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La saga du Soleil noir tome 5 sur 6
EAN : 9782253079354
544 pages
Le Livre de Poche (03/05/2023)
4.13/5   341 notes
Résumé :
« Il y a des nombres sacrés, il en existe aussi de diaboliques. »

À l’approche du débarquement, dans le Paris sombre de l’occupation, des meurtres étranges portent la signature 669.
Le signe de l’apocalypse ?
Face à un cercle de satanistes, les héros vont devoir plonger dans les ténèbres…
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 341 notes
Mars 1944. À Paris, Horst Gellen, un officier allemand, est sauvagement assassiné lors d'un rendez-vous avec une prostituée. Près du cadavre, la police trouve l'inscription "669". Un nombre également découvert, quelques jours plus tôt, près du corps d'une baronne elle aussi assassinée. L'affaire est confiée au commissaire Montalivet, surveillé de près par la Gestapo.
Mars 1944. Tristan a installé son commerce d'antiquité à Genève et savoure une vie tranquille. Laure vient bouleverser cette sérénité, rappelant à l'antiquaire son trouble passé et n'hésitant pas à le faire chanter pour obtenir sa complicité dans un coup commandité par la France libre du Général de Gaulle.

Giacometti et Ravenne auraient pu se contenter de situer leur roman dans la période trouble qui précède la débâcle allemande à la fin de la seconde guerre mondiale. Une époque qui a déjà inspiré de nombreux auteurs de romans, et qui autorise nombre d'audaces de scénario. Mais ils n'en sont pas rester là, ajoutant une dimension sataniste à leur série de romans. Dès lors, les péripéties les plus improbables sont permises, et ça devient trop pour moi...
Je reconnaîtrais cependant une qualité à l'intrigue : un dénouement surprenant, que rien ne laisse deviner.
Les personnages sont comme la trame du roman : trop improbables. Tristan, en James Bond français, sort indemne de trop d'actions mal engagées. Idem pour Laure, qui subit plus qu'elle n'agit, en apparence. Quant à ce balourd de commissaire Montalivet, pétainiste antinazi, gaulliste anticommuniste, il paraît tellement hors du coup... Mais c'est pourtant, peut-être, le plus vrai, le plus représentatif de l'état d'esprit de la population française du moment.
Quelques mots sur l'écriture. Elle est celle d'un thriller classique et ne laisse jamais deviner qu'il y a quatre mains. le roman se livre au lecteur avec aisance et facilité. Cerise sur la gâteau : il se lit sans difficulté même si l'on n'a pas lu les quatre premiers tomes.
Un roman noir facile, pour le lecteur et les auteurs.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Avec cette lecture, non seulement vous passez un moment plein de suspense avec moult rebondissements mais, en plus, vous apprenez plein de choses.
Des exemples ?
Volontiers.
Savez-vous ce qu'est un bélino ? Oui et bien pas moi. Je donne la définition pour ceux qui sont comme moi.
Bélinographe : procédé qui permettait l'envoi d'images par le réseau téléphonique. Incroyable, non ?
Et saviez-vous qu'Hitler envisageait sérieusement de légaliser la polygamie en temps de guerre ? Oui et bien pas moi.
Conclusion : non seulement les auteurs ont écrit un thriller, mais ils ont aussi fait un travail de recherche remarquable.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, comme les précédentes de la "Saga du Soleil Noir".
Et, en fait, je vient de m'apercevoir que j'ai sauté le tome 3. Je vais y remédier rapidement.
N'hésitez pas, lancez-vous dans cette aventure.
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Cinquième tome de la Saga du Soleil Noir qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale.

Nous sommes cette fois en l'année 1944, année où de plus en plus la rumeur d'un Débarquement des Alliés est imminente. Mais où ? A Calais ou en Normandie ? Les allemands cherchent coûte que coûte à obtenir cette information capitale qui sonnera comme un tournant de cette guerre infernale.

Un colonel SS assassiné et démembré dans la Tour Eiffel occupée par les allemands. Un cadavre d'une aristocrate énuclée retrouvée. Que se passe-t-il à Paris en ce moment ? Est-ce la Résistance ? les cocos ? la Gestapo ? un tueur en série ? le seul indice laissé au commissaire Montalivet du 36, Quai des Orfèvres est un numéro : 669. Si proche du 666 de l'Antéchrist…
Himmler, en représailles du meurtre sordide de son colonel, exige du commissaire de trouver le coupable et rapidement. Car en attente du coupable ce seront 669 citoyens français qui partiront au peloton d'exécution.

Éric Giacometti et Jacques Ravenne nous immergent cette fois dans le Paris occupé. Celui où chacun doute de l'autre. Différentes factions de la Résistance sont présentes, les communistes, les Collabos bref Paris est une ville meurtrie et meurtrière durant cette période.

Et les allemands qui continuent leur projet fou du nazisme, d'une race supérieure avec leur Lebensborn (lieu de naissance de bébés aryens, mais pas forcément par des allemandes !).
Les auteurs mêlent une fois de plus véracité et fiction avec brio. J'ai fait la découverte de plusieurs personnages historiques de cette époque. Je pense notamment à la très forte Violette Moris, au docteur Petiot alias Dr Satan et à la naïve Marie Olinska.

Un bon roman historico-policier qui devrait j'imagine, encore accoucher d'une suite, au moment du Débarquement et de l'année 1945 pour suivre les prochaines péripéties de Tristan Marcas et de Laure d'Estillac.
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Cinquième volume (et oui déjà) de la série parallèle consacrée aux aventures de Tristan Marcas au cours de la Seconde guerre mondiale, 669, nécessite la lecture préalable des volumes précédents. Il est en effet difficile de commencer ici, car de nécessaires révélations sont faites et celles-ci gâcheront le plaisir.

Les révélations (ou plutôt ces rappels glissés en cours de lecture) seront appréciés des lecteurs, car le petit résumé en début d'ouvrage n'offrira pas grand-chose. Contrairement à Résurrection, ce roman n'intègre pas de contenu additionnel.

669 restera un roman très différent des précédents. Sans en révéler plus que nécessaire, il faudra savoir que celui-ci n'aura rien à voir, ni avec la trilogie originale, ni avec la recherche du saint suaire. Certes, nous nous plaçons dans la continuité mais ici le propos sera différent.

Les auteurs reviendront à leurs premiers amours et les lecteurs les plus anciens seront probablement ravis de cette pause bienvenue. Comme de coutume le duo parvient à nous balader de fausses pistes en surprises et rebondissements, et nous ont concocté une intrigue complexe.

Celle-ci est l'un des points forts de l'ouvrage. Comment ne pas adhérer dès la première page ? Tout cela est d'autant plus passionnant qu'une grande partie de l'intrigue se déroule dans le Paris occupé qui sent arriver le débarquement. le talent est ici indéniable pour avoir réussi à construire quelque chose d'original, d'intriguant tout en respectant une ambiance.

Comme de coutume le style efficace des auteurs est une autre valeur sûre. Il sera impossible de lâcher cette lecture avant la dernière page. Il s'agit d'un thriller redoutable (surtout pour les heures de sommeil qui seront une victime toute désignée).

Comment, enfin, ne pas parler des personnages ? Ceux-ci qu'ils soient bons ou dans l'autre camp, voir entre les deux, ne peuvent que nous inciter à développer des sentiments et à s'y attacher, d'une manière ou d'une autre. Quelques surprises seront à noter, même si les figures historiques se feront moins présentes que d'habitude.

Seul bémol et de taille : la conclusion. Celle-ci se déroule en deux temps et cet effet est hélas trop rapidement éventé pour le lecteur attentif qui se doutera de quelque chose. Dommage car il s'en serait fallu d'une seule référence pour éviter cela. Si la deuxième partie des révélations ouvre la porte sur des perspectives intéressantes, la première partie manque cruellement de panache. Tout cela pour en arriver là…

Même si le final n'est pas aussi spectaculaire qu'attendu, s'il reste même (osons le mot) un poil décevant, le roman en lui-même (comprendre tout ce qui précède) est agréable, captivant et impossible à lâcher. Difficile donc d'en vouloir aux auteurs qui nous ont habitués à un fort niveau d'exigence.
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« le cycle du Soleil Noir » est une saga qui se déroule avec en toile de fond la Seconde Guerre Mondiale et qui nous raconte l'histoire de Tristan Marcas, héros récurrent ayant « plusieurs vies ».
Dans ce Cinquième opus de la saga, le couple Giacometti et Ravenne nous entraine, dans une course folle, dans le milieu des sociétés secrètes où sorcellerie et satanisme se disputent la première place.
Les années de guerre avancent et c'est dans un climat tendu par la rumeur d'un prochain débarquement anglo-américains que Himmler et ses sbires se démènent pour trouver le lieu de celui-ci et résoudre des assassinats horribles signés par un sigle : 669.
Laure d'Estillac gaulliste convaincue et Tristan Marcas reconverti antiquaire se retrouvent embarqués malgré eux.

Ces messieurs, Giacometti et Ravenne ont l'art de m'emmener dès les premières lignes.
Le rythme des évènements est marqué par des chapitres courts. Chaque chapitre relatant un partie des intrigues. Ceux-ci s'entrecroisent gardant ainsi une tension continue. Ce faisant, je quittais le livre avec regrets et cela m'incitait à y revenir au plus vite.
Maniant avec beaucoup de subtilités fiction et réalité (personnages et faits), la lecture de cette saga a été très enrichissante.
Un petit bémol cependant : dans les tomes précédents les évènements historiques étaient rassemblés et expliqués en fin de livre. Ce qui permettait de séparer le vrai du faux après avoir fini l'histoire. Je regrette que dans ce livre, ce supplément ait disparu et sois remplacé par des notes de bas de page.
En effet, chaque note interrompt le fil de la lecture. Dommage…
Mais que cela ne vous arrête pas, courrez découvrir cette saga.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
C'est l'une des beautés métaphysique de cette méthode ( la numérologie : NDL ). Quand vous retirez le corps imparfait à l'apparence du nombre, vous tombez toujours sur le chiffre 9. Quel que soit le nombre de départ. En symbolique, cela veut dire que nous portons tous en nous une part diabolique.
P 246
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La jeunesse allemande, c'était son obsession, au même titre que l'élimination des juifs. En 1935, il ( Heinrich Himmler : NDL ) avait lancé avec l'accord du Führer des programmes de natalité innovants , et tenus secrets. Les Lebensborn. Ces haras de reproduction humaine dans lesquels des femmes au pur profil aryen se faisaient engrosser par des SS en dehors des liens du mariage. Elles étaient suivies médicalement et accouchaient sous l'oeil bienveillant de médecins SS et d'infirmières formés spécialement pour cette tâche exaltante. Hélas, ces dizaines de milliers de bébés d'élite n'avaient pas encore l'âge de prendre les armes pour défendre le Reich.
P 48
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La poupée était maudite. Elle avait été offerte par Raspoutine a Anastasia. Après son assassinat, les malheurs se sont abattus sur la famille impériale. On pense que la poupee a transmis la malédiction. Elle serait possédée par l'esprit du moine fou, Mon ami ma dit que tous ceux qui lont eue entre les mains ont étéé tués ou se sont suicidés, sauf s'ils arrivaient à la vendre. Vous l'avez achetée? J'ai bien failli, sa valeur était inestimable et je suis un esprit fort... Le lendemain, j'ai vu apparaître la cliente sur le trottoir en face de ma boutique, la poupée à la main. Au moment où elle traversait la rue, un camion dont les freins avaient lâché l'a fauchée en un éclair. Elle est morte sur le coup, son corps projeté à une dizaine de mètres. Et la poupée? Quand je suis sorti de ma boutique pour lui porte secours, j'ai vu une gamine la ramasser pour lemporter. Un tram est passé devant moi et la fillette avait disparu. Je me souviens encore du prénom de cette poupée : Annabelle.
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Le SS qu'il avait sous les yeux le désarçonnait. Il était aimable, presque enjoué. Il ne dégageait rien de menaçant. N'eût été son sinistre uniforme, il aurait pu être un Allemand sympathique et chaleureux. Tristan conclut que, dans le panier de serpents de l'ordre noir, il devait faire partie des plus venimeux.
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— Seigneur, je suis innocente ! Ce sont elles qui m’ont entraînée pour me perdre et me damner. Des sorcières, ce sont des sorcières !

À ce mot, la plupart des habitants tombèrent à genoux, multipliant les signes de croix. Des sorcières ! Le malheur et la mort venaient de s’abattre sur leur village. En un instant, Magda et Brunhild furent conduites sans ménagement devant l’Inquisiteur.
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Vidéo de Éric Giacometti
Aujourd'hui dans #ÀLaDernièreMinute Julien nous parle de , d'Eric Giacometti et de Jacques Ravenne. Et si vous aviez le pouvoir de réaliser tous vos rêves ? Entre le Paris napoléonien et l'Italie des sociétés secrètes, une nouvelle enquête implacable du plus grand commissaire franc-maçon, Antoine Marcas. #JacquesRavenne #EricGiacometti #thriller #JCLattès #Marcas #bookstagram #giacomettiravenne #histoire #laclefetlacroix
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