Ces luttes festives ou ces fêtes en lutte sauvent notre relation au sauvage. Elles ouvrent des temps de réenchantement du monde en chaque lieu où elles s'enracinent. Elles rendent à la Terre sa présence et aux êtres l'état natif qui mérite en chacun d'eux d'être célébré.
En méditant sur la Camargue, nous nous sommes préparés à la perdre, à la laisser s'engloutir, à en faire un objet perdu. C'est parce qu'elle est promise à la perte qu'elle peut introduire à une sagesse.
Chantés par les poètes, les lieux résistent à leur traitement industriel.