Cette fois-ci ce n'est pas en Inde que volent les cerfs-volants, mais dans le ciel afghan, au-dessus de Kaboul. Amir et Hassan sont amis depuis l'enfance malgré leur différence sociale. Amir est le fils d'un riche homme d'affaires ; Hassan est son domestique. Chaque hiver, ils font équipe durant le tournoi de cerfs-volants, véritable événement qui met en effervescence tout le quartier. Mais cette année 1975, à l'issue du combat, Amir assiste à l'agression d'Hassan par les jeunes caïds du coin. Par lâcheté, Amir ne dit rien. Leur amitié est rompue, et Hassan quitte la maison. Plus tard, avec l'arrivée des Talibans, Amir et son père sont contraints de quitter Kaboul. Ils s'exilent aux États-Unis, à San Francisco. Un jour, un coup de fil vient perturber le quotidien d'Amir. Il est l'heure pour lui de se racheter…
J'ai adoré la première partie du roman, où la belle plume de
Khaled Hosseini nous transporte au coeur de l'Afghanistan. On fait connaissance avec Kaboul, ses habitants, leur culture. On sent l'odeur de ses ruelles, les volutes du « qurma » qui s'échappent des cuisines, on entend les cris des enfants qui jouent. On saisit son contexte politique, on assiste à la prise de pouvoir des Talibans, qui fait malheureusement trop écho à notre actualité. Mais ensuite, le charme n'a pas opéré. le caractère trop lâche et passif d'Amir, le personnage principal, a fait que j'ai trouvé le récit un peu longuet. J'ai tout de même bien envie de lire «
Mille soleils splendides ».