AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 113 notes
Pour découvrir ce qui fait vivre la société londonienne en 1785, ouvrez le premier roman primé de la Britannique Imogen Hermes Gowar "La sirène, le marchand et la courtisane" qui vous entraîne dans les quartiers de Soho, Deptford et Greenwich. le commerce maritime avec l'Asie bat son plein, fait vivre beaucoup d'habitants pendant que d'autres plus argentés préfèrent s'amuser avec celles qui jouent des charmes de leur jeunesse pour fuir la misère. Comment toutes ces classes sociales interagissent et qu'est-ce qui peut les réunir? Surenchère, cupidité, jalousie, réputation, arrivisme, poudre aux yeux, cruauté, ce roman réunit tous les ingrédients d'un excellent roman.
Commenter  J’apprécie          50
A Deptford en 1785, Jonah Hancock est un marchand qui vit de manière austère. Veuf, il mène son commerce sérieusement et sans extravagance. Mais M. Hancock est actuellement très inquiet. L'un de ses navires, la Calliope, n'est pas revenu à la date prévue et il n'a aucune nouvelle de son capitaine. Ce dernier finit par réapparaitre un soir de septembre. Il a vendu la Calliope et revient avec une bien étrange marchandise : une sirène. le sage M. Hancock est au départ effaré par cette transaction qui met en péril sa réputation. Néanmoins, il finit par accepter d'exposer sa chimère : l'engouement est immédiat et va mener M. Hancock jusqu'à Londres et à un monde qui lui était inconnu.

« La sirène, le marchand et la courtisane » est le premier roman d'Imogen Hermes Gowar qui se déroule dans l'Angleterre géorgienne et elle y distille une pointe de conte. La reconstitution historique est l'un des points forts du roman. L'auteure nous plonge dans les bas-fonds comme dans la haute société avec beaucoup de facilité. Les descriptions des moeurs de l'époque, notamment le monde des courtisanes, sont crédibles et semblent bien documentées.

Imogen Hermes Gowar nous propose une belle galerie de personnages qui, sans la sirène, n'auraient jamais eu l'occasion de se croiser. La créature n'est d'ailleurs pas un prétexte et j'ai trouvé que l'auteure utilisait bien son idée de départ. La sirène est le fil rouge de l'intrigue et des nombreux rebondissements qui interviennent dans la vie de M. Hancock. La lecture est plaisante, fluide mais le roman m'a semblé un peu trop long. L'auteure a voulu abordé beaucoup de sujets dans son livre et certains ne me paraissent pas aboutis (l'histoire de Polly, la jeune courtisane noire notamment).

« La sirène, le marchand et la courtisane » est un divertissement de qualité, l'idée de la sirène est bien exploitée mais le roman aurait sans doute gagné à être un peu élagué.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
Commenter  J’apprécie          40
Grâce à un style détaillé et tout en immersion, Imogen Hermes Gowar fait revivre le Londres demi-mondain de l'ère géorgienne comme si on y était. Son écriture très visuelle permet de mettre en scène cet univers rarement exploité dans la littérature contemporaine (on pense cependant à la série télévisée "Harlots") : un monde de luxure chatoyante et de vices qu'on poudre du simulacre de la vertu et d'autres joyeuses préciosités pour les rendre plus acceptables. Mais le fard et les apparences ne suffisent pas, car dans cette Angleterre où seul compte le titre, même une prostituée de luxe doit lutter pour être reconnue comme femme digne d'être respectée. Cette complexité sociale ainsi que les différents degrés du milieu de la prostitution, l'auteure les restitue merveilleusement bien et c'est probablement là l'un des points forts du roman.

L'élément central qu'est la sirène, aussi, est parmi ses autres excellentes idées. La description plutôt effrayante qui en est faite (évoquant un singe avec une queue de poisson) n'est pas anodine et renvoie directement à des événements réels : ces "sirènes" empaillées, présentées comme les restes de chimères véritables, ont pullulé dans les cabinets de curiosités au tournant du XIXème siècle. Souvent connues sous le nom de "Sirènes des Fidji", certaines de ces créatures sont aujourd'hui encore visibles dans les collections privées ou derrière les vitrines de quelques grands musées du monde. En fait conçues de toutes pièces à partir de membres de différents animaux, ces monstres factices étaient ensuite vendus à prix d'or sur le marché noir ou auprès de riches collectionneurs. Une curiosité de choix pour une intrigue à tiroirs, entre Histoire et mystère...

Et pourtant, malgré le potentiel que l'auteure avait entre les doigts (et malgré les excellentes critiques de la presse étrangère), nous n'avons été que très moyennement convaincus par ce roman. le cadre historique et les éléments de base sont brillamment amenés mais passé ce contexte initial, la romancière se perd dans les dédales de sa propre écriture et se noie au milieu des différents éléments qu'elle souhaite raconter. On nous fait suivre des personnages qui finissent par disparaître totalement, sans qu'on comprenne pourquoi ni comment et dans quel intérêt, et même la sirène (qui semblait pourtant être le point de conjecture de ces différents destins croisés) est expédiée au premier tiers du livre. On lui substitue une chasse à la sirène réelle, laquelle ajoute une note de fantastique par ailleurs mal dosée et encombrante, pour être de nouveau balayée de façon lapidaire au terme du livre.

Les personnages, assez peu attachants (exceptée Sukie, la nièce de Mr Hancock) et gouvernés par leur désir de survivre, s'affranchir, ou trouver une position dans un monde et une époque inégalitaires laissaient supposer une inspiration naturaliste pour ce roman. Dès lors, on cherche dans les nombreux soubresauts et autre péripéties du livre quelle analogie ou quelle symbolique l'auteure pourrait bien vouloir véhiculer ou faire deviner à son lecteur (une comparaison entre la figure mythique de la sirène et celle de la prostituée?) mais sans même être certain qu'il y a vraiment quelque chose à comprendre. le trop étant l'ennemi du bien, on ne voit plus où serait le sens caché au milieu de ce patchwork d'intrigues et de sous-intrigues... Et c'est bien dommage.

En bref : Un roman qui avait toutes les qualités pour fonctionner mais au charme duquel on est finalement resté hermétique sur la durée. L'auteure semble se perdre à travers les trop nombreux personnages et intrigues au milieu desquels on cherche encore le sens caché et les enjeux à l'oeuvre. le roman est néanmoins sauvé par sa reconstitution du milieu demi-mondain de l'Angleterre géorgienne et une très belle plume, incontestable.
Lien : http://books-tea-pie.blogspo..
Commenter  J’apprécie          40
Certes, il y un air de "Miniaturiste" (pour le moins en ce qui concerne la "réclusion" de l'héroïne au sein d'une maison bourgeoise, mais c'est à peu près tout ce qu'on pourrait trouver comme point commun.)
Certes, pour un premier roman, c'est plutôt très bien écrit ( sauf si on exclut les phrases bancales (dues à une traduction trop rapide ? ou les variations de prénom Angelica est nommée "Angela" dans le même chapitre ?) .
Certes, la sirène est le point d'attraction de ce roman (si on aime le côté "imaginaire" ou fantastique du postulat).

Ça n'aurait pas suffi pour me charmer, MAIS j'ai aimé ce Londres demi-mondain, où les filles de joie rêvent de s'élever de ce monde de luxure et de débauche pour devenir "quelqu'un" , pour devenir respectable...
Ce sont donc ces aspects du roman que j'ai le plus aimés, et j'ai tout autant apprécié les personnalités d'Angelica, de Mr Hancock et de sa nièce, personnages intéressants, travaillés, convaincants.
Au fil des pages, j'ai fini par me laisser emporter par cette histoire, savourant la manière dont elle s'apparentait à un conte.
Et c'était plaisant;

Merci à Babelio Masse critique et aux éditions Belfond pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Londres, 1785. le marchand Jonah Hancock récupère de l'un de ses capitaines une créature étrange venue de Chine, une sirène, qui attire bientôt la curiosité de tous les mondains londoniens, et la convoitise de Mrs Chappell, tenancière d'une maison de tolérance qui tient à lui louer la créature. Au cours d'une soirée débridée, Hancock fait la connaissance d'Angelica Neal, ancienne fille du couvent Chappell et désormais courtisane à son compte. Il est foudroyé de désir tout autant qu'écrasé par la culpabilité, et finit par capituler devant les charmes d'Angelica. Mais entre-temps celle-ci s'est mise à fréquenter un beau jeune homme, et n'acceptera de céder au marchand que s'il lui donne la sirène…


Voilà un beau roman fleuve, solidement documenté, avec un brin de fantastique, qui dresse sous nos yeux le portrait d'une Angleterre du 18ème sortie du puritanisme, où l'on ne craint pas de se presser aux soirées orgiaques organisées par d'influentes mères maquerelles, où des courtisanes parviennent à épouser des comtes ou de riches marchands. On n'est pas loin, par moment, de la fantaisie et de la crudité shakespeariennes. Ce roman, qui souffre peut-être de certaines longueurs, présente une belle galerie de personnages. La psychologie des deux protagonistes est remarquablement fouillée, et que dire de la fameuse Mrs Chappell, qui voit finir sa vie dans une scène de lynchage qui n'est pas sans rappeler le calvaire du Christ lors de son ascension au mont des Oliviers ? La raison de sa chute, et l'objet de toutes les convoitises, sans lequel il n'y aurait pas d'histoire, c'est la sirène, créature chimérique dont on apprend, au détour d'une phrase, que son corps était bourré de paille. Quant à la deuxième, bien plus inquiétante, quasi invisible, elle a le charme et l'envoûtement du danger. Il y a sans doute une morale un peu ironique dans le sort réservé à cette créature à la fin du roman : la sirène morte ou vivante symbolise la cupidité et la possession, et finalement le couple Hancock n'a que faire puisqu'il parvient à attirer les foules alors même qu'il s'en est débarrassé. Son absence, finalement, ne désole personne.

Roman lu dans le cadre de "Masse critique".

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
Commenter  J’apprécie          40
En 1785, à Londres, un capitaine rentre avec une sirène. Son patron, le marchand Hancock, s'il ne sait pas trop quoi faire de cette trouvaille, va vite s'apercevoir que sa fortune se construit en exhibant sa créature chimérique.
Devant le succès de son exposition, Mrs Chapell, maquerelle qui ne reçoit que du beau monde pour ses filles, décide de la louer pour la montrer dans son salon avec pour seul but de faire parler d'elle dans la société.
Angelica, belle courtisane mais un peu sur la brèche, est chargée de chaperonner Mr Hancock lors de la Première.
Mais tout ne se passe pas comme prévu et le marchand reprend sa sirène et al revend à un riche collectionneur.
Fin de l'histoire ?
Non !
Car le marchand aimerait bien revoir la belle Angelica. Mais celle-ci, telle une enfant trop gâtée, lui lance un défi : elle veut SA sirène.

Une parfaite analyse du faste de cette époque, de l'avidité, de l'ambition, de faux semblants, du bien paraître, et du rôle des femmes.
On va aussi découvrir le Londres de fin 18ème et sa transformation avec l'émergence des beaux quartiers.

De belles descriptions, autant des personnages où l'on croirait entendre le froufrou des robes, que des quartiers londoniens.

Une jolie fable fantastique, une belle intrigue autour de cette sirène et du couple Hancock, qui nous emmènent dans ce monde envoutant et mystérieux.

Un très bon regard aussi sur ces femmes faire-valoir des hommes, et sur qui pourtant repose toute la bonne marche d'une maison bourgeoise.

Un dernier mot pour cette sublimissime couverture au doux touché velours.

Merci aux Editions Belfond pour l'envoi de ce livre.
Commenter  J’apprécie          30
Le commentaire de Lynda : ♥COUP DE COEUR ♥
Un roman enchanteur qui émerveille, un roman plaisant à lire puisqu'il est très bien écrit, ou plutôt bien traduit. Pourquoi les sirènes ? Peut-être, parce que l'auteure a bien aimé la petite sirène. Dans la littérature, les sirènes sont des entités destructrices, donc le sujet est fort et puissant.
Ce roman nous offre une belle pléiade de personnages féminins mémorables, Angelica, la belle courtisane capricieuse et indépendante d'esprit qui n'est malheureusement pas assez indépendante financièrement pour ne pas avoir besoin d'un nouveau protecteur. Il y a la prostituée de la haute société et l'ancienne employeuse d'Angelica, Mrs Chappell, une figure quelque peu grotesque, mais qui possède un sens aigu des affaires. Il y a l'intelligente et organisée Sukie, la nièce de M. Hancock, qui a été obligée de se sentir « une fille de rechange » dans le grand foyer de sa mère et s'interroge sur son avenir. L'ambition secrète de Sukie est d'épouser un gentleman en possession d'un bon métier, mais en mauvaise santé, qui mourra très peu de temps après la naissance des enfants et la laissera tranquille. Et il y a la jeune Polly, dont la peau foncée fait d'elle une simple nouveauté précieuse pour les hommes qui fréquentent l'établissement de Mrs Chappell.
Cependant, mon personnage préféré, la figure la plus sympathique du livre à mon avis est Jonah Hancock. Veuf dans des circonstances tragiques, il est trop conscient de ses responsabilités pour soutenir la puissante progéniture de sa soeur. Jonas est pris du désir de s'améliorer et c'est dans sa poursuite qu'il est persuadé de prendre la mesure inhabituelle de mettre l'objet étrange qu'il a acquis de manière inattendue en exposition publique. Ce qui va suivre lui apportera richesse et renommée, mais aussi des contacts avec des éléments de la société qui sont totalement en dehors de son expérience précédente.
Au milieu de l'atmosphère animée de la haute société prenant ses plaisirs, il y a des nuances plus sombres. Il y a un rappel que la cage dorée dans laquelle résident les "dames" de Mrs Chappell est une forme d'emprisonnement et que leur vie pourrait être transformée pour le pire en un instant. En fait, être piégé par son sexe, sa classe, sa race, sa situation financière ou même son état matrimonial apparaît comme un thème du livre.
J'ai vraiment adoré ce livre avec ses personnages hauts en couleur, ses détails d'époque ravissant et son histoire captivante. Je vous le recommande !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          30
Merci Babelio pour cette lecture.
Ce premier roman nous plonge avec délectation dans le Londres du 18ème siècle. Si ce n'était la présence de cette créature chimérique, cet ouvrage pourrait aisément passer pour un roman historique. L'auteur prend son temps pour installer ses personnages, laissant ainsi le lecteur s'approprier l'histoire de chacun, se lancer éventuellement dans des hypothèses. Il est agréable de se promener dans ce Londres du 18ème siècle, côtoyer ainsi les marchands enrichis qui cherchent désespérément à se faire une place dans le luxe aristocratique, et les demi-mondaines, jeunes femmes qui n'ont qu'un objectif, celui de devenir une femme respectable. Chacun a sa manière tente de s'élever vers les hauteurs de cette société impitoyable, quitte à y « perdre son âme ». Ce désir de s'élever les entraîne dans une vertigineuse course au paraître, où les chutes sont fatales et retentissantes.
Quand l'ostentation et le faste font tourner les têtes dans un tel vent de folie, quoi de plus merveilleux que de s'afficher l'exclusif propriétaire d'une curiosité légendaire ? Cette mystérieuse sirène, que l'on comprend vite le symbole de la prétention et de l'avidité humaines, risquera pourtant de perdre ceux qui l'approchent. Même le plus cartésien des lecteurs finit par se laisser entraîner dans cette jolie fable, légèrement teintée de fantastique, envoûté malgré lui par cette sirène, qui finalement tient le premier rôle de ce roman.
L'écriture de l'auteur est aisée voire, par moments, captivante. Même si certains passages sont prévisibles, ils n'enlèvent rien au plaisir de la lecture. Ce roman original est une réussite. Et, bien que réticente quant à l'histoire de cette sirène, je me suis laissée emportée par le bruit des roues des carrosses, les cris et les musiques des fêtes libertines, mais aussi par l'austérité de cette maison de marchand. Ce fut un bon moment de lecture, dépaysant.
Commenter  J’apprécie          30
Au XVIIIème siècle, en plein de coeur de Londres, Monsieur Hancock vit dans un modeste logis. Après avoir perdu sa femme et son fils, il cohabite avec sa nièce et attend le retour de l'un de ses bateaux. A son arrivée, le capitaine lui révèle qu'il a vendu son navire contre une créature hors du commun et énigmatique : une sirène.

Sceptique, Monsieur Hancock ne sait quoi faire de l'étrange créature. À sa plus grande surprise, la sirène fascine le public et lui permet d'accéder à un monde luxueux et inaccessible où navigue de somptueuses courtisanes.

Monsieur Hancock fait alors la connaissance d'Angelica Neal. Profondément belle et désirable, elle évolue dans un milieu Londonien mondain et grivois. le marchand timide et laborieux fait face à une courtisane exubérante et indépendante. Au fil du temps, une relation complexe se noue entre ces deux êtres que tout semble opposer.

Avec ce premier roman, Imogen Hermes Gowar dévoile une société londonienne licencieuse. Un instant de lecture rafraichissant qui nous ouvre les portes d'un autre monde où se mêle le réalisme de l'époque géorgienne avec un soupçon de fantastique.

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://memoiresdelivres.wor..
Commenter  J’apprécie          30
"La sirène, le marchand et la courtisane"… mais que se cache-t-il derrière ce titre à rallonge digne des "Mille et une nuits" ? Roman historique ? Conte fantastique ? Romance ? Comédie de moeurs ?
Un peu tout ça à la fois. Et en même temps, une description résolument moderne de la condition féminine dans l'Angleterre du 18ème siècle. Les femmes n'y pouvaient endosser que trois rôles : celui de la bonne épouse, de la vieille fille ou de la prostituée.
Angelica Neal appartient à la dernière catégorie. Courtisane en vue, elle vient d'essuyer un revers de fortune suite au décès de son noble protecteur. Quel choix lui reste-t-il ? Retourner dans la très respectable maison de son ancienne maquerelle, Mrs Chappell ? Trouver un autre noble protecteur qui, si elle s'y prend bien, fera d'elle une comtesse par l'absolution du mariage, comme son amie Bel Fortescue ?
À moins qu'une dernière possibilité ne s'offre à elle. le veuf et bedonnant Monsieur Hancock ne ferait-il pas un bon parti ? Certes, il est marchand et beaucoup trop honnête. Mais il vient de faire fortune en exposant une horrible petite chose qu'il affirme être une sirène. En outre, il ne semble pas insensible aux charmes voluptueux d'Angelica…
Avec la maestria des plus grands auteurs classiques et une narration au présent très efficace, Imogen Hermes Gowar nous entraîne dans un tourbillon de mondanités et de sordidités qui suffit à ressusciter toute une époque. Au-dessus de ce temps perdu flotte la figure énigmatique de la sirène. Mais sirène y a-t-il vraiment ? N'est-elle pas qu'une allégorie de la femme libre et séductrice ? Un catalyseur de toutes les frustrations et de tous les désirs ?
Un livre brillant, mélange entre la série "Harlots" et le roman "La lune et le roi soleil" de Vonda McIntyre, par une autrice à suivre de très près.
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (365) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1072 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}