toute les aventures de sam
spade dans l,Amérique des
années 60.sam spade est
un détective privé fort en
gueule , rusé, tenace, entreprenant, amateur de
cigarettes, de whisky, et de
petite pépés.qui donnera ses lettres de noblesse au
roman noir.
avec ses femmes fatales,
ses bars louches, notables
qui non rien a envier au gangster, flics corrompus.
les aventures de sam spade
serons incarné au cinéma
par Humphrey bocard,
dans des aventures qui mêlent action, suspense,
et l, humour dans certaines
situations.
pour les amoureux des polars. série mythiques.
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Reno tendit le bras derrière lui pour prendre une des bombes, sauta du trottoir, ne prêta aucune attention à la traînée de sang qui apparut tout à coup au milieu de sa joue gauche, et expédia son bout de tuyau rempli d'explosif vers la porte du bâtiment de briques rouges.
Un mur de flammes jaillit, accompagné d'un bruit assourdissant. Nous fûmes criblés de débris alors que nous luttions pour résister au souffle de l'explosion. L'instant d'après, il n'y avait plus de porte pour interdire à quiconque d'entrer. [...]
Hank O'Marra, a découvert au milieu de la chaussée, se pencha loin en arrière et lança une bombe vers le toit. Elle n'explosa pas. Il leva un pied très haut, referma sa main sur sa gorge et tomba lourdement sur le dos.
Un autre gars de notre bande s'écroula sous les projectiles qui nous prenaient en diagonale, tirés d'un bâtiment en bois voisin.
Reno poussa juron sur juron et ordonna :
- Fais les griller, le Gros.
Le Gros cracha sur une bombe, contourna notre voiture par l'arrière en courant, et son bras décrivit un arc de cercle.
Nous nous relevâmes du trottoir en évitant les débris qui volaient dans les airs et vîmes que la maison en bois était complètement détruite, ses contours déchiquetés léchés par les flammes.
- Il nous en reste ? demanda Reno tandis que nous scrutions les alentours, tout heureux de ne plus être pris pour cibles.
- C'est la dernière, répondit le Gros en la lui tendant.
Des flammes dansaient aux fenêtres supérieures de la structure en briques. Reno la regarda et se saisit de la bombe.
- Reculez, dit-il. Ils vont sortir.
Nous nous éloignâmes de la façade.
À l'intérieur, une voix cria :
- Reno !
Il se protégea à l'ombre de notre voiture avant de répondre :
- Ouais ?
- On est foutus ! lança la voix haletante. On sort. Tirez pas.
- C'est qui, on ? demanda Reno.
- C'est Pete, là, lui répondit la voix. On est que quatre.
- Tu sors en premier, les mains sur la tête, ordonna Reno. Les autres sortent un par un, pareil, après toi. Trente seconde entre deux, c'est assez rapproché. Allez.
LA MOISSON ROUGE.
« Qui a tué Thursby ?
— Je n'en sais rien.
[…]
— Vous ne le savez peut-être pas, mais vous pourriez certainement avancer une excellente supposition.
— Peut-être, mais je ne le ferai pas. […] Ma supposition pourrait être excellente comme elle pourrait être minable, mais Mrs. Spade n'a pas donné à ses enfants une éducation suffisamment idiote pour qu'ils fassent des suppositions en présence d'un procureur, de son assistant et d'un sténographe.
— Et pourquoi ne le feriez-vous pas, si vous n'avez rien à cacher ?
— Tout le monde a quelque chose à cacher, répondit Spade sur un ton mesuré.
— Et vous-même… ? »
LE FAUCON MALTAIS, Chapitre XV : Tous les fêlés.
Samuel Spade avait la mâchoire longue et osseuse, le menton saillant en forme de V sous le V plus flexible de la bouche. Ses narines s'incurvaient vers l'arrière pour tracer un autre V, plus petit. Ses yeux gris jaune étaient horizontaux. Le " motif " du V revenait dans les sourcils broussailleux qui partaient de deux sillons jumeaux surmontant un nez busqué, et dans l'implantation de ses cheveux châtains qui, de ses tempes hautes et plates, descendaient en pointe sur son front. Il présentait l'image plaisante d'un satan aux cheveux clairs. […] Spade […] mesurait un bon mètre quatre-vingts. L'arrondi marqué de ses épaules conférait presque à son corps la forme d'un cône, pas plus large qu'il n'était épais, et interdisait à sa veste grise fraîchement repassée de lui aller à la perfection.
LE FAUCON MALTAIS, Chapitre 1 : Spade & Archer.
Quand les crimes sont commis par des méthodes mathématiques il faut les résoudre par le même moyen, [...] mais c'est rare et ici ce n'est pas le cas.
L'INTROUVABLE, Chapitre XXXI.
Obliger les enfants à rester dans leur chambre, n'est-ce pas l'un des moyens habituels pour leur inculquer l'obéissance ?
LA CLÉ DE VERRE, Chapitre VII, 1.
Lecture de "Un trône pour le ver de terre" / "Le chasseur et autres histoires" de Dashiell Hammet (éditions Gallimard, 2016)
Par Michel Olivier, libraire à la librairie La Boîte à Livres
Traducteur : Natalie Beunat
Jusqu'ici le nom de Dashiell Hammett restait associé au roman noir américain, dont il a posé les bases au milieu des années 1920 à travers une soixantaine de nouvelles policières et cinq romans fondateurs, dont le faucon maltais, symbole s'il en est de la mythologie du privé coriace et taciturne.
Le chasseur et autres histoires réunit ses nouvelles littéraires inédites et trois scénarios. Plus qu'une curiosité, ce recueil donne pour la première fois l'étendue de son talent d'écrivain.
Une occasion rare, par ailleurs, de revenir sur la vie de Dashiell Hammett. Si, par leur qualité, ces fictions attestent ses ambitions littéraires, elles expriment également ses préoccupations sur la place de l'homme et de la femme dans une société en mutation. le courage et l'altruisme, la cupidité et le cynisme traversent ces textes non dénués de légèreté, grâce à l'humour caustique de leur auteur.
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