Nuit couleur larme

Voilà une bande-dessinée qui a de quoi surprendre par sa mise en forme très épurée. Les personnages sont dénués de toute expression visuelle car ils n'ont tout simplement pas de visage.

Visuellement, j'adore ! J'aime l'idée de parvenir à rendre des personnages sans visage expressifs. Cela m'a fait penser à l'univers de Misstigri, artiste peintre que je suis depuis de nombreuses années, à l'univers féminin très marqué et qui créait des oeuvres magnifiques avec des personnages sans visage complet.

Sur ce, parlons maintenant de l'histoire de Nuit Couleur Larme. Teresa, une libraire spécialisée dans le paranormal compte parmi ses habitués (pour ne pas dire sa seule habituée), Matilde, une jeune femme passionnée elle aussi par tout ce qui touche au domaine de l'étrange et de l'inexpliqué.

Et puis un jour, alors que Teresa lance une incantation en pleine forêt, Laura, un démon qui exauce les voeux de celui ou celle qui l'invoque, apparaît. Sauf que Teresa n'a aucune idée de ce qu'elle souhaite. du coup, Laura ne peut pas repartir. C'est là le début d'une cohabitation étrange mais aussi drôle et attachante.

Sur l'histoire, je ne peux pas dire que j'ai été vraiment conquise car on ne sait pas trop où veut nous mener l'auteur. Mais je n'ai pas détesté non plus, loin de là ! C'est juste que je suis un peu perdue, je ne suis pas sûre de tout avoir compris. Par contre, pour ce qui est des dessins, j'adore ! J'ai surtout aimé pour l'ambiance, jamais oppressante alors même que les couleurs utilisées sont sombres. Elles oscillent d'une page à l'autre entre le bleu, le gris et le noir avec des touches de rose et de jaunes, plus peps, et font ressortir à merveille les émotions de nos trois héroïnes, pourtant sans visage. N'attendez donc pas d'action ici, l'histoire se déroule tout en douceur, sans accro pour nous mener à un dénouement inévitable, qui ne surprend certes pas mais qui est tellement bien amené qu'on ne pouvait imaginer autre chose.

Conclusion
Lire Nuit Couleur Larme, c'est un peu comme se laisser porter sur une rivière par un doux courant. On connaît la destination mais pas les étapes. Ne reste plus qu'à profiter du voyage.
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J'ai mis un peu de temps à me plonger dans cette bande dessinée. L'ambiance est assez obscure, les dessins viennent renforcer cette ambiance. Ils utilisent surtout des couleurs sombres, des nuances de noirs, de bleu et de violet. L'intrigue m'a un peu perturbée, j'ai eu du mal à la comprendre. Il est question de disparition de femmes dont personne ne se préoccupe et que tout le monde oublie. Mais cette partie-là est vite oubliée et se perd dans l'histoire.

Teresa est une jeune bibliothécaire au goût très spécial. Elle a trouvé un grimoire d'invocation. L'invocation réussie. Laura est une démone qui peut exaucer les voeux, seulement, Teresa n'en a pas. La cohabitation entre Teresa et Laura est assez drôle, la démone la pousse dans ses retranchements. Elle amène son humour, et aussi un peu de mouvement dans cette ville morte. Mais c'est un peu long et la conclusion est plutôt faible.

Les dessins sont franchement magiques. Ils ont un style, mais le fait qu'il n'y ait pas vraiment de visage m'a perturbé. Elle n'aide pas forcément à se reconnaître dans les personnages ou même à s'attacher à eux.
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D'abord attirée par sa couverture et son résumé, je ne m'attendais pas à si peu comprendre l'histoire…
Je suis passée à côté de quelque chose, je le ressens vraiment mais impossible de savoir quoi.
On sent une véritable émotion se dégageait mais c'est flou. Il y a un quelque chose et j'espère que certains ont pu le trouver.
Les dessins n'en restent pas moins très beaux et même si on ne voit pas le détail des visages, ça donne un côté encore plus irréel à l'oeuvre et ça renforce le mystère autour de l'histoire.

Une BD et une lecture qui me laisse assez perplexe.

J'ai beaucoup aimé le graphisme épuré, la colorisation à dominante bleutée et l'ambiance qu'elle créé.

Je suis par contre pas trop fan des visages vides, certes ils ont l'avantage de laisser une plus grande marge d'imagination au lecteur, mais personnellement l'absence d'expression et surtout de regard a tendance à m'angoisser.

Quant à l'histoire, je pense ne pas avoir tout saisi malheureusement.

Ici on se trouve dans un village où des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Teresa libraire spécialisée dans l'horreur et les sciences occultes lance un soir une incantation trouvée dans un livre et fait apparaître Laura, une démone.

Comme un génie sorti de sa lampe, Laura doit rester avec Teresa jusqu'à avoir exaucer son voeu, mais malheureusement Teresa ne sait pas quoi souhaiter. Commence alors une cohabitation forcée...

Je me suis sentie égarée à plusieurs reprises et surtout je n'ai pas saisi la fin...mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance sorcière et fantastique.

Cette BD fut une réelle découverte pour moi, j'ai beaucoup aimé le graphisme avec des visages sans détails, que l'on devine, comme l'on devine l'intrigue et la fin. Toute cette histoire n'est que sous-entendu, avec de très beaux messages et quelques représentations, vraiment une très belle découverte !

La fin est sous entendue, ouverte à interprétation même si certains détails nous laissent imager la réalité, tout est susceptible d'être discuté et argumenter. Je pense relire cette BD car je pense qu'une relecture peut ouvrir de nouvelles interprétations c'est ce que j'aime beaucoup dans les BD, car cela se lit tellement vite, que le fait de la relire encore et encore pour interpréter de manière différente me semble très intéressant !

Je suis assez surprise par cette BD. D'un côté j'ai adoré, d'un autre j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose.

Térésa travaille dans une librairie spécialisée en occultisme et horreur, dans une ville où il y a plusieurs disparitions inquiétantes. Un soir, elle invoque une démone, Laura, qui aurait préféré atterrir au Japon !!! Térésa doit faire un voeu pour que Laura disparaisse, mais elle ne sait absolument pas quoi faire comme voeu... Elles commencent alors une cohabitation décalée et drôle, entrecoupée par les visites de Mathilde, une jeune cliente très timide.

J'ai adoré les dessins des personnages sans visage, c'est un style que je ne connaissais pas mais que j'aime bien. Comment traduire les expressions et émotions différemment ? C'est tout l'intérêt ! Les couleurs et indices en dessin ont donc deux fois plus d'importance. Les couleurs sont d'ailleurs très belles, souvent en nuances de bleu - avec par moment des couleurs plus vives. Elles apparaissent dans les moments importants, c'est d'autant plus sympathique.

Le trio Térésa, Laura et Mathilde était super ! Trois personnalités différentes - la libraire-sorcière, la cliente timide et la démone-otaku. Chacune apporte un petit quelque chose à cette histoire. Elles sont touchantes toutes les trois, et ont une dynamique décalée mais très humoristique. J'aurais même aimé plus les découvrir ensemble, c'est assez bref au final.

C'est l'histoire en elle-même qui me laisse perplexe. Il faut vraiment bien suivre pour tout comprendre, et j'ai l'impression qu'il me manque certaines clés pour avoir tout saisi. On a des réponses implicites à nos questions, c'est donc à la fois libre d'interprétation et sans réponse. Chaque lecteur aura une interprétation différente j'imagine. Ça m'intéresserait énormément d'échanger mon point de vue avec d'autres justement !

Une lecture sympathique mais un peu brouillée.

Grâce à Netgalley France et aux éditions DARGAUD , j'ai eu l'occasion de découvrir avant sa sortie le deuxième roman graphique de Borja Gonzalez Nuit Couleur Larme en format ebook .

« Dans une ville théâtre d'une vague de disparitions soudaines et inexpliquées, Teresa est libraire spécialisée en fantastique, occultisme, horreur. Une de ses clientes régulières est Matilde, jeune fille timide habillée comme une otaku. Une nuit, dans la forêt, Teresa lance une incantation trouvée dans un livre et fait apparaître Laura, une démone dont le pouvoir est de réaliser le voeu de qui l'a appelée. Mais Teresa ne sait pas quoi demander ! Or, Laura ne peut repartir sans réaliser sa mission. Commence alors une cohabitation des plus étranges, souvent drôle, toujours décalée... »

Ce roman a été une jolie découverte, même si j'ai trouvé parfois l'histoire un peu déroutante. Peut-être parce que je n'ai pas lu le premier roman de l'auteur graphique de l'auteur.

Dès que je l'ai vu, j'ai flashé sur la couverture et je dois avouer que j'ai trouvé le graphisme vraiment très sympa. J'ai beaucoup aimé la gamme de couleur utilisé dans les tons bleu avec seulement quelques planches en couleur. Mais ce qui m'a le plus plu se sont les personnages sans visages et sans mains pour laisser toute la place à l'imagination.

𝐓𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐦𝐢𝐧𝐮𝐬𝐜𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐬𝐢𝐠𝐧𝐢𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐝𝐮 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐲𝐬𝐭𝐞𝐫𝐞. 𝐈𝐥𝐬 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 "𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫". 𝐎𝐫 𝐬𝐢 𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬𝐞 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞, 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐬 𝐬𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭𝐬 𝐚 𝐝𝐞𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫, 𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐦𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐝𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐞 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐲 𝐚.
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Une bande dessinée pleine de mystères... et qui le garde jusqu'au bout. de planche en planche, du rose, du bleu, du noir, des corps sans visage, des ombres qui se meuvent dans une ville, dans la forêt, dans le noir et dans les rêves.

Oui cette bande dessinée a quelque chose d'étrange. Comme les disparitions qui s'accumulent, Teresa cette libraire déguisée en sorcière ou cette démone, Laura, qui rêve d'apparaître au Japon. Ou encore Mathilde, petite Otaku.

Sous couvert d'une invocation démoniaque qui ne trouve pas vocation à son existence, qui n'arrive pas à réaliser le voeu de Teresa.. qui ne sait justement pas ce qu'elle veut ; on y parle de solitude, de repli sur soi, d'angoisse, et d'un monde défaillant qui ne croit plus en la magie ni à "autre chose".

Les dernières planches sont floues pour ne pas dire obscures, et laisse le lecteur sur sa faim. Malgré tout, je ne sais pas pourquoi, je l'ai beaucoup aimée
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Le dessin est en trait régulier et aplats tranchés, les couleurs sont souvent sombres, mais quelques couleurs vives viennent s'immiscer, des cheveux roses par exemple. le graphisme est assez détaillé, mais on ne voit jamais les détails des visages, les personnages n'ont d'expressions que leurs postures. Cette absence de visages a son importance pour l'ambiance et le ton du récit. Trois filles, l'une tendance gothic, tient une librairie occulte, l'autre, plutôt cosplay, qui traîne avec son skate, est une habituée du magasin, la troisième, sortie d'on ne sait où, est une sorcière, mais son style est plutôt neutre, trois jeunes filles d'aujourd'hui, un peu rebelles, dans les carcans des modes, elles veulent se démarquer par leurs goûts, mais elles sont comme toutes les jeunes filles de leur âge, juste besoin d'indépendance et de liberté. Elles se rencontrent dans un ambiance d'étrangeté, de sciences occultes, avec en arrière plan la ville où de jeunes filles ont mystérieusement disparu, une ville présente dont on ne rencontrera aucun habitant, seuls quelques fantômes rôdent autour de cette histoire. Je n'ai sans doute pas tous les codes du cosplay et du gothic, il doit y avoir un certain nombre de références qui m'ont échappé, mais j'ai aimé cette lecture, pour cette étrange ambiance, ces relations pas toujours très amicales entre ces filles, voulant faire valoir leur personnalités respectives, pourtant solidaires entre elles, j'ai aimé cette incursion de la magie, et son mystère final. Je me suis fait une interprétation personnelle, façon “Sixième sens”, peut-être erronée, mais elle me plait.

Découvrez une ville étrange dans laquelle Teresa est une libraire spécialisée dans les livres fantastiques et magiques. Une nuit, elle va lancer une incantation trouvée dans l'un de ses livres. Elle va faire apparaitre un démon hauts en couleurs qui lui offre un voeu… Mais que va-t-elle lui demander ?

Dans ce cadre étrange, Teresa va évoluer aux côté de cette démone, Laura, qui est radicalement différente de la libraire. Au fil de l'histoire Teresa va rencontrer et partager des moments avec sa plus fidèle cliente. J'aime ces histoires, ou il n'y a que très peu de personnages. Parfois, il suffit d'une base simple pour faire une histoire beaucoup plus aboutie.

Graphiquement, c'est sublime ! Vous y retrouverez des tons bleus, noirs, gris et mêmes quelques couleurs par touches. Même si l'auteur ne dessine pas les visages, je dois dire que l'atmosphère qui se dégage des cases est vraiment prenant.

Quant à la fin, j'ai bien l'impression qu'elle a fait du bruit sur les réseaux sociaux, mais il va falloir vous creuser la tête pour vraiment vous faire une idée. C'est en ça, que ce roman graphique est génial ; vous allez devoir relire ou même en parler autour de vous pour vous faire votre propre idée sur le final.