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EAN : 9782415006358
256 pages
Odile Jacob (15/11/2023)
3/5   3 notes
Résumé :
Comment devient-on archéologue ? Comment devient-on préhistorien ? C’est la question que l’auteur pose au cours de ce récit et à laquelle il tente de répondre : comment déceler le « substrat », le socle d’une attirance ultérieure pour l’étude des civilisations anciennes ? À cette fin, Jean Guilaine nous fait plonger dans le monde de son enfance.
Devenu un spécialiste mondialement reconnu des premières communautés rurales et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Comment devenir archéologue lorsqu'on est un jeune garçon de la campagne, dont les parents tiennent une épicerie et dont l'enfance est marquée par un conflit : la Seconde Guerre mondiale ? C'est ce que découvre le lecteur dans cet ouvrage de Jean Guilaine.
Dans ce récit de la naissance d'une vocation, d'une passion pour l'histoire et l'archéologie, le lecteur (dont je fais partie) ne peut s'empêcher de faire des liens avec son propre vécu, et ce, même avec les générations qui nous séparent. Son récit peut ainsi être étendu, en partie, à l'enfance de tout un chacun : les terrains de jeux, l'école, l'apprentissage de la vie et de ses difficultés, la vie à la campagne, etc.
Ce qui m'a le plus intrigué dans cet ouvrage, c'est d'y découvrir un témoignage de la Seconde Guerre mondiale, se passant dans le sud de la France. En effet, on a pour habitude de lire le récit des camps de concentration, des prisonniers, des résistants, mais beaucoup moins de la vie quotidienne et de l'impact que le conflit a eu sur "les petites gens".
En plus d'un voyage temporel, c'est aussi un voyage géographique où le lecteur, connaissant pas ou peu le sud de la France, pourra y découvrir Carcassonne et sa cité mais aussi Villebazy des années 40-50, comme si nous y étions. du regard de l'historien, en quelques lignes, on ne peut que constater les impacts du temps sur une ville, une campagne, une population, des bâtiments ont été rasés depuis, des ponts construits, des noms de rues changés. Ainsi, plus qu'une simple autobiographie, ce livre, c'est la découverte de la France paysanne du siècle dernier, la découverte de la langue d'oc (dont je ne suis absolument pas coutumière), la découverte des coutumes d'alors.
Pour ma part, j'ai eu connaissance de Jean Guilaine dans sa participation aux recherches effectuées à Glozel, entre 1983 et 1990, peu en revanche dans mon parcours universitaire en Histoire. le constat reste pourtant le même que celui que l'auteur avait repéré en son temps : la préhistoire, par définition, est peu étudiée au bénéfice de civilisation dont nous possédons encore les traces écrites. Néanmoins, cet ouvrage peut être un relais de vocations pour les nouvelles générations : en partant de peu, à force de volonté, on peut devenir un archéologue reconnu.
Merci Babelio, de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage ainsi que son auteur.
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On ne va pas se mentir, je ne m'attendais pas à ça.
Je m'étais imaginé une lecture empreinte d'archéologie ou tout du moins d'histoire, un texte empli de "quand j'étais enfant, je marchais les yeux rivés au sol à la recherche de ..." ou bien de " j'adorais jouer à fouiller dans le sable à la recherche de trésor..." Cliché me direz vous? Non, je ne pense pas. Pendant mes études, nous discutions souvent souvent de comment nous étions arrivé là et pour la majorité ces deux phrases collent parfaitement.
Alors oui, un peu surprise par cette lecture même si très intéressante d'un point de vue historique et humain: la vie pendant la guerre dans le sud de la France par exemple, mais soyons clair, une biographie pure et dure aurait peut être été préférable plutôt que l'enfance d'un archéologue certes, mais surtout l'enfance d'un enfant du sud né dans les années 30 et ça aurait été bien plus logique.
Donc on va dire que si vous voulez découvrir la vie d'un enfant né dans les années 30 dans le sud de la France, allez y mais ne soyez pas trompé par ce titre.
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Je suis un peu déçue de cet ouvrage. je m'attendais à une réponse à la question "comment devient-on archéologue" d'une façon plus personnelle et directe que cela. On découvre au travers de ce récit une histoire familiale certes touchante, mais qui ne m'intéressait pas spécialement car j'étais véritablement centrée sur cette question. Evidemment, on comprend que l'histoire déjà personnelle à pu jouer sur cette envie, mais je m'attendais à plus, à mieux. Si l'ouvrage se lit bien, je m'attendais tout simplement à autre chose. j'ai trouvé la plume sympathique à découvrir, mais je n'ai tout simplement pas accroché si avec le fond, ni avec la forme !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Tout cela m'a conforté dans mes idées : le chemin pour libérer les esprits des engrenages coutumiers sera long. L'individu vaut sans doute mieux que la carapace culturelle dans laquelle on l'emprisonne et dont il ne fait souvent aucun effort pour se libérer. Du moins, j'en caresse l'espoir.
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Il y a longtemps que tout romantisme a disparu de la quête archéologique, mais une découverte fait souvent rêver le public et le chercheur, qui, de fait ne pense qu'à la science, se trouve malgré lui métamorphosé en une sorte de magicien.
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Videos de Jean Guilaine (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Guilaine
C'est en savant et en chercheur que Philippe Grosos nous propose une démarche inédite : penser la philosophie au risque de la préhistoire et voir l'Antiquité non comme un point de départ, mais comme un phénomène historique tardif. La philosophie est née en Grèce, au ve siècle avant notre ère, à la fin de l'âge du Fer. Après l'apparition de l'agriculture, de la poterie, de l'écriture, celle de la philosophie constituerait comme le couronnement du processus de néolithisation et du mode d'être au monde qu'il a imposé. Or, si les peintures rupestres du Paléolithique ne figuraient presque que des animaux, celles du Néolithique montrent essentiellement des scènes de chasse, de cueillette ou de récolte. L'être humain est désormais au centre des représentations, et donc des préoccupations. Est-il alors si étonnant que de nouvelles interrogations apparaissent sur la manière de vivre ensemble, vertueusement et pacifiquement ? Être bon, dans une cité juste, en vivant avec et pour les autres, n'est-ce pas la question que ne cessent de poser les penseurs grecs dans leurs traités de politique et d'éthique ? Un regard nouveau sur la préhistoire. Un renversement de nos idées préconçues. Un essai fascinant qui éclaire les origines de notre civilisation. Professeur de philosophie à l'université de Poitiers, Philippe Grosos a publié aux Éditions du Cerf plusieurs ouvrages consacrés à la préhistoire : Signe et forme. Philosophie de l'art et art paléolithique, Lucidité de l'art. Animaux et environnement dans l'art depuis le paléolithique supérieur. Il a reçu le Prix La Bruyère 2022 de l'Académie française pour Des profondeurs de nos cavernes.
Préface de Jean Guilaine du Collège de France
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