Power club, tome 1 : L'apprentissage

Les riches parents d'Anna lui offrent pour son anniversaire l'entrée dans le club fermé du power club.

Ils sont tous adolescents et peuvent de 15 à 25 ans utiliser les pouvoirs qui leurs sont injectés pour, en principe, rendre le monde plus sûr.

C'est une vraie surprise pour la jeune fille d'intégrer cette caste de justiciers américains mais elle doit quitter la France, son amie, son lycée, subir une opération et un changement radical de vie.

Si elle est contente de l'aventure promise, elle se rend vite compte que l'argent est le vrai intérêt de la communauté et qu'elle a peut-être aussi vendu sa liberté...

La mort inattendu d'un des super héros, réputés invulnérables va finir de fissurer ses certitudes...

Un bon roman qui nous permet de mieux comprendre les affres des super héros mais aussi de dénoncer une société tournée vers le profit de quelques uns.

J'ai surtout aimé la manière familière dont l'héroïne communique avec ses boosters, ce qui nous permet de bien sentir les doutes de l'adolescente et sa solitude.

A lire !
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Depuis quelques temps déjà, ce titre me faisait de l'oeil sur les étagères de la librairie, mais je n'avais pas encore sauté le pas. Et puis, un jour de déprime post vacances et livresque (je venais d'abandonner un roman)... Je suis retournée chez la libraire, où j'ai tourné en rond, comme une âme en peine, rien ne me faisait envie... Mon mari m'a alors proposé d'emporter tout de même ce roman avec nous. Nous étions jeudi. Samedi soir, j'étais désespérée de devoir attendre mardi et la réouverture de la librairie pour me procurer les 2 tomes suivants !

Et oui, ce roman se dévore tout seul. Alors oui, le fait que notre jeune héroïne soit issue d'une famille TRES riche, m'a un peu ennuyée, question identification à cette jeune demoiselle. Mais à part ça, il y a de l'action, des rebondissements et des questionnements intéressants sur les avancées technologiques (les fameux boosters), mais aussi sur le rapport à notre société de l'information (on court après le buzz...et on ne prend plus le temps de réfléchir) et sur la célébrité.

Bref un roman d'action bien sympa, bien écrit et qui pose des questions intéressantes sur notre monde d'aujourd'hui.

C'est avec curiosité que j'ai découvert ce roman dont je n'avais absolument pas entendu parler. Mais le résumé m'a pas mal intriguée, je trouvais l'idée de base de l'auteur excellente, et j'étais donc curieuse de découvrir comment il avait transposé ce concept dans son roman.

Dans notre monde, les super-héros ainsi que leurs pouvoirs affolants restent un fantasme absolu. Qui n'a jamais eu à répondre à la question « Quel est le pouvoir que vous auriez aimé posséder ? ». C'est sur ce postulat de départ qu'Alain Gagnol a construit son récit. En effet, dans les comics et autres histoires, les pouvoirs s'obtiennent le plus souvent par un incroyable effet du hasard. Mais, dans une société où tout se monnaye, comment ne pas imaginer qu'un jour il sera possible de posséder un pouvoir rêvé, fantasmé et adulé contre un simple gros chèque (bon, avec plein de zéros quand même…)

C'est ce qui arrive à Anna ici. Pourtant, elle a en horreur ces membres du Power Club qui abreuvent les écrans de leurs exploits, toujours à se mettre en avant et à faire de la pub entre deux sauvetages. Mais, le jour où ses parents lui offrent un bon d'adhésion au Power Club, elle va vite découvrir l'envers du décor.

J'ai beaucoup aimé la dualité que l'on retrouve dans ce roman et qui s'exprime surtout à travers le personnage d'Anna. En effet, cette dernière, bien que devenue super héroïne, va pourtant tenter de rester la plus terre à terre possible. Mais, ce n'est pas parce qu'elle a des super-pouvoirs qu'elle reste libre de faire ce qu'elle veut, et elle va vite se rendre compte que cette biotechnologie lui enlève petit à petit sa liberté et qu'on va tout simplement les exploiter, elle et ses nouveaux pouvoirs.

Alain Gagnol porte ici une réflexion sociétale avec une histoire de super-héros bien éloignée de celles dont abreuvent les comics. Et ça marche. On découvre en même temps qu'Anna ce Club fantastique qui fait rêver, mais aussi les secrets que ce dernier semble cacher. C'est vraiment intéressant et c'est ce qui permet à Power Club de ne pas être qu'un simple roman de super-héros supplémentaire.

Pour conclure : l'histoire parait bien simple au départ, mais pourtant elle cache une profondeur et une réflexion qui l'enrichissent considérablement. le personnage d'Anna, loin de se laisser séduire par le monde qu'elle découvre, reste très terre à terre tout en nous faisant partager ses découvertes, autant physiques qu'émotionnelles. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture, et je reste curieuse de découvrir ce qu'Alain Gagnol nous réserve pour la suite de son Power club.
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Un grand merci aux éditions Syros et en particulier à Véronique pour cet envoi !

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Un roman jeunes adultes de science-fiction innovant et français, c'est déjà suffisamment rare pour être remarquable. Mais quand ce titre s'avère être aussi drôle que réfléchi et haletant, cela mérite amplement, totalement, catégoriquement de s'y arrêter... Power Club sort aux éditions Syros, et s'il peut ne sembler que s'ancrer dans les codes du genre, il fait bien plus que cela, se joue des stéréotypes pour offrir une histoire rafraîchissante et réjouissante...

Le lecteur est projeté quelques années dans le futur, en 2038, à une époque à laquelle une technologie révolutionnaire a été découverte et permet de faire de quelques élus des surhommes : les boosters. Grâce à une injection de ces petits organismes, le corps humain devient résistant aux balles, aux coups, capable de voler et de subir les pires traumatismes. Une telle technique n'est réservée qu'à un nombre restreint d'individus, les membres du Power Club, dont les parents milliardaires se sont ruinés pour leur offrir ce statut de super-héros aussi bien justicier qu'idole des foules.
Anna n'a jamais sombré dans l'hystérie collective par rapport à ces quelques figures surhumaines, et pourtant, lorsque ses parents plutôt complètement aisés lui offrent pour ses dix-sept ans une adhésion au Power Club, elle n'y réfléchit pas à deux fois, et s'embarque dans l'aventure la plus marquante de sa petite existence... Mais à quel prix ?

*roulements de tambour dramatiques*

Ce qu'il y a de plus réjouissant avec ce premier tome du Power Club, c'est son originalité, son ton décalé et authentique qui le rend bien plus crédible que la plupart de ses congénères de science-fiction. Tout en demeurant dans une intrigue classique "d'apprentissage", avec combats, pouvoirs magiques et compagnie, ce roman s'ingénie à contourner les stéréotypes du genre pour s'intéresser à des aspects inédits, proposer des personnages et des situations aussi contrastés que convaincants.

On évite le manichéisme permanent, avec des héros qui doutent, une héroïne aux parents présents et authentiques dont les préoccupations sont légitimes et importantes, en lutte crédible et nécessaire avec ses principes face aux prodiges que lui fait miroiter le Power Club... Personne ne refuserait ces avantages, tout comme personne ne demeurerait aveugle aux profondes défaillances d'une organisation toute-puissante comme celle-ci. L'auteur parvient à naviguer entre les nuances morales de son univers, avec des personnalités variées et travaillées. On pourrait être Anna, on pourrait avoir ses parents, et on atteint une proximité aussi inédite qu'appréciable à ce roman.

Le tout suit somme toute une progression assez classique, mais jamais lassante pour autant : les dialogues sont vifs, les décors variés, les rebondissements nombreux, et les quasi 600 pages se tournent à vitesse grand V, portées par une écriture efficace et dynamique. Power Club fut une vraie belle surprise, là où trop de romans se projetant dans le futur tombent dans les mêmes raccourcis scénaristiques et moraux. L'évolution de l'héroïne est d'une richesse tout à fait remarquable, et son parcours vers l'intégrité se fait sous les yeux bienveillants et encourageants d'un lecteur impliqué et embarqué.

En bref, un récit aussi travaillé que dynamique, qui s'amuse avec les codes de la science-fiction pour livrer une fiction rafraîchissante et captivante, avec une part certaine d'obscurité tout de même... Avec ce roman aussi imposant que prenant et son héroïne crédible et attachante, Alain Gagnol offre le premier volet d'une saga prometteuse qui ne vous réservera que de bonnes surprises !

Note attribuée : 8,5/10

Pour son anniversaire, Anna a reçu un cadeau exceptionnel. Ses parents ont dépensé sans compter pour lui offrir une adhésion au Power Club©. Sur le point de rejoindre les huit superhéros du club, des jeunes beaux et riches adulés par le monde entier, elle sait qu'une expérience fantastique l'attend. Elle s'envole alors pour New York, là où on lui administrera les boosters, technologie qui permet d'acquérir des superpouvoirs...


Le roman est divisé en plusieurs parties et nous découvrons d'abord les différentes étapes pour devenir un super-héro, à une époque où il suffit d'y mettre le prix. La science fait des merveilles ! Anna, dix-sept ans, est la petite nouvelle du Power Club et nous suivons son adaptation et son apprentissage au sein du groupe de super héros. Contrôler ses boosters et sa puissance physique, accepter son invulnérabilité, sauver des vies... L'aventure est grisante, autant pour Anna que pour le lecteur !


Après l'enthousiasme face à tous ces changements dans sa vie, Anna sent l'angoisse qui pointe le bout de son nez car l'envers du décor est beaucoup moins fun. Elle fait de curieuses découvertes et est un peu perdue. Dans quoi a t-elle été embarquée au juste? Quel est le véritable rôle d'un super héro pour Power Club? Il y a finalement beaucoup d'argent en jeu. Beaucoup trop. Power Club mise sur l'image et la célébrité. Les dirigeants cachent des choses et sont prêts à tout pour préserver l'organisation. Plus ça va, plus ça devient sérieux et il m'a été impossible de décrocher avant la fin (malgré les 500 pages!).


J'ai beaucoup aimé notre super-héroïne qui est bien différente des autres membres du Power Club. Issue d'une famille riche, Anna pourrait très bien se laisser elle aussi influencer par les paillettes. Pourtant, Anna se révèle être une jeune fille raisonnable, réfléchie. En quête de vérité, elle se pose les bonnes questions et veut préserver son libre-arbitre. Elle doute énormément mais une fois qu'elle a ouvert les yeux sur Power Club, Anna ne veut plus se laisser manipuler. j'ai aimé qu'elle s'interroge sur ses priorités en tant que super-héroïne.


Il y a un autre personnage qui m'a bien plu également : sa meilleure amie Lisa. J'ai adoré sa bonne humeur et j'aurais vraiment aimé la voir aux cotés d'Anna en continu, tout au long du roman. Ses apparitions sont chaque fois remarquées et apportent un peu de légèreté, mais surtout un soutien bienvenu à notre héroïne. Elles forment vraiment une belle équipe et j'ai hâte de les retrouver dans la suite de leurs aventures.


Verdict : Un bon gros roman, bien prenant. L'auteur a su renouveler l'univers des super-héros et à la fois proposer une réflexion sur notre société actuelle. J'ai beaucoup aimé découvrir Anna, cette jeune fille incertaine, qui tente de faire les bons choix pour être un super héro digne de ce nom.
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Les parents d'Anna sont très riches, et pour ses 17 ans ils lui ont fait le cadeau le plus cher du monde : des supers-pouvoirs.
Mais comme chacun le sait, tout pouvoir vient avec des responsabilités. Bien que celles du Power Club nécessitent plus couvertures de magazines et pubs de parfums que de sauver le monde.
Mais où Anna a-t-elle mit les pieds ?
Tel "Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous", ce nouveau roman est un vrai ovni littéraire. Entre aventure et intrigue policière avec un soupçon d'humour, cette lecture a tout pour plaire.

Agréablement surprise par ce premier tome. J'avais acheté les deux suivants sans savoir si le premier allait me plaire, mais j'avais un bon pressentiment. A voir avec la suite mais le premier tome nous indique que cette saga gagnerait à être plus connue.
Roman fantastique young adult qui aborde des sujets (outre les supers pouvoirs qui, au final ne sont pas vraiment le centre de l'histoire) bien abordés pour la tranche d'âge à laquelle s'adresse à la base cette histoire. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Anna qui, malgré les pouvoirs, essaye de rester elle-même et se remet en question lorsque la vérité lui arrive en pleine figure. C'est une jeune fille mature pour son âge, débrouillarde et intelligente que l'on a plaisir à suivre tout au long de ce premier roman. J'attends de pouvoir lire la suite avec impatience.
Je recommande, à découvrir !

Alain Gagnol fait le pari réussi de surprendre avec un sujet pour le moins populaire : les super-héros. Il nous transporte vingt ans dans le futur, à une époque où les plus riches peuvent désormais offrir à leurs bambins des super-pouvoirs : invulnérabilité, super-vitesse et vol, entres autres. Ceci est rendu possible grâce aux progrès des sciences biologiques et informatiques qui en se combinant ont donné naissance aux boosters (qui améliorent les capacités humaines comme leur nom l'indique). Mais comme ce n'est pas sans danger, ce privilège est restreint aux jeunes entre 15 et 25 ans et cela coûte les yeux de la tête bien évidemment.

Ce premier tome fait 500 pages (tout rond) et ne se contente pas d'introduire les super-pouvoirs et le monde futur dans lequel se déroule l'intrigue. Au contraire, nous avons découvrons un envers du décors fait de secrets et de manipulations. La jeune Anna arrive dans une machine bien huilée qui fait froid dans le dos et pour laquelle elle va devenir le grain de sable gênant. Sa naïveté et son franc parlé font mouche tout comme le charme de ses pensées.

Je n'en dis pas plus pour ne rien gâcher de votre lecture mais c'est un roman que je conseillerai avec facilité dès 11 ans.

Un sujet dans l'air du temps, une couverture qui tape dans l'oeil et un pitch qui donne envie de le dévorer, ce roman de science-fiction a tout pour lui !
Lien : http://boumabib.fr/2017/05/2..

En 2038, il est possible, pour les individus âgés entre 15 et 25 ans, d'acheter des supers pouvoirs. Mais pour cela il faut être très très riche ! Anna, parisienne de 17 ans se voit offrir ce cadeau par ses parents le jour de son anniversaire. Après avoir passé les tests d'adhésion avec brio et s'être fait inoculer les "boosters" lui permettant de pouvoir voler, de ne plus ressentir la douleur et de voir sa force décuplée, elle entre dans le cercle très fermé du "Power Club". Passé la joie du sentiment de toute puissance et la découverte de nouvelles sensations, Anna va vite se rendre compte que les dirigeants du "Power Club" semble vouloir cacher des choses après l'assassinat d'un super héros pourtant censé être indestructible !
Une histoire plutôt sympa qui fait de ce livre un véritable "page- turner". Beaucoup d'actions (possible adaptation au cinéma ?), une héroïne attachante et crédible, des personnages intéressants. Un petit bémol ; l'auteur aborde des thématiques vraiment intéressantes (société où tout s'achète, les lanceurs d'alerte, la science face à l'éthique, ...) sans réellement les approfondir (peut être dans les prochains tomes ?)

On m'avait conseillé ce 1er tome de Power Club car on me sait très friand d'histoires de super héros (ma collection de comics Marvel peut en attester) et je dois avouer que ma curiosité était très piquée par ce que j'en avais entendu.

J'ai d'abord été très surpris par l'angle d'attaque du livre : un côté marketing qu'on n'avait jamais abordé dans ce genre d'histoires, la technologie des boosters que je trouvais très intéressante et très bien décrite... Bref beaucoup d'atouts dans ce livre qui en font une bonne surprise.

Je n'ai qu'un seul regret cependant : dur de s'attacher à ces personnages qu'on ne connaît que trop peu à la fin. Les autres membres du Power Club finissent par passer relativement inaperçus alors que les quelques chapitres les impliquant sont beaucoup plus intéressants que les autres.

Ce livre a sûrement eu la malchance de passer après l'excellent Coeur d'Acier de Brandon Sanderson que j'avais dévoré.