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3,75

sur 485 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman aussi beau à l'extérieur qu'il est agréable à l'intérieur...

On est en 1748, à Londres et nous allons suivre les pas d'une jeune vendeuse de crevettes au marché. Au cour d'une très bréve relation, elle tombera enceinte et n'aura d'autres choix que d'abandonner sa fille aux bons soins de l'orphelinat de Foundling. Si elle souhaite la récupérer, il lui "suffira" de payer le montant des frais de pension de son arrivée jusqu'à son départ. Une somme colossale pour Beth, qui mettra six ans à avoir quelques sous de côté, mais quand elle arrive à la grande surprise de tout le monde, dés le lendemain de son arrivée le bébé a été retiré par... elle-même !
On est six ans après, et Bess va se faire engager comme nurse chez une riche veuve.
Deux femmes, deux mères et un gouffre entre elles en terme de possessions matérielles, en terme de chaleur humaine aussi, seront nos narratrices...

Ce qui frappe dés le départ avec ce roman, c'est la grande qualité des descriptions, on s'y croirait dans ce Londres du XVIII siècle ! Ses rues malodorantes, ses dangers, sa misère, la difficulté à gagner quelques piécettes, cette maison si bien chauffée, les domestiques, l'homme dont le métier est de vous éclairer la nuit avec une torche, lorsque vous rentrez chez vous...

Et la deuxième, c'est l'immense différence entre le monde des nantis et ceux qui n'ont rien... La précarité dans laquelle se trouve Bess, le fait d'accoucher le matin et de devoir dans l'après-midi, marcher, se rendre à l'orphelinat. Les Noirs qui ne sont pas esclaves et qui tremblent à l'idée que leurs enfants seuls dans la rue, soient carrément enlevés , comme on cueuille une mauvaise herbe, pour être placés comme domestiques gratuits...
Ce monde était cruel pour les plus faibles, il faut être immergés dans un roman comme celui-ci pour en saisir tous les dangers.
Mais c'est aussi , un roman très agréable à lire, car l'histoire est belle.
Je ne faisais pas partie des lectrices qui avaient aimé Les Sorcières de Pendle, tout en reconnaissant à son autrice de grandes qualités pour nous immerger dans une époque, j'ai beaucoup aimé L'orpheline de Foundling, ce que ça raconte .
Saluons également le travail de Lucy Rose Cartwright, la beauté de ces illustrations qui reprennent tous les détails de cette jolie histoire .
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le roman commence en 1748 dans les rues de Londres. Bess est marchande de crevettes et son père vend aussi du poisson sur le marché.
Elle est très jeune et tombe sous le charme d'un marchand qui vend des os de baleines et semble bien à l'aise financièrement.
Elle aura une aventure en coup de vent ou coup de sang sous un porche avec lui. Ce qui n'empêche qu'elle est enceinte et doit abandonner son bébé à l'orphelinat de Foundling où elle se rend en compagnie de son père qui ne semble nullement fâché.
Elle est certaine qu'elle viendra rechercher le bébé, une fille dès qu'elle le pourra.
Six ans plus tard, c'est ce qu'elle fait. Elle se rend à l'orphelinat mais l'enfant a disparu. Un dame qui a pris son identité est venue la rechercher le lendemain de sa naissance.
C'est sans compter sur la volonté de Bess qui retrouve la voleuse d'enfant , l'enfant et s'introduit dans leur entourage.
Il s'agit vraiment d'un roman historique avec les habitudes de l'époque, les marchands sur le port, l'immense différence entre ceux qui travaillent durement pour trois fois rien et les autres nantis.
Bess est une héroïne très sympathique, avec un caractère en béton.
Les descriptions de la ville m'ont fait penser à l'ambiance de "Miniaturiste" de Jessie Burton avec un thème différent, avec quelque chose d'un peu surnaturel.
Paru aux éditions Albin Michel, l'objet-livre constitue à lui seul un petit bijou. Chaque élément de la couverture rappelle un élément de l'histoire.
L'intérieur de la couverture, la présentation des premières pages sont vraiment très belles.
À la fin, l'auteure nous signale que le Foundling museum se visite de nos jours.
De même que pendant la lecture, elle nous renvoie à un portrait d'une marchande de crevettes au 18ème siècle, exposé à la National Gallery, peint par William Hogarth.
Il est intéressant à consulter sur Internet.
Une belle rencontre avec l'auteure Stacey Halls que je ne connaissais pas.
J'ai mis 4**** et non 5 car certaines scènes manquaient un peu d'intensité. le roman est néanmoins très bien écrit.
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Le jugement de Salomon

Stacey Halls nous emmène à Londres au XVIIIe siècle pour mon plus grand bonheur !

Le livre présenté sous forme de deux récits entrelacés de deux femmes :
- Bess Bright, vendeuse ambulante de crevettes, vit dans le Londres pauvre avec son père, Abe, poissonnier, et son frère, Ned.

On commence le récit par l'abandon la fille de Bess, née la veille, à l'orphelinat de Fouding, Un geste obligé car elle n'a pas les moyens de l'élever…

- Alexandra Callard, une veuve riche qui vit cloitrée avec sa fille Carlotte de 6 ans et ses deux servantes.

Les deux femmes et leurs vies sont différentes, qu'est-ce qui va les unir et les confronter ?

Un roman addictif, bien écrit, une intrigue qui se dévoile peu à peu, des personnages atypiques, des descriptions du Londres du XVIIIe siècle somptueuses, tant dans les quartiers pauvres que dans les riches.

J'ai juste regretté un développement rapide vers la fin, et certains évènements ou passages inexpliqués.

Après avoir adoré "Les sorcières de Pendle", Stacey Halls, confirme son talent en tant qu'autrice de romans historiques.
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Voici mon retour de lecture sur L'orpheline de Foundling de Stacey Halls.
Londres, 1754. Six ans après avoir laissé sa fille Clara à l'orphelinat de l'hôpital Foundling, Bess Bright décide de la récupérer. Craignant le pire, Bess est stupéfaite lorsqu'on lui apprend qu'elle est déjà venue la récupérer. Elle n'aura de cesse de rechercher sa fille et de découvrir qui l'a pris et pourquoi.
À moins d'un kilomètre de l'institution, une jeune veuve vit recluse depuis 10 ans dans une sublime demeure.
Quand un ami médecin à l'orphelinat de Foundling la persuade d'engager une nourrice pour sa fille, elle est d'abord réticente à l'idée d'accueillir une étrangère.
Mais alors que son passé menace de ressurgir et de briser le petit monde qu'elle s'est créé, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l'égard de sa fille…
L'orpheline de Foundling est un roman sur deux femmes, liées par un enfant et un secret qui peut tout changer.
J'ai aimé me retrouver à Londres dans les années 1750, à une époque où la vie n'est pas évidente pour les femmes, aussi bien pauvres que riches.
Pour Bess, marchande de crevettes avec son papa, qui lui, vend du poisson ; la vie n'est pas facile tous les jours. Elle se voit obligée de confier sa fille, juste née, à une institution. Mais, elle se le promet, elle reviendra la chercher !
Six ans après, Bess a enfin la somme souhaitée pour récupérer son enfant. A sa stupéfaction, elle découvre que sa fille est surement en vie mais.. plus dans l'orphelinat ! En effet, une femme s'est fait passer pour elle le lendemain même où elle a emmené l'enfant et l'a récupéré !
Le choc pour Bess qui va tout faire pour découvrir la vérité et savoir où est sa fille.
J'ai aimé la façon dont elle mène l'enquête. Je me suis rapidement doutée de certains éléments mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure.
J'ai apprécié les personnages, même si j'ai parfois eu un peu de mal à m'attacher à Bess.
Je n'ai pas eu de coup de coeur toutefois j'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman que je recommande.
Ma note : quatre étoiles;
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Bess BRIGHT est obligée de laisser son enfant à l'orphelinat, car elle n'a pas les moyens de subvenir à ses besoins. Lors du dépôt de l'enfant, la mère peut laisser un objet qui sera garder dans le dossier.

Mais elle prévient, je viendrai la rechercher. Pendant 6 ans, elle épargnera le moindre sous afin de pouvoir récupérer sa fille.

Mais lorsqu'elle vient la chercher à l'orphelinat, celle-ci n'y est plus. On lui signifie que sa mère est venue la reprendre le lendemain de son abandon. Or, sa mère, c'est elle.

Bess n'abandonnera pas, elle cherchera sa fille et le moyen de rentrer en contact avec elle pour, au final la récupérer.

Je me suis laissée entraîner par l'écriture de Stacey HALLS. Ce que j'apprécie dans ce livre, comme pour le premier, ce sont les portraits des femmes. La détermination de Bess, malgré la pauvreté, et la méchanceté de son frère qui est prêt à tout pour de l'argent, à récupérer à tout prix sa fille, et le portrait de Madame CALLARD qui vit confinée dans son splendide appartement, qui ne sort jamais et veille à ce que toutes les portes donnant sur l'extérieur soient fermées à double tour. Tout le contraire de sa soeur qui prend la vie à bras le corps. Cet enfermement aura une explication.

Bref, encore une fois, j'ai apprécié ce deuxième roman de Stacey HALLS.
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Ayant beaucoup apprécié les Sorcières de Pendle, j'avais demandé et reçu ce titre comme cadeau à Noël passé. Ayant un peu traîné dans ma PAL, j'avoue qu'aux premières pages, je n'ai pas forcément retrouvé le même engouement que pour son autre titre.

Le pitch est simple : une femme qui vit dans les bas-fonds londonien confie son enfant récemment née à un hôpital, celui de Foundling, résolue à le récupérer lorsqu'elle aura épargné et que l'enfant sera un peu plus grand. Six ans plus tard, elle y retourne et apprend que l'enfant n'y est plus depuis le lendemain de son placement. le pire est que la personne l'ayant retiré n'a donné d'autre identité que la sienne. Commence alors la quête de Bess Bright, résolue à retrouver sa fille qui vit dans un quartier plutôt prospère de Londres avec une veuve, Alexandra.

On retrouve certes cette différence de classe sociale entre deux femmes, comme dans les Sorcières de Pendle. Mais la similitude s'arrête là. le titre est conçu de telle manière qu'il y a quatre parties et ces parties alternent le point de vue de ces deux femmes. C'est enrichissant mais aussi un peu frustrant car lorsque Bess se retrouve à côtoyer Alexandra, on la voit du point de vue d'Alexandra sans jamais revenir auprès de Bess avant la prochaine partie. Surprenant encore, je pensais trouver Bess beaucoup plus attachante qu'Alexandra. Or, c'est vraiment sa vie à elle qui m'a le plus touchée. Son traumatisme, sa réclusion volontaire, ses TOC.

On a indéniablement un côté très lugubre dans dans ce récit. Que ce soit la misère crasse des bas-fonds londoniens comme le mode de vie d'Alexandra. Dans tout cela, on a cette pauvre enfant et on se demande réellement vers quelle fin on peut se diriger. Quelles alternative après tout? Une vie à l'abri de besoin mais dépourvue d'amour maternel et constituant en fait une cage dorée? Ou une vie avec de l'amour mais uniquement cela, sans argent, sans confort? A la toute fin, on voit esquisser peut-être un schéma qui s'apparente plus à du roman qu'à du crédible selon moi.
Ce n'est d'ailleurs pas la seule "facilité scénaristique" du récit.

Dernier point, on a une immersion historique qui m'a beaucoup plu. Stacey Halls est parvenue à me faire sentir l'atmosphère de Londres, de tous ses quartiers, de ses rues, de ses habitants et de leurs professions ou habitudes.

Si je n'ai pas été plus emballée que cela, elle reste une lecture intéressante, enrichissante également et avec une certaine atmosphère.
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Roman choral ou nous suivons l'histoire de deux femmes. D'abord Bess, jeune fille survivant grâce à la vente de crevettes. Un jour, elle rencontre Daniel. Il lui laissera un enfant. Elle n'a d'autre choix que de le confier à l'orphelinat. Mais elle se fait la promesse de revenir chercher sa fille. Et puis, Alexandra, veuve de Daniel. Elle élève seule sa fille, à l'abri dans sa maison cossue. Elles ne manquent de rien. Des années plus tard, Bess revient chercher sa fille, mais elle apprend que le lendemain du jour où elle l'a laissé, quelqu'un s'est fait passer pour elle, et a repris sa fille. le destin de Bess et Alexandra se croiseront. Ayant beaucoup aimé Les Sorcières de Pendle, c'est confiante que j'ai commencé ce livre. Et je n'ai pas été déçue. J'ai encore plus aimé cette histoire. Une lecture pleine d'émotions, captivante. Bref, une très bonne lecture.
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Je me suis lancée dans ce roman car j'avais apprécié les sorcières de Pendle et je dois dire que finalement j'ai préféré ce roman il m'a beaucoup plus touchée.

Besson est une jeune fille mère qui amène son enfant à l'hôpital de Foundling. Ils élèvent l'enfant le temps que la mère vienne le réclamer mais quand Bess six ans plus tard revient à l'orphelinat on lui apprend qu'elle est déjà venue la chercher le lendemain de son adoption. Bess va alors tout faire pour retrouver sa fille.

Les personnages principaux sont attachants même Alexandra et on prend plaisir à suivre les aventures de ces femmes. On se demande comment cela va finir, on a peur pour elles. C'est une belle histoire, bien écrite, touchante.
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Au XVIIIème siècle, à Londres, la misère côtoie la grande richesse. le père de Bess est marchand de crevettes. Elle vend aussi les crustacés sur le marché. Ils essaient ainsi de vivre dignement depuis la mort de la mère.
Bess se laisse séduire par un jeune homme près d'un pub. Se retrouvant enceinte, elle décide de laisser sa fille, dès la naissance, à l'orphelinat de Foundling: elle reviendra la chercher dès que sa situation se sera améliorée. En attendant elle économise sou par sou.
Six années plus tard, elle retourne chercher Clara mais celle-ci n'y est plus: une femme se faisant passer pour Bess est venue la prendre le lendemain de l'abandon.
Dès lors, Bess met toute son énergie à retrouver son enfant.
C'est un roman prenant, les personnages sont attachants. Une belle reconstitution historique de la vie londonienne au XVIIIème siècle.

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Après une série de policiers et thrillers , j'aime bien m'accorder
" une pause " , souffler un peu et lire autre chose ....
Changement total d'atmosphère avec un livre acheté un peu au hasard , incité par l'étiquette "sélection Grand Prix des lecteurs " qui , en général , promeut de bonnes histoires .
Promesse tenue avec "L'orpheline de Foundling" puisque le roman plonge le lecteur dans le Londres du XVIIIe siècle .
C'est l'histoire d'une jeune femme pauvre, mère célibataire, qui fait tout pour retrouver son bébé enlevé à l'orphelinat auquel elle l'avait confié .
Une intrigue bien construite , un style très agréable et un portrait assez approfondi des personnages m'ont fait passer un excellent moment .
Malgré un " petit coup de mou " au milieu , cette histoire m'a bien accroché et j'ai eu parfois l'impression de lire du Dickens ....avant Dickens !
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