors il n’y a rien qui ne soit bien gouverné.
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La voie qui peut être exprimée par la parole n’est pas la Voie éternelle ; le nom qui peut être nommé n’est pas le Nom éternel.
(L’être) sans nom est l’origine du ciel et de la terre ; avec un nom, il est la mère de toutes choses.
C’est pourquoi, lorsqu’on est constamment exempt de passions, on voit son essence spirituelle ; lorsqu’on a constamment des passions, on le voit sous une forme bornée.
Ces deux choses ont une même origine et reçoivent des noms différents. On les appelle toutes deux profondes. Elles sont profondes, doublement profondes. C’est la porte de toutes les choses spirituelles.
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Video de François-Xavier Houang (1) Voir plusAjouter une vidéo

François Houang ou Notre ami de Chine
Le révérend Père François HOUANG, vicaire oratorien de l'Eglise Saint-Eustache aux Halles, professeur de philosophie, est un des Mages de la "Nativité 1970" de l'émission. Il reçoit Claude SANTELLI tout d'abord dans un restaurant chinois, puis dans son bureau. François HOUANG évoque tout d'abord longuement la gastronomiechinoise. Après avoir présenté l'humour comme vertu chrétienne,...
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