"Les Bene Gesserit disent qu'il n'existe rien de stable, rien d'équilibré, rien de durable dans l'univers, que rien ne demeure en son état et que chaque jour, et même chaque heure, amène un changement"
"Le peuple s'attend toujours au pire de la part des riches et des puissants, Sire. On dit qu'il est facile de déceler un aristocrate car il ne révèle que ceux des ses vices qui le rendront populaire"
"Les Constitutions sont l'aboutissement ultime de toutes les tyrannies, reprit Paul. Elles organisent le pouvoir sur une vaste échelle afin qu'il ne puisse être renversé. La constitution n'a pas de conscience. C'est la mobilisation du pouvoir social. Elle peut briser le plus grand comme le plus petit, balayer toute dignité, toute individualité. Son point d'équilibre est variable et elle ne connaît pas de limitations. [...]"
Nous savons que ce moment de suprême puissance portait en lui le germe de son anéantissement et nous ne pouvons en déduire qu'une chose : toute divination absolue et précise est mortelle.
Les gens sont subordonnés au gouvernement, mais les gouvernés influencent les gouvernants. Les gouvernés, songeât-il, avaient-ils la plus faible idée de ce qu'ils avaient aidé à construire ici ?
De tout temps, les hommes ont craint les choses qui se meurent d'elles-mêmes
Ce n'est pas à leurs création que les Empires souffrent de ne pas avoir de but, mais plus tard, lorsqu'ils sont fermement établis et que les objectifs sont oubliés et remplacés par le rites sans fondements
Extraits de Les Dits de Muad'Dib par la Princesse Irulan