Les cerfs-volants de Kaboul

Magnifique

Excellente description du rapport ambigu entre un homme de catégorie socio-professionnelle aisée avec son ami d'enfance, très pauvre et appartenant à une sorte de "caste" intouchable dans un Afghanistan socialement ravagé par la guerre et le délitement de la société traditionnelle.

Somptueux, Talentueux !

Sidérant, la guerre, son horreur, jusqu'au bout. Très bien écrit.

Afghanistan, années 70, deux petits garçons, Hassan et Amir sont amis et pourtant Hassan est un Hazara. Il s'agit d'un peuple qui fait l'objet de nombreuses discriminations en Afghanistan. Hassan et son père sont les serviteurs de la famille d'Amir.

Le début de l'histoire a du mal à commencer, on suit la vie des deux garçons, on en apprend davantage sur la culture afghane. Cependant un incident horrible va séparer les deux familles et là va débuter une histoire attendrissante. Nous continuons alors à suivre la vie d'Amir et son père qui sont forcés de quitter l'Afghanistan et de se réfugier aux Etats-Unis. Une toute nouvelle vie commence pour eux.

Puis un jour, un coup de téléphone vient troubler les journées d'Amir, une révélation douloureuse, une mission à accomplir.. Amir retourne en Afghanistan, désormais envahit par les talibans, pour réparer ses fautes.

Une histoire bouleversante, touchante et magnifiquement racontée par Khaled Hosseini. Il nous parle d'évènements douloureux, de meurtres, de familles déchirées. L'Afghanistan a changé, est devenu un pays meurtri par un nombre incalculable de victimes.

C'est sans avoir versé quelques larmes que je referme ce livre. J'avais entendu tant de critiques positives vis à vis de ce livre et je n'ai vraiment pas été déçue !

Premier livre que je lis de cette auteur et pourtant ce n'est pas du tout mon genre de prédilection. J'ai été bouleversée par cette lecture, j'ai ressenti toute sorte d'émotions, de la peine à la joie, du désespoir à l'espoir, de la peur, de la rage... Je ne peux que recommander cette lecture et je pense que ce ne sera pas le seul livre de cet auteur que je lirai!

J'ai pleuré. La guerre est moche, elle est dure. L'homme est un loup pour l'homme. Les enfants en temps de guerre n'ont pas la vie d'enfants. C'est horrible et pourtant le héros arrive à se reconstruire. Un peu. C'est émouvant. C'est difficile. Mais c'est beau. La guerre en Irak ou une enfance volée.

Un livre à faire lire dans les écoles ,absolument .

Un livre fort, poignant, marquant.
Acheté un peu par hasard (les belles couvertures,ça aide parfois...), cette histoire nous plonge dans une rivalité entre deux enfants, mais surtout dans ce que l'humain a de plus...humain. La jalousie et la rivalité filent la trame d'une histoire qui s'écrit sur fond de débâcle politique, qui a fait de l'Afghanistan ce que nous en connaissons depuis le 11 septembre 2001.
De Kaboul à San Francisco, Khaled Hosseini nous dévoile l'existence d'un garçon qui va devoir vivre dans la culpabilité et essayer de réparer ses fautes comme il le peut. le héros de cette histoire n'en est pas un, et la dureté de la vie s'ajoute à celle du monde, où les décisions de quelques-uns brisent des milliers de destins.
Un livre sans concession, qui nous fait réfléchir sur notre condition, et nous offre le portrait d'un pays qui appartient désormais au passé, et qui ne se remettra probablement pas de sitôt des souffrances qu'il a endurées.

Voilà un livre bien écrit et captivant. J'ai lu ce livre malgré le mot "Kaboul" dans le titre, ce qui ne laissait présager rien de bon. Je ne supporte pas la violence. Pourtant, le thème central du livre, finalement, tout compte fait et tout bien considéré, est bien la violence.
Dans une première partie, le narrateur raconte son enfance et adolescence en Afghanistan. Il appartient à une famille aisée de la classe dominante, les pachtounes. Sa famille (composée de son père et lui-même) a, à son service, un homme et son fils appartenant à la classe dominée, les hazaras. le fils hazara s'appelle Hassan. le narrateur et Hassan sont très liés, même si le narrateur ne comprend pas les égards de son père à l'égard de Hassan. Un événement va finalement causer une cassure dans la relation du narrateur et de son ami d'enfance, Hassan. Finalement, l'arrivée des russes en Afghanistan va provoquer la fuite du narrateur et de son père aux USA. La deuxième partie du livre se passe donc aux USA. le narrateur tombe amoureux; il se marie, son père décède. La troisième partie se passe à nouveau en Afghanistan. Un vieil ami de la famille fait appel au narrateur et lui demande de le retrouver au Pakistan où il est en train de mourir. Là, ce vieil ami dit au narrateur qu'il peut racheter sa faute à l'égard de Hassan. Il lui apprend que Hassan est mort, assassiné par les talibans et qu'il a eu un fils. Il lui demande d'aller chercher cet enfant en Afghanistan...

La narrateur nous plonge dans un monde qui baigne dans une violence ordinaire.
En Afghanistan d'abord: monde essentiellement masculin. Amir vit avec son père et Hassan et son père. Les femmes sont totalement absentes du récit tant qu'il se passe en Afghanistan. Ce monde masculin se complet dans une violence virile: le jeu du cerfs-volants (objet pourtant gracieux à première vue) est violent. Les relations entre mâles sont violentes. Assef, en particulier incarne à lui seul la violence suprême (le parallèle avec l'Allemagne nazie est souligné).
Aux USA ensuite, où le narrateur souffre, avec ses compatriotes, de son statut d'immigré.
En Afghanistan à nouveau, où le monde n'est plus plongé dans une violence ordinaire, mais où l'on s'efforce de rendre ordinaire une violence extraordinaire: le fils d'Hassan symbolise a lui seul les victimes de la barbarie talibane.
Le narrateur raconte le sort du peuple Afghan depuis la fin de l'âge d'or, c'est-à dire, depuis l'arrivée des russes (fin 1979).
Pourtant, ce livre peut être lu, même par ceux qui ne supportent pas la violence. Si la violence est omniprésente, elle est pourtant plus suggérée que montrée. Libre à vous d'imaginer, par exemple, ce qu'a pu subir le fils d'Hassan entre les mains de Assef (quand on sait ce que Assef a fait à son père dans sa jeunesse)...
Disons que le pic de la violence est atteint par la description du combat entre Assef et Amir..Mais ce combat trouve une issue favorable finalement et n'est donc pas traumatisant.