J'ai bien aimé ce livre. Au début, j'ai eu du mal à me plonger dedans et à retenir les noms des personnages. Mais au fur et à mesure, je n'ai plus réussi à le lâcher.
Ce livre parle de la guerre en Russie lors de la première guerre mondiale. On vit la fuite du pays des personnages.
Irina a eu tellement d'épreuve qu'on se demande comment elle fait pour être encore debout.
Je ne connaissais pas cette auteure mais j'ai apprécié son style d'écriture. Je me suis mis d'autre livre à elle dans ma PAL.
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Un peu déçu de ce roman que je me suis forcée à finir jusqu'au bout. Une histoire d'amour certes mais tellement attendu. Des informations en vrac sur la situation de la Russie. Un point positif, j'ai aimé l'évolution du personnage féminin, qui élevait dans la soie se rend compte des difficultés des autres , de la situation de son pays et même s'engage en France comme infirmière. Sinon, elle a aussi de la chance : héritée en France d'une dame inconnue parce qu'elle l'accompagne malade....Je ne sais pas si beaucoup de Russes réfugiés ont été accueillis ainsi dans la France de l'après-guerre qui se reconstruisait, accueillait ses blessés et luttait contre les épidémies. Un roman dont le titre m'avait attiré car j'adore le lac Baikal. Mais là aussi très peu de description, de situations. Bref, déçue. Mais je ne regrette pas de l'avoir lu. Il faut savoir que toute lecture ne peut plaire à tous. Un roman divertissant, facile à lire , pour ne pas se casser la tête. A emprunter à la médiathèque d'Eps Herbeval .
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Dix-sept ans ! Il avait épousé une gamine qui s'émerveillait de tout. Elle l'attendait, debout, sur la marche d'escalier. Isolé dans l'univers clos du train, il était avide de connaître les nouvelles et interrogeait les gens sur ce qui se passait à l'extérieur. Toujours des remous, des affrontements, lui répondait-on. Il était question de changer de lieu la famille impériale qui résidait à une trentaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg, dans le magnifique palais bleu de Tsarskoïe Selo. Même s'il était inquiet de cette situation insurrectionnelle, il n'en parla pas à Irina. La jeune femme, très sensuelle, curieuse de tout ce qui touchait au charnel, l'incitait sans cesse à lui faire l'amour. Ils jouaient aussi aux échecs, lisaient. Les heures passaient…
Chérie, ces informations sur cet écrivain génial sont intéressantes mais il faut aussi savoir que Tolstoï n'était pas n'importe qui. D'après mes recherches, il se voulait plus penseur et réformateur qu'écrivain. Il était lié à notre tsar et a tenté de lui faire la morale, mais apparemment sans succès. Tu sais, l'histoire d'Anna Karénine n'est pas très honnête, mais il faut savoir lire entre les lignes. L'écrivain, harcelé par sa propre épouse, me paraît avoir penché vers la misogynie.
Que valait un diamant à la place de la liberté ? Rien. C'était un simple caillou à qui l'homme avait attribué une importance purement matérielle.
Le téléphone ! Je m'en suis servi à Moscou. C'est une invention terrible qui ne fonctionne que lorsqu'elle en a envie. Ça grésille, crépite, parasite toutes les conversations. Au moment où l'on a quelque chose d'important à dire, il coupe ou émet un long silence et, pour couronner le tout, des sons aigus vous déchirent soudain l'oreille. Et puis, ici, nous sommes exilés, ne l'oubliez pas. Le progrès arrive à tout petits pas !
La vie paraissait inchangée et pourtant Irina la voyait toute différente. Elle ne rêvait que de Vladimir, de leurs étreintes, de leurs mots d'amour. Elle se rendit compte qu'ils ne s'étaient donné aucun autre rendez-vous et s'en affligea. Une faim de retrouver la chaleur et le poids de son corps sur elle, de lui offrir sa bouche, ses seins, son sexe la tenaillait.