AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, to.. (57)

À ce point de mon récit, je crois devoir, une dernière fois, mettre le lecteur en garde. Comme je l'annonçais au début, l'histoire que voici n'est pas de celles qui finissent bien. Je reconnais qu'à ce stade on s'attendrait à une heureuse fin. Le comte Olaf paraît bien parti pour aller tout droit en prison, et les trois enfants Baudelaire semblent près di bonheur parfait dans la jolie maison de la juge Abbott. Hélas, il n'en est absolument rien. Si vous le souhaitiez, il est encore temps de refermer ce livre et de ne pas lire la triste fin qui suit. Si vous le souhaitez, rien de vous interdit de passer le restant de vos jours à imaginer que les enfants Baudelaire triomphèrent du comte Olaf et qu'ils vécurent heureux auprès de la juge Abbott et de sa fabuleuse bibliothèque...
Commenter  J’apprécie          20
Des livres, il en existe de toutes sortes, dans tous les formats, tous les genres. Et rien d'étonnant après tout : les gens aussi, il en existe de toutes sortes, dans tous les formats, tous les genres ; il est bien normal que chacun souhaite lire ce qui lui plaît. ( Par exemple, si vous détestez les livres dans lesquels des enfants vivent des aventures horribles, vous feriez mieux de refermer celui-ci séance tenante.)
Commenter  J’apprécie          20
Si vous aimez les histoires qui finissent bien, vous feriez beaucoup mieux de choisir un autre livre.Car non seulement celui ci finit mal mais encore il commence mal et tout y va mal d'un bout à l'autre, ou peu s'en faut. C'est que dans la vie des enfants Baudelaire, Les choses avaient une nette tendance a aller toujours de travers.
Commenter  J’apprécie          20
Dans son bois pelé, au beau milieu, était gravé un œil saugrenu. Toute la bâtisse semblait de travers, comme une vieille dent déchaussée. — Bouh ! fit Prunille. Et chacun comprit ce qu’elle entendait par là « Quelle abominable bicoque ! Aucune envie d’habiter là ! » — En tout cas, enchantée d’avoir fait votre connaissance, dit Violette à la juge Abbott. — Tout le plaisir est pour moi, répondit la juge. Peut-être un jour, viendrez-vous m’aider à jardiner un peu, tous trois ? ajouta-t-elle en agitant son pot de fleurs.
Commenter  J’apprécie          20
Il était très grand, très maigre, et son costume gris rat était tout maculé de taches sombres. Son menton n’était pas rasé et, au lieu de deux sourcils comme le commun des mortels, il n’en avait qu’un, très long, sur toute la largeur de son front. Ses yeux étonnamment luisants lui donnaient l’air à la fois furieux et affamé.
Commenter  J’apprécie          20
Le comte Olaf se tourna vers lui avec un éclair dans les yeux, on aurait dit un chien furieux. Un instant, Violette le crut prêt à lever la main sur Mr Poe. Mais il avala sa salive (les enfants virent sa pomme d’Adam monter et redescendre dans son cou décharné), puis il haussa les épaules sous sa veste fripée.
Commenter  J’apprécie          20
J’aimerais pouvoir affirmer ici que les premières impressions des enfants Baudelaire sur le comte Olaf et sa maison se révélèrent archi-fausses, comme tant de premières impressions. Hélas, cet impressions-là – que le comte était un odieux personnage et sa maison, une vraie porcherie – se révélèrent justes en tout point.
Commenter  J’apprécie          20
En guise d’armoire, ils disposaient d’un grand carton qui avait naguère contenu un réfrigérateur et qui accueillait à présent leurs vêtements empilés en tas, fautes d’étagères. En guise d’amusement, au lieu de jouets ou de livres, le comte leur avait royalement offert un petit assortiment de cailloux. Pour toute décoration, l’un des murs moisis se paraît d’un grand tableau représentant un œil hideux, parfaite réplique de celui qui ornait la cheville du comte et divers recoins de la maison.
Commenter  J’apprécie          20
lors Violette et Klaus, en silence, se posèrent les mêmes questions. Combien de ces yeux les épiaient, en tout, dans cette sinistre maison ? Et auraient-ils à tout jamais, jusqu’au dernier de leurs jours, l’impression d’êtres surveillés, même lorsque le comte Olaf ne serait nulle part alentour .
Commenter  J’apprécie          20
" - Je déteste tout ce qui nous arrive en ce moment, reprit Violette. Mais il faut garder le menton haut."
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (4036) Voir plus




    {* *}