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La carrousel infernal – de Joe Hill (né aux USA en 1972). 450 pages. Editions JC Latès. Sorti le 23/09 2020.

« La plupart des fils se divisent en deux catégories :
Il y a celui qui songe à son père en se disant : « Je déteste ce fils de pute et je jure devant Dieu que je ne serai jamais comme lui. »
Et celui qui aspire à être comme lui : libre, gentil, bien dans sa peau. Il n'a pas peur de lui ressembler par ses paroles et ses actes. Il craint de ne pas être à sa hauteur. »

Le héros s'appelle Damien.
Il nous relate à quel point il a été bercé de culture par ses parents. Les parents ne se contentaient pas de lire des histoires, ils en écrivaient aussi ! le nombre de références est impressionnant.
« Moi, j'ai lu le magazine Fangoria pendant quatre ans. Fangoria – Fango pour les fidèles – était un journal consacré aux films d'horreur comme La Chose de John Carpenter, Shocker de Wes Craven, et quelques autres tirés de romans d'un certain Stephen King. »
Le témoignage grandiose d'un grand passionné de l'Horreur …

« Comme je l'ai dit, écrire un livre n'est qu'une question de maths. Écrire un bon livre, ça, c'est une autre histoire. »
« Les livres sont patients avec ceux qui ont des difficultés d'apprentissage. le reste du monde ne l'est pas. »

En grandissant, Damien prend du recul par rapport à ses héros.
Je dois dire que la petite intro sur la vie de l'Auteur est loin d'être la partie la plus mauvaise. Je suis peut-être enfantin, mais j'aime quand Damien nous restitue en onomatopées les bruits du camion.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Je repose le carrousel infernal et j'avoue que j'en sors ravie. Pourtant, çà n'était pas gagné. Parce que si j'ai beaucoup aimé Plein gaz, la nouvelle qui donne son nom au recueil et qui suit m'a beaucoup moins emballée. Les 2 suivantes ( La gare de Wolverton et Sur les eaux argentées du lac Champlain) sont sympas, mais ne cassent pas 3 pattes à un canard. Mais c'est pour les suivantes que j'ai vraiment apprécié ce recueil, Joe Hill faisant montre avec elles d'un réel talent d'écriture et de beaucoup d'imagination, même si en lisant les notes à la fin, on se dit que les idées, çà n'a pas l'air si difficile que çà à trouver.
En plus des nouvelles, Joe Hill nous offre une chouette préface et des notes finales dans lesquelles il présente son métier d'écrivain, ses relations avec son père et des anecdotes amusantes sur son enfance.
Au final, si les nouvelles de ce recueil ne manque pas de qualités, certaines m'ont tout de même plus parlé que d'autre, l'auteur ne se privant pas au passage d'égratigner quelques travers de notre société.
Un grand merci à Babélio et aux éditions J.C. Lattès pour m'avoir permis de découvrir ce recueil par le biais de la masse critique.
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"Le Carrousel Infernal" est un recueil de nouvelles horrifiques publié en 2019, écrites par Joe Hill. Je n'en suis pas à mon premier coup d'essai avec Joe Hill, puisque j'avais littéralement adoré "Cornes". Fils de Stephen King, l'auteur assume dans ce recueil pleinement son héritage tant l'idée d'un recueil horrifique fait résonner en moi les lectures excitantes et savoureuses de "Brume", "Danse Macabre" ou "Tout est Fatal". Même la construction du recueil, avec cette introduction où l'auteur s'adresse directement au lecteur, rappelle son père. L'autre fils de Stephen King, Owen, s'est lui aussi essayé à l'écriture et j'espère qu'il ne recommencera pas (la bouse pseudo-féministe (sic) "Sleeping Beauties").
Pour introduire le propos de façon globale, et vous l'aurez compris avec ma note, j'ai passé un excellent moment à la lecture de ce recueil de nouvelles. C'est vraiment très bon: bien écrit, bien construit, imaginatif et sans concession. Joe Hill est plus clivant que son père: il va, à mes yeux, plus loin dans l'horreur et le malaise. Il y perd, probablement, en adhésion du lecteur pour ses personnages mais c'est très nettement compensé.

Parmi l'excellent, je relève deux nouvelles:
- "Faune", relatant l'histoire d'un riche entrepreneur passionné de chasse pour qui l'on proposera une proie un peu spéciale, visible à-travers une "petite porte" les soirs d'équinoxe... le géni de Joe Hill tient à l'ambiance qu'il instille, extrêmement malsaine et pourtant hypnotisante. Sans spoiler outre mesure, le lecteur s'enfonce page après page dans la noirceur et parfois l'incompréhension, avant une chute bien orchestrée et délicieusement visuelle.
- "Dans les hautes herbes", co-écrite avec Stephen King, suivant ici un frère et sa soeur enceinte allant aider un jeune enfant perdu dans un champ de hautes herbes. Malheureusement, les apparences sont trompeuses et il apparait soudain très difficile de rejoindre la route... C'est d'une violence inouïe, catalysée par une sensation claustrophobique intenable. Je trouve ce récit particulièrement bon puisqu'il vient délivrer une dose de mystère juste suffisante pour que l'imagination s'emballe sans pour autant se cloisonner. On imagine les pouvoirs de cette pierre et sa malfaisance... Que dire de la soudaine insatiété de ceux qui l'approchent ? Je vous laisse découvrir ce récit ayant fait sacrément mouche sur moi (autant se le dire: une vraie claque).

Et, pour vous dire à quel point le recueil est bon: tout le reste vaut le détour. Mis à part, peut-être, "La Gare de Wolverton" un peu en-dessous car un peu vaine, les dix autres nouvelles sont sincèrement bonnes.
Vous pourrez ainsi découvrir un récit 100% Stephen KIng avec la nouvelle éponyme "Le Carrousel Infernal" (tout sonne King là-dedans), de l'imaginaire poétique et doux-amer ("Sur les eaux argentées du lac Champlain"), un remake de "Duel" avec des bikers à la morale douteuse ("Plein gaz", elle aussi co-écrite avec son père) et bien d'autres récits originaux...

Ne passons donc pas par quatre chemins: "Le carrousel infernal" est un EXCELLENT recueil de nouvelles horrifiques. C'est original, jusqu'au-boutiste et mené d'une main de maître. Chapeau, donc. Et je trouve marrant que Joe HIll assume pleinement son nom dans ce recueil alors qu'il livre un recueil brillant, très clairement du niveau des meilleurs de son père. J'adore l'idée.



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Le carrousel infernal est composé de 13 nouvelles d'inégales qualités de Joe Hill de son vrai nom Joseph Hillstrom King. Il est le fils des écrivains américains Stephen et Tabitha King. Certes si le goût de l'écriture est semble-t-il héréditaire ce n'est pas le cas, malheureusement, du talent.

Malgré tout, j'ai aimé les nouvelles Plein gaz et Les retardataires. Plein gaz, co-écrite avec Stephen King, n'est pas sans rappeler le film Duel de Steven Spielberg. Dans ce texte, un camionneur fou prend en chasse des motocyclistes. Dans Les retardataires des morts vivants remettent au bibliobus des livres qu'ils avaient empruntés mais jamais remis. Les autres textes de ce recueil m'ont laissé indifférentes. Je pense qu'ils auraient mérités d'être mieux écrits.

Bref, Joe Hill n'est pas un écrivain que j'ai envie de suivre.
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Sombres ritournelles...

Les recueils de nouvelles me posent un véritable défi de lecture. le commencement de chaque nouvelle exige un effort pour se replonger dans une nouvelle histoire, de nouveaux personnages, une intrigue différente. Ce qui entraîne un rythme de lecture différent. Pourtant les talents de conteur de Joe Hill ont rapidement balayé mes craintes. En un paragraphe il fait prendre vie à des personnages, il parvient à nous plonger dans des lieux comme si on y était, à retranscrire une époque. Son style est efficace et immersif.

Il ne faut pas chercher un fil rouge à ces 13 récits ou, si l'horreur tient le haut du pavé, elle n'est pas la seule émotion à être invoquée. Ce recueil regroupe des nouvelles, inédites pour la plupart, écrites à des époques différentes. Si toutes ne vise pas à créer de l'effroi, celles qui s'y emploient sont redoutables dans leur efficacité. La nouvelle qui donne son titre à l'ouvrage est un cauchemar éveillé avec une fin douce-amère des plus angoissantes tandis que La gare de Wolverton permet à l'auteur de faire étalage de son style visuel gore qui marque l'imagination.

Parmi les nouvelles qui touchent à un autre domaine que l'horreur Les retardataires est une pépite émouvante qui n'est pas sans rappeler l'ouvrage de son père 22/11/63 mais en beaucoup plus concis. Faune est un bijou de conte cruel impitoyable tandis que Tout ce qui compte c'est toi est une jolie fable sur la solitude. Certains de ces récits m'ont semblé un cran en dessous mais le recueil est un immense plaisir de lecture.

Lien : https://culturevsnews.com/
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C'est une première pour moi, découvrir un roman de Joe Hill avec parfois la plume de Stephan King. Il ressort vraiment un côté fantastique et rocambolesque avec comme idée de donner des histoires aussi farfelues les unes que les autres.

On ressent tout le suspense et tout l'intrigue que l'auteur a voulu insérer dans chacune des nouvelles pour nous offrir, à nous lecteurs 13 histoires distinguées par une plume presque théâtrale.
J'ai notamment apprécié certaines histoires mettant en scène le côté fantastique et vraiment démonstratif de Joe Hill. Certaines histoires, au contraire me paraissaient loin du côté thriller.

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans les histoires c'est qu'elles sont toutes différentes et nous offrent une version différente à chaque « chapitre »
J'ai parfois eu l'impression que Joe Hill nous livrait là un fantasme sans équivoque. Une confrontation entre deux mondes.
C'était une belle découverte.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre. On le savait déjà depuis un petit moment, mais Joe Hill est bien le fils de son père et sa mère (Stephen et Tabitha King) et on sent bien que celui-ci a été bercé toute son enfance et son adolescence par des récits fantastiques. La continuité est là, le carrousel infernal convoque l'horreur, l'épouvante, le suspense et la noirceur de la famille King, et ce pour le plus grand bonheur des fans du genre. Mais rassurez-vous, ce recueil est aussi une porte ouverte à celles et ceux qui n'aiment pas trop ce genre et qui aimeraient découvrir de bonnes histoires. Joe Hill vous accueille les bras grands ouverts dans son imagination à la fois débordante et particulière.

Le Carrousel infernal, ce sont 13 nouvelles, dont deux co-écrites avec Stephen King (Plein gaz et Dans les hautes herbes – dont vous pouvez retrouver notre avis sur son adaptation), assez courtes, toujours prenantes où l'humain se voit confronter au fantastique. Terrain de jeu parfait pour évoquer tour à tour les horreurs que l'Homme peut faire endurer aux autres.
La lecture de ces 13 nouvelles reste intense, si bien qu'il vous faudra quelques minutes de pause pour reprendre vos esprits ou pour réfléchir aux réflexions avancées par Joe Hill. Ici, aucun personnage n'est à l'abri, les éléments peuvent prendre une tournure différente à chaque page, difficile donc de voir à l'avance ce qui pourrait arriver et dont la nouvelle le carrousel infernal en est le parfait exemple.

avis sur le carrousel infernal de Joe Hill publié aux éditions JC Lattès.
Joe Hill n'a pas à rougir du talent de Stephen King puisque celui-ci réussit avec brio à nous embarquer dans une USA moderne, mais en proie aux horreurs. Quelques lignes suffisent à l'auteur pour nous faire ressentir les paysages, les émotions et le côté social de l'histoire. Digne héritier de son père, le romancier évoque avec justesse de nombreux portraits d'une Amérique clivante où l'horreur du quotidien dégouline de chaque endroit.
Le Carrousel infernal semble être également un moyen pour Joe Hill de se confier et de parler avec nostalgie de certains moments de sa vie. On sent comme une espèce de mélancolie dans certaines histoires, notamment dans celle qui porte le nom du recueil ou encore dans Plein gaz qui semble évoquer de bons souvenirs entre un père et son fils devant un film culte. Bref, le Carrousel infernal est une oeuvre qui nous emporte dans les souvenirs d'un homme bercé par le fantastique et cela se ressent.
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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Le carrousel infernal
Voilà le genre de chronique difficile à écrire : un recueil de nouvelles. Car l'appréciation est toujours différente. On peut apprécier vraiment l'une d'entre elles alors qu'une autre peut nous déplaire ou laisser totalement indifférent.
J'ai particulièrement apprécié le carrousel infernal, racines, faune (pour son côté Narnia) et tout ce qui compte, c'est toi.
Je connaissais déjà Dans les hautes herbes, j'avais vu le film.
Plein gaz n'a pas éveillé en moi un emballement terrible bien que je comprenne l'hommage, je l'ai trouvé plat. Est-ce que c'est parce que c'était la première nouvelle et qu'il me fallait le temps de rentrer dans le livre ?
Empreinte m'a semblé un peu décousu aussi...
Bref, du très bon et du un peu moins bon mais il est indéniable que la sauce prend. J'ai essayé de ne pas trop idéaliser une écriture « kingienne » mais j'y ai malgré tout retrouvé certains mécanismes. La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre...
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Ce recueil de nouvelles a été rédigé en 2019 par Joe Hill, un des nouveaux maîtres de l'horreur. Treize récits faits pour surprendre et donner la chair de poule. Treize histoires plus machiavéliques les unes que les autres et qui s'inscrivent dans la veine ouverte par son père Stephen King, qui cosigne deux des textes. Il n'y a pas à dire, l'auteur a été biberonné à bonne école pour son éducation, mâtiné depuis le plus jeune âge par les récits de son paternel à l'aura prégnante. Doté d'une réelle facilité, l'auteur génère les idées et use d'une plume aisée pour les mettre à plat, avec cette caractéristique qu'elles donnent l'impression de ne pas avoir été travaillées pour leur conserver un naturel qui ajoute de la crédibilité à ce qui est narré. Les récits naissent de situations banales qui, bien vite, dérapent pour s'engager dans les méandres de l'étrange et du fantastique.
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Je tentais de ne pas avoir d'idée préconçue en ouvrant ce recueil de 13 nouvelles écrites par Joe Hill, fils du célèbre Stephen King. Et j'ai été plutôt agréablement surprise. Bien sûr, je n'ai pas été touchée par toutes les histoires avec la même intensité. Parmi le trio de tête, je place Sur les eaux argentées du lac Champlain, Les retardataires et Tout ce qui compte, c'est toi. Leur point commun est de relever plus du fantastique ou de la science-fiction que de l'horreur pure.

La première histoire, centrée sur deux enfants qui font une découverte extraordinaire m'a particulièrement émue.

Dans Les retardataires, John Davis, suite au décès de ses parents, revient dans la maison familiale. Il retrouve par hasard un livre de la bibliothèque que sa mère a oublié de rendre. Il décide de réparer cet oubli et se retrouve avec un nouvel emploi : chauffeur du bibliobus. Une histoire pour les amateurs de livres, surtout si vous êtes du genre à rendre vos livres en retard à la bibliothèque.

Dans Tout ce qui compte, c'est toi, une adolescente, dont c'est l'anniversaire, paie deux crédits pour que Rob (le robot) soit son meilleur ami et exauce tous ses souhaits pendant 1 heure. Un récit de science-fiction qui n'est pas exempt d'un certain cynisme.

Dans le bas du classement, je mettrais le carrousel infernal et La gare de Wolverton, non pas à cause d'un quelconque manque de qualité littéraire, mais plus du fait que la plongée dans l'horreur y est trop rapide à mon goût.
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