Fugue vénitienne

Au travers le portrait de son héroïne, Marie-Claude Gay décrit les problèmes que peuvent rencontrer un couple lors de leur vie commune : enfants en pleine d'adolescence, adultère, etc.

Quelque peu effacée ainsi qu'en retrait au début du roman, Clarisse reprend, au fil des pages les choses en main, après la découverte de l'infidélité de son mari afin de « s'assumer » avec courage, même si cela n'est pas toujours facile, de réaliser ses rêve, et surtout, « s'épanouir » au point de vue sexualité malgré une expérience négative.

En ce qui me concerne, Fugue vénitienne a été une lecture agréable bien que par moment, j'ai trouvé que le récit comprenait quelques longueurs.

Une histoire touchante avec des personnages eux aussi touchants et attachants. le thème est assez dur : l'adultère mais il est exploité avec brio. Une belle petite découverte pour un bon moment de lecture sans prise de tête.
J'ai adoré Clarisse dans sa reconquête de sa liberté, de sa vie, elle est touchante et j'ai aimé la voir évoluée au fil des pages et la devenir plus forte. Les enfants m'ont aussi touché, ils sont dans l'age ingrat de la fin de l'adolescence, le début de l'age adulte est compliqué et je me suis bien reconnu en eux.
Un très bon livre qui se laisse lire rapidement et avec passion.

Une mère de famille craque...
Son mari la trompe, elle s'effondre, perd ses repères, les fondations de sa vie de couple et de famille.
Ses questionnements, ses angoisses, sa peine, pourront résonner dans bon nombres de vies de lectrices.
Les hommes en prennent pas mal pour leur grade, et même si c'est mérité, j'avoue que cela m'a un peu dérangée, n'ayant personnellement pas envie de généraliser...
Les enfants, ados, ingrats, aussi...
L'histoire d'une femme déçue du chemin parcouru, déçue de ses choix, de son mari, de ses enfants, en recherche d'envies, de rencontres, de liberté, qui donne enfin le top départ à sa conquête du renouveau.

D'après le titre et la quatrième de couverture, je m'attendais à lire un roman qui se passait à Venise et je suis un peu déçue par le peu de pages consacrées à cette ville presque à la fin (p 517) de ce gros livre .

Je n'ai pas adhéré plus que cela. Je dois reconnaître que le ton est agréable mais les réflexions de projection de cette maman (en explosion-réaction) ne m'ont pas convaincu. de plus, le déroulé m'est apparu être une somme d'opportunités combiné à une masse de personnes très campées.