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sur 5810 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Il vaut mieux tard que jamais !
J'ai enfin lu "Les cerfs-volants de Kaboul".
Je ne suis pas là pour le vendre puisque une majorité l'a déjà lu il y a bien longtemps.

Le plus fort dans ce roman est la description du paradis de l'enfance d'Amir, de son innocence, son amitié inébranlable avec Hassan, la nostalgie de cette époque, et le passage brutal à l'âge adulte, celui où il sait qu'il ne sera plus jamais aussi heureux qu'il l'a été, celui où il est rongé par la culpabilité et les regrets. En même temps qu'il prend conscience de cela, l'Afghanistan commence à changer très profondément et à s'éloigner de plus en plus rapidement du pays idéal, pour se transformer en enfer à ciel ouvert. Nous savons tous qu'en grandissant, nous perdons pas mal de choses… des amis d'enfance, des connaissances, un lieu préféré, une saveur particulière… mais perdre carrément son pays, c'est encore au-delà de ce que nous vivons habituellement. Pis que tout, Amir est sûr de ne plus jamais rien retrouver de son enfance. Et quand il retourne au pays, il découvre peu à peu à quelle point cette perte est énorme, qu'un gouffre le sépare de tout ce qu'il a connu auparavant et de ce qu'y existe maintenant.
C'est réellement tout ce que vivent les réfugiés....
le reste de l'histoire est difficilement crédible, un peu larmoyant, inutile à mon goût.
Cela dit, j'ai bien aimé ce livre que je recommande.
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Je viens de terminer le livre et il me semble que c'est une histoire assez compliqué vu les nombreux événements qui changent le cours de choses. Mais c'est sans doute lié au contexte de l'Afghanistan. Mais c'est une magnifique histoire sur l'amitié, la fraternité, le pardon et le courage.
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J'ai lu "Mille soleils splendides" il y a deux semaines.
Peut-être aurais-je du commencer par ce roman? Ou bien laisser plus de temps entre les deux lectures.
Le fait est que j'ai beaucoup moins adhéré à l'histoire d'Amir et de Hassan qu'à celle des destins croisés de Mariam et Laila. Beaucoup trop d'invraisemblances. Je ne retrouve pas le souffle de l'histoire, des descriptions poétiques du pays du deuxième roman de Khaled Hosseini.
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Amir et son père vivent seuls depuis le décès de la mère à l'accouchement. Leurs seuls compagnons sont un père et un fils, de l'ethnie Hazara, fort mal vue en Afghanistan, qui sont leurs serviteurs. Amir peine à avoir la pleine affection de son père, à cause, pense-t-il, du décès prématuré de sa mère, mais il sent bien aussi que lui est reproché son côté littéraire et peu sportif. Il est jaloux d'Hassan, le fils du serviteur Ali, car celui-ci, bien qu'analphabète, correspond en tout point au fils que Baba voudrait avoir. Mais un jour, l'occasion lui est donnée lors d'une bataille de cerfs-volants, où il excelle, de remonter dans l'estime de son père...

Cf. suite de la note de lecture (et mon avis) sur mon blog :
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Un jour de juin 2001, Amir, quarantenaire afghan réfugié aux Etats-Unis depuis plusieurs décennies, reçoit un coup de téléphone du Pakistan. Un ancien ami de son père lui demande de venir le voir en lui précisant qu'il existe une manière pour lui de se racheter. Cette phrase le ramène en 1975, à Kaboul, le jour où il gagna le tournoi des cerfs-volants mais perdit un ami, son courage, son honneur et son enfance. le chemin de la rédemption sera long et semé d'embûches, de rencontres et de révélations dans un Afghanistan aux mains des talibans. Et le pardon, la délivrance pourront prendre le visage d'une "poupée chinoise". Inch Allah...

En y réfléchissant pour ce résumé, je me suis rendue compte de la richesse de ce livre dans les différents thèmes qu'il aborde: l'enfance, la trahison, la rédemption, l'amitié, la culpabilité, l'idéalisation quand on est enfant de nos parents qui ne sont finalement que des êtres humains, le temps, la guerre, l'intolérance. Thèmes universels, ici mis en scène dans un Afghanistan loin des clichés véhiculés par la presse. Un Afghanistan qui a été joyeux et libre et qui est toujours, malgré les vicissitudes de l'Histoire, fier, généreux, courageux et digne.
Malgré tout cela, je reste après ma lecture, un peu sceptique. Quelque chose m'a dérangé. Dès le début de ma lecture. Je pensais alors que c'était ce qui allait arriver, à cette espèce d'atmosphère pesante qui émane de certains passages. Mais non. Et puis j'ai pensé à ce que m'avais dit ma responsable à propos de ce roman: elle avait ressenti une sensation de faux plat, comme à vélo. Et effectivement, il y a quelque chose dans le rythme du récit qui m'a déplu, lassé. Ce roman, malgré l'histoire magnifique et la fin juste, teintée d'espoir pour une famille et un peuple, ne m'a pas fait décoller de mon fauteuil.
Les cerfs-volants de Kaboul reste un livre à lire, important, mais pour moi ce n'est pas un coup de coeur.
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J'avais ce livre dans ma bibliothèque depuis pas mal de temps déjà. Je trouvais donc une occasion parfaite pour l'en sortir : La Lecture Commune proposée par Frankie.
Je ne dirais pas que je me faisais une grande joie de le lire, ce serait de la pure hypocrisie. Mais avec tous les critiques favorables et encourageantes qui fleurissaient sur la toile, je ne pouvais pas ne pas me faire mon propre avis.
Les cerfs-volants de Kaboul, c'est d'abord l'histoire d'une amitié. Amir et Hassan sont unis malgré leur différence. L'un est pachtoun, fils de notable, et l'autre chiite, serviteur de père en fils. Malgré tout Amir et Hassan partage tout, et surtout leur passion pour les cerfs-volants. Ils grandissent ensemble, comme des frères, et vivent heureux.
Mais les cerfs-volants de Kaboul c'est aussi l'histoire d'une rédemption. Un jour Amir va commettre l'irréparable et briser le lien qui l'unit à son ami Hassan. Sa lâcheté le conduit à laisser Hassan au moment où il avait besoin de lui.
De ce jour, Amir en gardera une trace indélébile qui le suivra dans sa vie d'adulte. Séparés d'Hassan pour de multiples raisons, sa trahison, la guerre , la fuite du pays, Amir aura un jour une chance de rattraper son erreur. Aura-t-il la force de combattre ses démons ?

Malgré, une histoire touchante et émouvante, une écriture simple et juste, ce livre ne m'a pas entrainée. D'accord les descriptions sur l'Afghanistan et son histoire était très intéressante. On apprend beaucoup sur les anciennes traditions afghanes, sur les conflits qui ont détruits en partie ce pays. L'invasion des talibans et le vol des richesses afghanes y sont décrites avec justesse. Mais l'auteur n'a pas réussi, dans mon cas, à me transpercer. Ce genre de roman doit être une flèche qui touche en plein coeur. On doit se sentir chambouler en tournant les pages et en suivant ses personnages. Et là je dois dire que je n'ai pas suivie. Je n'ai pas ressenti grand chose. Et je me suis sentie mise à part.

Pourtant, je ne peux pas ne pas vous conseiller de lire ce roman de Khaled Hosseini car son écriture est très belle.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Dans les années 70, Amir vit avec son père, Baba, dans un quartier riche au nord de Kaboul. Dans leur grande propriété, habitent également Ali, le serviteur de Baba, et son fils Hassan. Élevés ensemble par la même nourrice, les deux garçons sont depuis toujours compagnons de jeu. Amir souffre de la dureté de son père à son égard, et son attitude vis-à-vis d'Hassan est marquée par la jalousie. En effet, Baba témoigne d' une grande affection pour Hassan et Amir se rend compte qu'il déçoit souvent son père, à cause de sa faiblesse et de sa lâcheté.
La compétition annuelle de cerfs-volants qui se déroule à Kaboul chaque année est l'occasion pour Amir de gagner l'admiration de son père et Hassan y contribue de tout son coeur. Mais lorsque Hassan se fait agresser de la pire façon par des voyous , Amir assiste à l'outrage sans réagir, bloqué par la peur et la couardise. Son sentiment de culpabilité et ses remords compromettent définitivement sa relation avec Hassan, qu'il trahit et abandonne. Des années plus tard, alors qu'Amir vit aux Étas-Unis, chassé de l'Afghanistan par l'invasion soviétique, un appel téléphonique va lui donner l'occasion de retourner dans son pays et de se racheter, au prix d'une confrontation redoutable avec les talibans.

J'avais lu de nombreux billets très élogieux sur ce livre, aussi j'ai été désappointée au début de ma lecture : le personnage d'Amir, englué dans ses faiblesses et ses mensonges, n'est pas sympathique et sa perpétuelle contrition est assez agaçante. Je trouve que l'auteur accorde trop de place dans le récit aux remords exprimés par l'enfant, ce qui a nui, en ce qui me concerne dans un premier temps, à la force du récit.
Ensuite, lorsque la situation se gâte en Afghanistan, contraignant Amir et son père à l'exil, j'ai davantage apprécié cette histoire de trahison et de rédemption.

Par ailleurs, c'est un livre très intéressant par son aspect documentaire et historique sur l'Afghanistan : Quel contraste entre la vie que décrit Amir, avant l'invasion soviétique, et ce que nous connaissons de ce pays ! Quelle surprise de découvrir cette fameuse fête des cerfs-volants et l'engouement qu'elle suscite dans la population ! A travers les nombreuses descriptions, l'amour de l'auteur pour son pays éclate magnifiquement dans ce livre et je trouve que cela justifie pleinement sa lecture.
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Kaboul, début des années 70. Amir mène une existence paisible et confortable. S'il a perdu sa mère peu de temps après sa naissance, il admire son père, un notable unanimement respecté pour sa loyauté et sa droiture. C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'il élève son fils, se montrant à son égard exigeant, voire inflexible et froid. Une posture qui blesse Amir, d'autant qu'Hassan, le fils de leur serviteur Ali, bénéficie quant à lui de toute sa bienveillance.

Hassan n'en est pas moins le plus fidèle compagnon d'Amir. Certes, celui-ci se moque parfois de son ignorance, mais cela n'empêche pas Hassan de lui vouer une indéfectible amitié, et il fait preuve d'un courage sans faille lorsqu'il s'agit de le défendre face à la violence d'autres enfants.

Lorsqu'ils remportent ensemble le tournoi annuel de cerfs-volants, à l'aube de leurs 13 ans, Amir est heureux de pouvoir enfin faire la fierté de son père. Mais ce bonheur est de courte durée : à l'issue de l'épreuve, Hassan est victime d'une terrible agression à laquelle Amir assiste pétrifié. Rongé par la culpabilité, il ne supportera plus l'affabilité d'Hassan qu'il ne cessera en vain de mettre à l'épreuve.

San Francisco, années 2000. Après l'invasion de l'Afghanistan par l'armée soviétique, Amir et son père avaient fui le pays et vivent désormais aux Etats-Unis. Amir ignore ce qu'est devenu Hassan qui avait déjà quitté son foyer après une ultime provocation de sa part, provoquant le désespoir de son père.

Un coup de téléphone va pourtant contraindre Amir à se tourner vers son passé et à faire face à son sentiment de culpabilité pour, peut-être, pouvoir se racheter. Mais pour cela, il va devoir retourner en Afghanistan, désormais aux mains des talibans.

Ce roman a connu un succès international, et l'on comprend assez pourquoi. En empruntant une forme tout à fait classique, l'auteur a su nouer les fils d'une intrigue en jouant à la fois sur la psychologie de ses personnages et sur les codes culturels qui les définissent, le tout sur fond d'histoire de l'Afghanistan. Après un démarrage qui m'a semblé un peu lent, j'ai moi-même fini par savourer ce récit habilement construit. J'aurais toutefois apprécié que le contexte historique soit plus étoffé, qu'il dépasse le simple cadre mis au service de l'intrigue, ce qui aurait pu lui donner plus de force, et le rendre à mes yeux plus intéressant et plus instructif encore.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Dans Les cerfs-volants de Kaboul, on sent bien l'attachement de l'auteur pour son pays et il a à coeur de décrire l'état des talismans, la vie en tant que réfugié... Ce qui en fait un très bon livre. Mais il y a trop de hasards pour que cela puisse être une histoire vraie, ce qui en baisse tout de même un peu le charme. On sent bien ici que c'est un premier roman... Enfin, je dis ça certainement parce que j'avais placé la barre très haut ! (après avoir lu Mille soleils splendides, du même auteur)
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Roman de témoignage sur l'Afghanistan des années 1970-1980, j'ai trouvé le scénario un peu convenu, et le personnage principal assez haïssable, sans que ce soit particulièrement voulu. Ce qui me déplaît dans le scénario, c'est la recherche excessive d'émotions chez le lecteur, quitte à tordre l'histoire. Sur l'écriture, je n'y ai pas trouvé de qualités particulières, même si c'est plutôt facile à lire. Cela reste intéressant pour découvrir rapidement quelques coutumes afghanes, ainsi que (très en superficie) le peuple Hazara. L'auteur semble malgré tout très déculturé, et bien implanté aux Etats-Unis.
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