Soudain,l'aube paisible aux tièdes couleurs
S'élève,sereine,sans pudeur
Et dévoile au coeur du pays de Biscaye
La belle cité de Ciboure aux flancs de cristal.
Tel un diamant dans son écrin de verdure
Entre ciel et mer sous le vent qui murmure
L'histoire médiévale d'une cité de haute taille
Enfouie derrière ses puissantes murailles.
Résonnent encore, les sirènes des thoniers
Emmenés,toujours,par leurs fiers timoniers
Partis pêcher la baleine et la morue
Aux funestes confins de mers inconnues.
Alors, du plus profond de ses entrailles
Elle célèbre les grandioses funérailles
Des enfants du pays,marins disparus
Morts à bord de navires vermoulus.
Poème original de Ikouk
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Lecture finalement achevée grâce à la grippe qui m'avait clouée dans mon lit pour quelques jours ...
Au début, le lent rythme des événements m'a agacée. J'ai voulu qu'on saute directement au "point non retour" où le grand-père Inaki découvre ce que sa petite fille Néréa endure; profanée dès l'âge de 13 ans par son père. Or, un tel rythme pouvait être l'outil de l'écrivaine par lequel elle a mis en relief la souffrance continue et incomparable de la jeune héroïne; déchirement entre son secret inavouable et son amour suprême pour Bixente, avec lequel l'union est impossible.
Bref, un livre qui traite la peine commune des femmes représentée par Néréa, qui est perçue comme un corps, remède pour des envies malades et jamais inassouvies.Une réalité lamentable encore existante !
La fin de l'histoire était suffisamment tendre après tant d'années malheureuses.
A vous de la découvrir !
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